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Poésie contemporaine
dom1 : J'avance lentement…
 Publié le 24/01/21  -  5 commentaires  -  1676 caractères  -  96 lectures    Autres textes du même auteur

Lorsque les corps s'exposent aux délices des sens et leur mise aux regards des mots…


J'avance lentement…



J'avance lentement et les yeux grands ouverts
D'abord interloqué, même un peu stupéfait
Le sentier mal aisé a de multiples vers
Où les pieds vont gaiement, évitant le pavé…

Préférant le rondeau au langage soubresaut
Cherchant à déchiffrer les secrets du récit
Qui fait ce rire beau et ce regard si chaud
Lorsque sur l’oreiller se croisent nos deux vies…

J’avance lentement et les sens en éveil
De ces mots qui dévalent en bribes détachées
De la falaise du temps où les rimes en sommeil
Trépignaient pour chasser les nuages grisés…

Mais les recoins sont là pour donner fil à tordre
Je rebrousse trajet pour discerner les ombres
Sans marcher sur les bandes, sans fixer le désordre
Que toute vie trimbale dans ses souvenirs sombres…

J’avance lentement et mon cœur se remplit
Des images-photos qui prennent grâce en moi
Que cachent ce secret, ce dessin, ce lavis ?
Les refrains sont tentés de tout mettre à l’endroit…

Et que dire des plaisirs en ce chemin de joie
Où nos corps s’entrelacent et fondent en orgueil
En mille jeux d’esprit, froissant les draps pantois
Jusqu’au petit matin, un bonheur dans chaque œil…

J’avance lentement et l’appétit gourmand
Sur la pointe des pieds ou sur le mur du son
Je me glisse et tu ris, tu me donnes et je prends
Nos deux rêves aimantés mêlés à l’unisson…

Et mes pensées acquiescent à l’idée qui prend vie
Par ce souffle léger les doutes se dissipant
Naissez alexandrins, rimez sans préavis
Évitez la sortie, flattez le mot amants… !


 
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   Lebarde   
14/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Cette poésie présentée en libre, a des allures de classique avec ses dodécasyllabes rarement bancals et souvent alexandrins et ses rimes régulièrement alternées presque toujours suffisantes.
Je me suis laissé aller d'autant que la lecture est fluide et assez plaisante.

Le sujet sans doute assez galvaudé est traité avec originalité, des images élégantes et un rythme alerte; alors pourquoi bouder son plaisir.

J'aime bien et m'étonne simplement de voir ce poème en libre!
Coquetterie d'auteur(e) ou manque de confiance dans ses capacités?

En EL

Lebarde

   papipoete   
24/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour dom1
on fait parler qui est doté de la parole ; personnellement, j'aimais la donner à qui n'en est pas doté... animaux, arbres, choses diverses comme un crayon ou un bâton ; le poète ici donne voix aux vers, ordinaires comme extra... tel l'alexandrin !
NB une déclaration d'amour à celle à qui l'auteur confie son coeur, ses états d'âme, ses élans ; qui meilleur messager d'un poème qu'une de ses lignes, en pieds à rimes, rimes, rimes...
j'aime particulièrement ce vers " jusqu'au petit matin, un bonheur dans chaque oeil "

   Robot   
24/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La structure du récit me paraît plus proche du contemporain rimé que du libre.

Une chemin de l'amour qui résume de belle manière le parcours d'une vie à deux au rythme des vers souples et des assonances choisies.

Il y a de la douceur dans cette lente avancée que j'ai apprécié de suivre avec le narrateur.

   Provencao   
25/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" Et que dire des plaisirs en ce chemin de joie
Où nos corps s’entrelacent et fondent en orgueil
En mille jeux d’esprit, froissant les draps pantois
Jusqu’au petit matin, un bonheur dans chaque œil…"

J'aime dans ce quatrain, la douceur des sens devenant presque une énigme. J'aime cette reconnaissance de la fraîcheur, de la vulnérabilité de ces corps qui s'approchent, se découvrent, se touchent comme ces caresses inventées.

J'en ai fortement aimé ce délicat, ces mots d'une élégance très primesautiere.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   hersen   
26/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ah, quel bel éloge à la lenteur, si vilipendée de nos jours !

Nul doute que la chaleur se trouve dans la lenteur, que le lentement noue plus sûrement des liens que son contraire.

j'apprécie de me sentir immergée dans cette lenteur, dans ce temps lent qui fait que nous nous appartenons davantage;

merci pour ce beau sujet !


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