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Poésie contemporaine
dom1 : Sous l’olivier...
 Publié le 21/04/18  -  9 commentaires  -  612 caractères  -  271 lectures    Autres textes du même auteur

La Nature "renaît", dit-on, au printemps...
Avec elle renaissent aussi, et avec plus de vigueur, les rêves de jours ensoleillés au cours desquels on peut laisser aller nos envies, nos passions, nos sens, les plaisirs de l'amour...


Sous l’olivier...



J’y roule et puis j’y mords
Des joues et des genoux
Sans remords ni renforts
D'acacias ou d'acajous...

J’y bois en majuscules
Sans pin ni particules
Lèvres roses enivrées
Figuiers, et groseilliers...

J'y murmure des délires
Des mots de l'arbre à myrrhe
Et des vers de lilas
Quatrains d’épicéas...

J'y savoure les rictus
Nés de l’eucalyptus
Et les fleurs de pommiers
Qui croulent sous les pieds...

J’y glisse avec doigté
Des rêves à l’envolée.
Aimé ; puis l’olivier
Se vêt, arbre fruitier...


 
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   Robot   
21/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Une vision du printemps qui sort des sentiers battus du thème.
L'entrée est forte, les images particulières apportent un plus à la poésie. La conclusion est peut-être un poil en dessous du reste.

Mes deux strophes préférées à cause des assonances originales... mais j'aime bien aussi les autres.

J’y bois en majuscules
Sans pin ni particules
Lèvres roses enivrées
Figuiers, et groseilliers...

J'y murmure des délires
Des mots de l'arbre à myrrhe
Et des vers de lilas
Quatrains d’épicéas...

   MioModus   
21/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Dans ce printemps où chaque brun d'herbe est différent à celui qui sait le contempler, votre poésie tend vers l'absolu clarté.

Il me semble que la poésie est comme une explication, mais qui n'explique rien. Elle est comme une science, elle est la seule science qui ne maltraite pas son objet. Peut-être parce qu'elle ne le traite pas en objet, justement.

Votre deuxième strophe est prodigieuse.

   Annick   
21/4/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
L'anaphore joue bien son rôle, celui d'imprimer l'idée et de garder l'élan tout au long du poème. Cette idée, c'est d'abord le plaisir des sens, comme besoin primaire : j'y mords, j'y bois, j'y savoure.
Les arbres de toutes les essences, ( acacias, acajous, figuiers, groseilliers, l'arbre à myrrhe, lilas, épicéas, eucalyptus, pommiers et enfin l'olivier), sont prétextes aux délires du poète. Des arbres détournés de leur fonction puisqu'ils sont avant tout métaphores :

"...J'y murmure des délires
Des mots de l'arbre à myrrhe
Et des vers de lilas
Quatrains d’épicéas...

J'y savoure les rictus
Nés de l’eucalyptus..."

Un dernier vers plein de promesses avec l'olivier porteur de fruits :

J’y glisse avec doigté
Des rêves à l’envolée.
Aimé ; puis l’olivier
Se vêt, arbre fruitier...

Un texte qui ne se livre pas à la première lecture car le narrateur est centré sur ses désirs et son univers si singulier.

De la poésie à revendre... Les belles allitérations tout au long du poème y sont aussi pour quelque chose !

   papipoete   
21/4/2018
bonjour dom
je vous avoue que votre plume écrivit ci-dessous un rébus, ( tel le petit train interlude de l'ORTF ) avec ses wagons déroulant des indices, sur une musique singulière .
Bien que je ne saisisse pas la subtilité de votre texte, je ne suis pas insensible à ses ornements, qui rutilent tout au lond de leurs 6 pieds !
Je ne cherche pas à décrypter votre message, mais son parchemin éblouira des lecteurs avertis, j'en suis persuadé !

   Lulu   
21/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Dom1,

Pour ma part, je n'ai pas trop aimé l'anaphore du fait de sa sonorité. "J'y" répété me semble désagréable à entendre en lecture... Cela dit, je n'ai rien contre l'emploi d'une anaphore pour l'effet d'insistance recherché, ou simplement le jeu des mots, mais peut-être aurais-je préféré lire "Je", plutôt que "J'y"... Le "Je" me semblant plus doux à l'oreille, mais alors, il aurait fallu préciser que c'était sous l'olivier...

Indépendamment de cela, j'ai aimé cette douce musique qui sonne au long de votre poème. J'ai imaginé cet olivier auprès duquel le narrateur s'adonne à des moments tranquilles en phase avec la nature.

Je n'ai pas de strophe préférée. Je les trouve toutes harmonieuses... à l'exception, bien sûr de ces fameux "J'y".

Bonne continuation.

   Anonyme   
21/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien
En ce qui me concerne, ce " J'y " répété m'a sensiblement gêné. J'ai renouvelé ma lecture en en faisant abstraction, de façon à mieux me concentrer sur les images.
Ce ressenti du printemps " sous l'olivier '' est bien exprimé.

J'ai plus apprécié le dernier quatrain.

   Vincendix   
22/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Dom 1
J'aime les arbres et les arbustes et j'apprécie ce petit poème qui les énonce de manière originale.
Vincent

   hersen   
22/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ode à l'arbre fruitier, ou arbre à essence, ou arbre à fleurs, j'aime bien ce poème verdoyant, j'aime l'attache du narrateur à son enfance, grimper aux arbres, qui e l'a fait ?
L'anaphore est pleut-être un peu trop "voyante", je ne la trouve pas bien intégrée au niveau du son.
mais j'ai apprécié que l'arbre soit le héros du poème !

Merci de cette lecture !

hersen

   Anonyme   
22/4/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le "J'y" n'est pas heureux, la sonorité résonne à l'oreille en son peu agréable, il écorche la lecture, alors que la suite des mots en bien plus harmonieuse.

Les arbres nous sont présentés de belle façon, livrant des images diverses et variées, paysages changeants, actions changeantes.
L'accord est bien équilibré entre ces deux "acteurs", astuce relation complice.

L'ensemble ne manque pas d'attraits.


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