Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
dom1 : Grandir…
 Publié le 10/04/21  -  7 commentaires  -  812 caractères  -  142 lectures    Autres textes du même auteur

Se mettre à disposition de soi…


Grandir…



Sortir de sa serre, sortir de son soi,
de ses viles barrières, de son désarroi,
jeter ses blessures dans l'essence du vent,
grandir de l'azur qui brille aux gréements.

Griffer ses morsures, derrière la voilure,
rire de son armure qui a piètre allure,
sortir de sa coque, de l'œuf en or dur.

Voler vers la lune, y déposer ses mots,
ce regard de feu, ces cris que l'on ose,
avec ses adieux, qu'on oublie si peu.

Vider ses valises aux langueurs des phrases,
qui flattent et qui gisent,
flanquées de leurs myiases,
de ce goût amer, de ce mur de verre.

Renoncer au pire, ses rimes faciles,
brûler ce papier que tu as vomi,
en ce jour de nuits, lorsque tu as fui,
grandir de la joie qui s'épand en soi…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Edgard   
1/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
La première strophe pose assez clairement l’idée du poème, celle de se libérer des barrières, de ses blessures et « prendre le large pour se retrouver ».
La suite semble mêler deux images : celle d’une rupture douloureuse dont il faudrait se détacher, l’autre, moins claire, d’une vie qui ressemblerait à de mauvais poèmes ou de mauvais écrits liés à cet amour perdu.
« Vider ses valises aux langueurs des phrases,
qui flattent et qui gisent,
flanquées de leurs myiases,
de ce goût amer, de ce mur de verre.

Renoncer au pire, ses rimes faciles,
brûler ce papier que tu as vomi, »
La forme de cette poésie libre me pose des questions : une sorte d’hésitation entre vers rimés et liberté. La première strophe et la seconde présentent même des rimes à la césure… Mais les décasyllabes du début se perdent bien vite et cela gêne la lecture. C’est un poème en semi-liberté.
Le fait de commencer chaque strophe par un infinitif ne m’enchante pas, d’autant que cela devient bien vite répétitif, sans rien ajouter à la musique de texte. Peut-être quelque part une facilité, qui passerait mieux dans une chanson.
Je n’aime pas trop « œuf en or dur… »
Le dernier vers ne me semble pas être totalement une chute pour le poème. Ce serait peut-être espérer, voler vers cette joie… mais la vivre ? (emploi du présent)
En somme, l’idée, qui est intéressante, me semble avoir du mal à éclore en poésie. Je pense qu'une vraie libération au niveau de la forme aiderait à rendre ce poème plus sincère et émouvant.

   Provencao   
10/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" Sortir de sa serre, sortir de son soi, "

J'ai bien aimé ce sens du Soi formel ou narratif qui s'ancre dans le schéma des blessures, des morsures et des adieux.


Ce sens d’un Soi formel offrant à tout un chacun la possibilité, de" grandir de la joie qui s'épand en soi…"

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Capry   
10/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Dom1,

Il y a de belles propositions dans votre poème.
"Sortir de sa serre" "Griffer ses morsures"
On sent le soin que vous avez apporté à chaque vers.
Votre poème fait partie des textes que j'aime. Il porte le lecteur vers un ailleurs nouveau et agréable.

Je suis éparpillée lors de ma lecture, trop de références et d'actions. Votre thème est clair mais il est trop vaste. On ne saisit pas bien le narrateur, j'ai du mal à l'imager, comme par exemple à la dernière strophe. Peut-être est-ce l'apparition du Tu, je pense qu'il aurait fallu terminer par lui et déplacer la dernière ligne.

Merci pour le partage,

Capry

   Ligs   
10/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,
Je vois de bonnes intentions et quelques jolies images, notamment les vers 3 et 4.
Mais vous n'avez pas choisi véritablement de forme, et cela donne un sentiment d'errance entre des vers classiques, et des vers libres.
Il y a un problème avec vos vers qui riment entre eux à l'hémistiche : à partir du moment où vous faites ce choix, vos vers sont en réalité constitués de 2 vers. Votre première strophe est en fait constituée de 8 vers de 5 syllabes, en rimes croisées... la disposition doit en tenir compte :

Sortir de sa serre
Sortir de son soi
De ses viles barrières
De son désarroi
Etc.

Pareil pour les derniers vers.
Et entre les 2, de la poésie libre.
Le texte manque cruellement de construction...

Vous perdrez beaucoup moins votre lecteur ainsi.

Ensuite, le choix de l'infinitif me semble très maladroit, trop simple, et surtout très répétitif...

L'ensemble donne vraiment le sentiment de balbutiements poétiques...
Ce serait peut-être bien de retravailler complètement le texte...

   Myo   
11/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je lis dans ce poème une envie de s'affranchir de ses peurs, de ses limites imposées par soi-même.
Une envie de se donner le droit d'être ce que l'on est au plus vrai, au plus juste.

Un chemin d'évolution personnelle qui se vit sereinement, naturellement.

Le début est d'une belle poésie, de belles images.
Le dernier verset me séduit moins avec ses rimes faciles et ce papier vomit... qui n'est pas dans l'ambiance de l'ensemble.

Merci du partage.

Myo

   Robot   
15/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Ne pas se laisser enfermer, toujours rechercher les issues, aller vers un au delà de la réalité. Voilà ma vision de ce texte dont je regrette la forme impérative qui restreint le récit à une sorte de mode d'emploi et empêche son universalité.

   ANIMAL   
17/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai l'impression de lire ici les réflexions d'un écrivain et/ou poète qui décide de changer de style, de jeter tous ses vieux écrits et de recommencer autre chose, qui lui ressemble plus, au lieu de s'adonner à la facilité.

Il est toujours difficile de se remettre en question mais tel le phénix qui renaîtra de ses cendres, je vois cette personne prête à aller au delà d'elle-même, quitter sa carapace protectrice si rassurante pour évoluer. Sortir ce qu'il ou elle a vraiment dans les tripes.

C'est ma vision de ce texte que je trouve prenant et courageux.


Oniris Copyright © 2007-2023