|
|
Lebarde
5/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
On me présente un poème en classique, ma première démarche est de vérifier s'il en respecte les règles de base, sachant très bien qu'il n'y a aucune obligation ni honte, à écrire en néo ou contemporain qui sont des catégories reconnues et tout à fait recevables.
Si les vers ont bien tous douze syllabes, sauf un qu'une possible diérèse rend bancal, les rimes qui oublient l'alternance féminine/masculine sont trop souvent fautives ( alibi/vie, carResses/ laisse, envie/sali etc...). Pour en finir sur la forme, on regrettera les e non élidés particulièrement inacceptables à l'hémistiche, Dommage. Concernant le fond, j'ai eu du mal à suivre le fil rouge du sujet mal servi par un propos souvent confus et alambiqué. Devrais-je relire une 4ème ou 5ème fois? Peut-être car je n'arrive pas bien à me laisser convaincre, "Sous le ciel bleu azur" qui aurait pourtant dû me séduire après ces longues semaines de pluies et de brouillards tenaces! Dommage, mon appréciation vous paraitra sans doute injustement sévère, je suis désolé. A une prochaine fois. |
Cyrill
14/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Un poème qui s’appuie sur le thème de la rupture conjugale mais qui ne se contente pas du trivial de la chose.
Si le premier quatrain commence assez prosaïquement, je trouve le 3e quatrain excellent et sort tout à fait de l'ordinaire. Le locuteur sort de ses gonds, sort également du sujet pour prendre une tournure plus universelle. Ça fait beaucoup de sorties... Grâce à ce quatrain-pivot, le poème me semble très équilibré dans ce qu'il tient de propos, à la fois amers et lucides, et ce qu’ils déploie d’images. Quelques aphorismes émaillent un propos qui se cherche une certaine sagesse au milieu de la débâcle sentimentale. Un poème tonal et incisif, et cadencé. Une évidente modernité dans l’expression et le registre langagier joue en faveur de sa non-conformité aux règles de la catégorie classique. Bravo ! |
papipoete
21/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
|
bonjour Egeiro
j'ai regardé le ciel pour un dernier adieu...j'ai eu le tiens qui me tue, me torture, je ne peux survivre au souvenir de nous-deux, te savoir dans d'autres bras je regarde une dernière fois le ciel, mes yeux déjà sont mourants... NB un texte joliment écrit ( trop bien peut-être ? ) pour évoquer cet orage, ce séisme qui abat la montagne de nos tendres promesses, défonce ce chemin où heureux nous allions promener. Mais on guérit de tout ; le temps efface l'ardoise, et un jour on se prend à regarder la glace, réajuster une cravate, repartir à l'aventure... mais ça pique, ça écorche, mais toute plaie se referme, avec le temps, avec le temps va, tout s'en va la 4e strophe a ma préférence ; elle me rappelle MOI, lorsque j'étais jaloux du voisin qui chantait à tue-tête toute la journée, alors que moi... c'est bien écrit mais avec trop d'emphase selon mon goût, pour crier la douleur. techniquement, les assonances ne sont point rimes... |
Boutet
21/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Je crois comprendre que cet écrit fut présenté en classique Bon il y a beaucoup d'erreurs mais j'ai cependant apprécié le thème proposé et la fluidité à la lecture
Je regarde le ciel un peu plus chaque jour Enivré sous la pluie décrassant les impasses, Martyr de faux-semblants, de miracles sans classe. Prier, jurer, mentir, la reine abat la tour. Ce passage a ma préférence. |
Provencao
21/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour Egeiro et bienvenue,
J'ai bien aimé cette émotion en votre poésie qui nous offre ce pouvoir de désadaptation, avec un concept très particulier du langage usité Un langage un tant soit peu désautomatisé: "D'un soupir, d'un sourire, aux joies de nos caresses Le vent nous déshabille et malheureux nous laisse, Il n'est pas de mystère aux confins de l'envie Que le temps délabré ne puisse avoir sali" Au plaisir de vous lire Cordialement |
BlaseSaintLuc
22/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
Courage, Egeiro, le classique est dur à atteindre tant, il est exigeant de règles et de contraintes.
Ici, on passe à côté, c'est dommage, ça m'arrive tout le temps ! De bonnes idées, on a du mal sois même à voir que notre petite musique et parsemée de fausse notes, c'est ainsi. Pas toujours cohérent, pas toujours lisible ça demande un peu plus d'ordres, il est question d'un amour qui n'a pas résisté au temps qui passe, mais c'est très brouillons. Exemple : "Le temps s'est abîmé dans le flou de la vie." La formule est jolie, mais un peu vide de sens. |
SaintEmoi
22/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Bonjour Egeiro,
Si je m'autorise du bout des doigts à être en partie d'accord avec les réserves des autres lecteurs, la fluidité de la lecture et le thème m'ont apporté un vrai plaisir. Peut-être auraient-ils aimé moins de généralité, fort joliment écrites d'ailleurs, et plus de prosaïque, le sel gourmand de la littérature. Merci pour ce partage. |
Anonyme
27/2/2025
|
Bonjour,
Je lis et relis à plusieurs reprises ce poème sans y comprendre grand chose. Entendons-nous, la poésie peut et même souvent doit se permettre l'abstraction et l'esquive des propositions du langage courant, ce n'est pas discutable. Ce qui me gêne dans cette lecture répétée est que je n'arrive pas à mettre un sens à bien des propositions. Exemple: "De ces adieux soudains qu'on voudrait alibi En miettes décorées d'impossibles aveux," Je ne décode pas le sens d'adieux qui seraient ou que l'on voudrait "alibi" (mais alibi de quoi?) ni ce qui suit à savoir ces miettes (mais des miettes de quoi?) et pourquoi décorées d'aveux ? Idem pour ce qui suit : "Martyr de faux-semblants, de miracles sans classe." J'ai le sentiment que l'on a ici posé des mots pour servir la rime bien plus que pour servir le sens. Je préfère ne pas noter pour ne pas nuire à l'appréciation globale de ce poème mais il représente ce qui me gêne en poésie à savoir l'usage de la rime pour elle-même. Merci pour ce poème et désolée de ne pas en pénétrer le sens en dépit de l'explication indiquant "poème de rupture" |