Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Ecaterin : Menuet des Mondes
 Publié le 03/12/07  -  3 commentaires  -  1800 caractères  -  5 lectures    Autres textes du même auteur

Poème sur ma vision de l'Homme.


Menuet des Mondes



La brume se lève enfin,
Pour partir errer dans les confins,
D’un monde vide et décharné,
Sans plus personne pour l’aimer.

Ô Puissances du Monde,
Pourquoi avoir attendu qu’il explose ?
Les Peuples fuient, courent,
Devant un ciel devenu si lourd.

Pourquoi l’Homme a-t-il chu ?
Pourquoi ne pas plus tôt l’avoir vu ?
Où est passé ce cœur,
Qui battait sans haine et peur ?

Notre si douce, Mère la Terre,
Ne communie plus avec le Ciel, notre Père.
La nuit ne brille plus de milles feux,
Balayée par de terribles aveux.

Ô Puissances du monde,
Pourquoi ne jouez-vous pas votre Ode,
Pour que renaisse le Monde,
Et que réapparaisse l’Aube ?

L’Homme a péché,
Et dans sa déchéance a sombré.
Mais l’heure est venue,
De lui tendre une main plus que bienvenue.

Toi, Homme qui fuis devant ton châtiment,
Entends la juste sentence des Puissants.
Que ton front touche le sol,
Pour que face à Eux ta beauté ne s’étiole.

Ô Puissances du Monde,
À présent l’Être si immonde,
Se tient à genoux,
Tremblant devant votre courroux.

Jamais plus l’Homme ne sera heureux,
Tant que son cœur sera haineux.
Jamais plus l’Homme ne sourira,
Tant que son cœur pourrira.

Entendez cette sentence qui monte,
Vous, Peuples des Mondes.
Qu’à jamais votre cœur soit tourné,
Vers les Puissances mutilées.

Regardez votre œuvre,
Vous déchéance des mondes.
Les Aimants sont partis,
Laissant vos races dans l’oubli.

Mais un espoir surgira,
Quand de nouveau notre Mère appellera,
Ces enfants tant aimés,
Surgissant d’un passé éloigné.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   clementine   
3/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je trouve ton poème sombre, sobre et très beau, d'autant que la fin laisse une place à l'espoir.

   nico84   
3/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai aimé la fin de ton poéme à part le dernier couplet, je pense que la chance de l'homme est passé et qu'il n'y a auucn espoir mais ca c'est mon point de vue, je ne vais pas réécrire ton poéme.

J'ai aimé ton point de vue, tu as bien décrit le bourbier dans le quel l'homme s'enfonce chaque jour bravo à toi et merci.

   Lotier   
12/1/2023
Un poème de questionnement, de constat, d'invocation voire de prophétie, adressés aux Puissances du Monde, entités mystérieuses autant que silencieuses, aux Aimants mystérieux, à la Terre Mère shamanique.
Il y a là tous les éléments d'une théologie qui balance entre l'eschatologie et le nouvel Âge.
Sentira la palpitation poétique toute personne émue par les portes entrouvertes. La forme pourrait aussi l'être avec le soutien d'une mélodie et d'une scansion adaptée, mais, tel quel, ce poème n'entame pas mon vieux cuir.


Oniris Copyright © 2007-2023