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Poésie classique
Donaldo75 : Cha-cha-cha [Sélection GL]
 Publié le 07/09/19  -  20 commentaires  -  681 caractères  -  333 lectures    Autres textes du même auteur

Sábado noche fiebre.


Cha-cha-cha [Sélection GL]



Un petit cha-cha-cha pour préparer mes pas
Et me voilà déjà sur la piste cubaine,
L'ineffable Bella, ma danseuse foraine,
Émoustille en ola les spectateurs d'en bas.

J'attaque le mambo, les jambes en compas,
Tout d'abord en solo, bien serré dans ma gaine,
Évitant le veto d'une main souveraine,
Blessure à mon ego dans le meilleur des cas.

La musique promet une fête latine,
Des courbes et des monts excitent ma rétine,
La piste resplendit des couleurs rouge et noir.

Je lance le final et soulève ma brune,
La porte au firmament juste avant la tribune,
Ultime coup d'éclat de mon samedi soir.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
15/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un sonnet réjouissant, dansant et musical.
On peut le lire à plusieurs niveaux, au premier degré une bonne description de ce danseur approchant et entraînant "Bella" dans un cha-cha-cha digne de nom.
Mais aussi au second degré, les préliminaires et l'acte d'amour sur un rythme musical.
Les deux quatrains présentent chacun une même rime à l'hémistiche (je ne sais pas si ce procédé a un nom ni lequel) ce qui amplifie le rythme à l'oreille.

Bien pensé, bien conçu, pour moi.
Merci du partage,
Éclaircie

   Lebarde   
15/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Admirable sonnet d’une pureté classique rare!

J'entends la musique rythmée, chaude, langoureuse et lascive à la fois.
Je vois ces couleurs sombres, le rouge et le noir, des robes des chemises et des pantalons moulants sous les lampions de la piste de danse.
Je m'imprègne de l’ambiance sensuelle et festive de cette soirée cubaine.
Ce poème est magnifique de suggestivité , d’images superbes. On s’y croirait, tout y est.
Pas de faute, on entre, on est dans la danse , le lecteur frémit de plaisir et passe une merveilleuse soirée de fête.

C’est un vrai plaisir, je suis comblé.

Bravo à l’auteur ( e). Quel talent!

En EL

Lebarde aux anges.

   Miguel   
16/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est enlevé comme une danse : belle harmonie imitative. Ce texte vif et léger nous transporte dans la fête qu'il évoque et nous fait partager la jubilation de son personnage. On croit y être et le clin d'oeil de l'exergue et de la chute nous ramène bien des années en arrière, ce qui n'est pas pour me déplaire, et à ce film culte cher à nos jeunes coeurs d'alors. Un beau tableau, animé et coloré, auquel convient parfaitement la forme concise et gracieuse du sonnet. Bravo.

   Queribus   
20/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Tout d'abord, quelques petites remarques en ce qui concerne la forme: J'ai noté , entre autres:
-l'absence de consonnes d’appui dans les deux quatrains ( pas-bas-cas, cubaine-foraine-gaine)
-des rimes à l’hémistiche dans les deux quatrains: cha-cha-cha-déjà-Belle-holà, mambo-solo-veto-ego) mais peut-être est-ce voulu de votre part mais c'est tout de même fortement déconseillé dans un sonnet.. Ceci , la métrique est bien maitrisée avec une bonne connaissance des règles classiques.

Sur le fonds, j'ai trouvé votre texte, amusant et engendrant la bonne humeur, ce qui fait du bien par les temps qui courent.

En conclusion, hormis les petits détails (minimes) précités, j'ai passé un agréable moment à vous lire.

Bien à vous.

   Robot   
20/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Agréable samedi soir sur la piste de danse. Du vécu transcrit avec chaleur et poésie. On sent la fierté du cavalier, mais aussi son souci de ne pas dépasser les limites pour ne pas effaroucher.
Avec l'envolée finale on sent que cette soirée dansante va se terminer merveilleusement.

   LenineBosquet   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour !
Voilà un bon poème, le rythme coule, je n'ai pas senti d'accroches, de chevilles, d'inversions malheureuses ou de rimes forcées. Même la ponctuation est bonne.
Je trouve le titre un peu faible, je lui aurais préféré l'incipit.
J'ai bien aimé les "courbes et monts excitent ma rétine", j'aime aussi les formes latines.

   Annick   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce poème est dépaysant car il nous renvoie dans un autre temps et un autre lieu.
Ce que j'ai aimé, c'est bien sûr le rythme. Il est dansant et m'entraîne sur la piste.
Les rimes à la césure font merveille. Il est évident que les règles de la poésie classique devraient être révisées en l'honneur du Cha-cha-cha et du Mambo. Je suis certaine que Malherbe et Boileau seraient conquis... :-)))

Belle image que celle-ci :

"J'attaque le mambo, les jambes en compas,
Tout d'abord en solo, bien serré dans ma gaine..."

Merci pour ce joli moment de lecture.

   Davide   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Donaldo75,

On sent toute la fièvre du samedi soir dans ce poème.
Une belle peinture de danse cubaine, corps-à-corps exaltant le "rouge et [le] noir", les "jambes en compas", les "courbes et [les] monts" et un couple de danseurs incarnant magnifiquement le moment qui leur est offert, jusqu'au "coup d'éclat". L'agitation de la foule ("ola"), du début à la fin du spectacle, devient celle du lecteur.

J'ai bien aimé les rimes à l'hémistiche, et la forme classique, dont la rigueur participe au mouvement de danse. Un détail : le "voilà" (vers 2) n'est pas bien joli, ni pour le sens, ni pour répétition du son "a" : "voici" me paraît mieux convenir.

Cela dit, les danses latines (en particulier le mambo) utilisent à foison les syncopes et contretemps, ce que l'emploi d'une forme classique avec alexandrins manque d'illustrer. Il y a quelque chose de trop "régulier", de trop "carré" dans ce sonnet, qui détonne d'avec le rythme boitillant de ces danses outre-Atlantique.
Mais que l'auteur se rassure, son parti pris me satisfait amplement !

J'ai beaucoup aimé ce poème, pour sa belle écriture, pour son atmosphère, bien dépeinte, et pour la justesse de son expression dans la légèreté d'un sonnet.

Bravo ! Et merci du partage !

Davide

   Provencao   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"La musique promet une fête latine,
Des courbes et des monts excitent ma rétine,
La piste resplendit des couleurs rouge et noir."


En ce tercet prometteur, nous faut t-il alors penser la musique comme libératrice ? La musique, le rythme, la danse et la piste font signe vers la cadence.

Elle rend compatissable, persévérant, sensible, une courbe secrète et enfouie, un pas si familier qu’on ne le ressent plus.

Elle nous pénètre au rythme propre de l’être.
Par elle, c’est l’être qui frôle dans la danse

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Donaldo
quelques pas pour chauffer mes talons, quelques regards de braise de " l'ineffable Bella " et olé, c'est parti pour être le Roi de la piste !
NB un poème qui me rappelle mon frère ainé, danseur hors pair pour lequel bien des filles soupiraient, avant que leur tour vienne de se pendre à son cou ! Et moi, je le regardais... et j'en voulais à mes pauvres guiboles !
Le héros a les yeux qui brillent, avec toutes ces " courbes et monts " , mais il a " sa brune " dont les " courbes et monts " ne doivent pas déplaire au " maître-danseur " !
Je me souviens d'une noce gitane, où nous étions conviés par la mariée " pas gitane " ; on nous passa le mot : les filles vont danser et rouler des hanches, faire les yeux doux sur un décolleté diabolique ! surtout, ne les regardez pas ! elles ne sont pas pour vos yeux ! je me rappelle d'un moment très très embarrassant !
Si c'est toi cher poète, ce danseur , quelle chance tu as !
Moi, j'ai toujours regardé, admiré, parfois même jalousé ces gars " les jambes en compas "
le " classique " fait tourner les alexandrins comme valseuses au point d'être " sonnet "...

   Anonyme   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Un texte d'ambiance où je n'apprécie pas tellement toutes ces rimes
à l'hémistiche surtout pour du classique.

D'autres parts je ne crois pas que compas rime avec pas, toujours
en classique. Ils n'ont pas le même phonème dans mon dico de rimes.

Alors, peut-être est-ce voulu mais tout cela sent une fioriture
dont les vers se passeraient bien.

C'est pour toutes les danses, pratiquement, que l'on a les jambes en compas, pas juste pour le mambo.

Quelques vers intéressants :

Des courbes et des monts excitent ma rétine,
La piste resplendit des couleurs rouge et noir

entres autres.

Au final, un texte qui dépayse mais qui ne me convainc pas
avec toutes ses fioritures.

Je base mon propos par rapport à la catégorie du texte présentée.

   senglar   
7/9/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Donaldo75,


On ne peut que tout aimer dans ce sonnet magister... euh ! Magistral... y compris l'exergue exhortant

"Sabardo noche fiebre"

Du Samedi Soir la Fièvre !

où l'homme porte la gaine pour mieux soulever sa brune - à la brune évidemment - point exclamatif sur un point de bravoure ! Maestro, matamore et matador tout à la fois...

Pour ma part, Moi, je mate à mort tous ces acteurs du samedi soir dont je me sens le Baron, bien à l'abri ; là-haut, Ba'on au balcon, pas marron, un peu voyeur au jeu des marionnettistes, qui ai pris l'escalier pour visualiser tout cela de haut avec vue plongeante sur balconnets et bigarrée sur la piste de danse. Pas d'ascenseur ici - ;) - , seulement du génie où les génies eux-mêmes dansent en cadence. Ô Mickaël ! Que se lèvent les zombies ! Voilà Don qui se trémousse... se trémousse Bella au bal des pas retrouvés, réprouvés où s'éclatent les égos rétropouçant les "veto"...

La Cumparsita à la Paloma se marie. Buenos !

Adios !

Plus sensuel tu meurs !

Euh la langue la plus parlée dans le monde c'est pas l'Anglais, c'est l'Espagnol, il est temps de s'y mettre si on veut s'aimer demain les potes !

Olé !


Senglar
Envoûté
Diable ! Fenandez, Nana et Yglésias à son modeste niveau...
Et si vous voulez passer à l'étage supérieur. Ben y a qu'à demander à Donaldo75. Y vous rencardera :))) Placido Domingo...

Il a des allures de serpent ce mambo ! Serait-y pas un mamba... noire au féminin... Gaffe Senglar ! Le sanglier lui-même y succombe !... du mamba au mambo...

   Robot   
8/9/2019
Double com supprimé

   Anje   
8/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Moi qui ne danse pas, je soulève ma brune !
Et les bras en compas, du haut de la tribune
A la fin de chacune en criant vers le bas
C'est bien de la fortune à connaître les pas.

Vos rimes internes donnent à ce sonnet une musique particulière qui, à mon goût, sied au thème. C'est pourtant ce que l'on pourrait reprocher à ce poème classique mais ces allitérations de "a" ou "o" donnent presqu'à ces alexandrins un contre-rythme plus rapide, plus fête espagnole. Il y a de l'enthousiasme, de la passion dans ce poème et c'est cela que je ressens.

   Lulu   
8/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Donaldo,

J'ai d'abord été intriguée par le titre qui pourtant donnait le ton et le rythme… Je n'ai pas été déçue par ma lecture…

Faire vivre des pas au coeur d'une telle forme poétique, c'est juste superbe et, ici, à mon sens très réussi. On entendrait presque la musique alentours qui a été à la base de l'inspiration de ce texte. On entend, en tout cas, bien la musicalité des mots.

J'ai bien aimé "ma danseuse foraine" qui apporte une légèreté douce et complémentaire aux pas esquissés.

J'ai bien aimé, aussi, tout ce champ lexical autour des formes douces ou arrondies : "la piste cubaine" (je l'imagine circulaire, ne me demande pas pourquoi…) ; "ma danseuse foraine" (dans le mouvement circulaire aussi, du fait de l'adjectif) ; "ola" (le mouvement, encore…) ; "les jambes en compas" (la courbe, l'arrondi) ; "Des courbes et des monts" (nous sommes aussi comblés en tant que lecteurs) ; "soulève ma brune" (le mouvement encore qui fait écho à la danse, bien sûr, mais aussi à la douceur des lignes au coeur de la rigueur classique du poème).

En somme, une belle réalisation !

Merci du partage.

   emilia   
10/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bravo à vous pour ce sonnet classique qui vibre au rythme endiablé d’un émoustillant « Cha-cha-cha »… en temps et contretemps qui se dansent en miroir, offrant une belle complicité avec le ou la partenaire et qui mérite une « Ola » ! Merci pour cette belle ambiance festive…

   BernardG   
11/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quelques petits ressentis qui ne sont en aucun cas des critiques....
L'adjectif "ineffable" me paraît peu adapté à l'ensemble.
L'ambiance - latina - est particulièrement bien rendue.
J'ai hésité entre "bien" et "beaucoup" à cause du derniers vers, qui ne synthétise pas assez, à mon sens, l'ensemble de l'oeuvre.....Ce qui est particulièrement important dans le sonnet.

   hersen   
12/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Alors comme ça, on danse ?

l'ambiance est bien rendu et la personnalité de "latino" aussi.

la rime à la césure dans les quatrains empêchent peut-être un rythme où on se sentirait plus dégourdi, surtout au niveau de nos petits pieds de lecteur, en lisant.

Les tercets, s'ils offrent une belle coupure avec les quatrains, auraient pu être un poil plus enlevées, mais bon, c'est vrai que c'est déjà pas mal comme coup d'éclat pour notre personnage !

donc, résumons : un texte qui vaut par son ambiance, mais tu pouvais pousser un peu plus.
Non ? bon tant pis :)))

De toute façon, je ne sais pas danser.

Merci pour la danse !

   Vincendix   
13/9/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Donaldo,
Un sonnet dansant olé olé, tout en rythme espano-antillais.
Je vois Bella et sa cambrure suggestive, ses courbes et ses mots qui n'excitent pas seulement la rétine, je vois son cavalier la soulever dans les airs... attention à la chute!
Un peu comme d'autres lecteurs, les rimes "intérieures" me plaisent moins que l'ensemble.
Vincent

   Cristale   
14/9/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Donaldo,

Ecrit, chanté, dansé l'essentiel est de sonnet juste et là ça bouge, c'est rythmé, cadencé, tout cha-cha-cha en somme.

Tant qu'à faire, l'auteur aurait pu continuer en jouant des rimes internes (une série de trois i, une autre de trois u, par exemple) aux hémistiches des tercets. Sans doute la méthode n'est-elle pas fidèle aux moeurs classiques du sonnet mais j'avoue qu'un peu de fantaisie et d'audace ne sont pas pour me déplaire.

J'aime le punch de l'ensemble.

Merci pour le partage,
Cristale
qui s'en va au bal danser le cha-cha-cha- (on est samedi soir donc...)


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