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Poésie néo-classique
Doumia : Découverte
 Publié le 12/11/08  -  7 commentaires  -  930 caractères  -  44 lectures    Autres textes du même auteur

Tendre révélation.


Découverte



Comme une vague qui ondoie
Et danse au champ de blé,
Comme le son d’un clocher
Dans la brume d’un songe,
Comme le chant de l’oiseau
Que le chagrin prolonge,
Comme ce bouton de rose
Un doux soir de printemps,
Ton souvenir se pose
S’étire… empire… surprend.

Comme ces mots ambigus
Glissés du bout des lèvres,
Comme cette flamme tendue
Dans un moment de fièvre,
Le souffle de ton nom
Crépite en mon esprit,
Dès le lever du jour
Jusqu’au bout de ma nuit,
Au creux même de l’amour,
Ton nom miroite… et luit,

Se coule, se confond
Avec mon cœur qui flanche,
Qui frissonne et qui fond
En rêvant d’une chance,
Je le goûte lentement,
Épelant chaque lettre,
Je le mâche tendrement
M’en repais, m’en pénètre
Sans que ce soit permis,
Et je me love en lui.



 
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   Anonyme   
12/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé, j'ai trouvé ça beau.
Ca a des accents de poésie classique, dans la structure des phrases notamment, mais je comprends que tu aies souhaité conservé ta liberté de faire des vers de longueurs inégales.
C'est assez dense, mais les images prennent le temps de s'épanouir, tu leur donnes au moins deux vers en général.
J'ai apprécié les chutes à la fin de chaque strophe également, la fin de la deuxième restant ma préférée.
Je regrette juste l'avant-dernier vers de la dernière strophe, banal, nul j'allais dire, par rapport au reste j'entends, qui a brisé mon élan et 'ma ainsi empêché de goûter pleinement à ce texte.

   Anonyme   
12/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
C'est très plaisant à lire, bien que dense.

Mais les images s'écoulent tranquillement et le texte suit son propre rythme que l'on est obligé d'adopter.

Je trouve la dernière strophe moins réussie que les deux première, les images moins fortes, les deux derniers vers un peu léger.

Mais c'est bon à lire quand même, on est au chaud dans ton poème Doumia et ça c'est important.

   TITEFEE   
12/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
LECture fluide comme une vague. On se met en haut de la crête et l'on se laisse bercer par les mots, les images, les couleurs
Il est vrai que la dernière strophe aurait pu être un peu plus étoffée, mais il n'est pas facile parfois d'exprimer "ce qui n'est pas permis"
En tous les cas, lorsque j'aime j'enregistre et j'espère que tu vas retrouver ton poème tel que tu voulais nous l'offrir

http://sd3.archive-host.com/membres/up/1086141494/decouverteDOUMIA.mp3

   Anonyme   
14/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Joli paradoxe entre en rêvant d'une chance et plus loin sans que ce soit permis.

Queque chose de très doux, un peu carnivore aussi ,{lettrivore} serait plus juste...

Beaucoup de non-dit dans ce poème très musical qui se murmure du bout des mots, comme il semble s'être écrit du bout des doux tout en tendre douleur, douceur?

Pas mal du tout...

J'ai cheché une piste pour touver le prénom, mais rien d'autre que les questions. Chouette lecture

   lotus   
27/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai retenu mon souffle du début à la fin...quel délice!

   Flupke   
2/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme tout cela est bien dit, bien exprimé !!!
Tout est intérieur, invisible, dans ce délicieux (?) ou plutôt déléctable tourment.
C'est vraiment très joli. Bravo !

   Anonyme   
11/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème vous prend par la main et vous guide sur le chemin de son émotion en toute simplicité et avec beaucoup d'élégance surtout dans les deux premières strophes, j'ai moins accroché avec la dernière, mais elle garde un certain rythme, mais je la trouve bien moins harmonieuse sans doute les mots "je le goûte, mâche, m'en repais, je me love" des sonorités, des images peu agréables et puis ce "love", qui gâche tout ...

Mais je reste quand même sur une bonne impression d'ensemble, avec ces deux première strophes, qui nous font partager ce ressenti troublé et troublant, et je retiendrai :

" Dès le lever du jour
Jusqu’au bout de ma nuit,
Au creux même de l’amour,
Ton nom miroite… et luit, "


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