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| Lunar-K
6/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte magnifique sur le symbolisme du langage et de la poésie. Un texte profond, beau et imagé qui révèle la difficulté d'écrire, la résistance de la plume face à la volonté du poète, à son désir, à "l'envie d'écrire l'amour" qui reste comme "coincée entre deux rêves".
J'ai beaucoup aimé ce dont ce poème parle, de même que la façon dont il en parle. Les mots sont judicieusement choisis et assemblés, de sorte que "leur voile" ne soit ni trop opaque ni transparent à l'excès. Pas grand chose à ajouter : j'aime ! |
| Lunastrelle
9/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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On se laisse porter, bercer par ces mots bien communs, mais qui semble venir un peu d'ailleurs... Un effet d'infini-univers qui s'illustre bien. Une lumière intérieur est perceptible aussi, surtout vers le milieu du texte, en fait, à ce passage:
"Plongées au centre d'eux, les ébauches d'un corps, l'envie d'un personnage, le rauque d'un effort. L'aveu en descriptif du moindre des retours attendus aux devants des affres offerts d'amour." Juste une remarque: "Les mains se frôlent accrochent et corsent l'atmosphère et le ton. Les riens s'immolent fêlant l'écorce du dernier horizon." Je l'aurais bien répété plusieurs fois... Cela se serait bien marié... |
| Anonyme
10/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Beau texte qui m'a très vite séduit, avec ses belles images et sa force de conviction. Le champ lexical est bien choisi ; je relève en particulier : "On ne vit pas d'amour mais l'envie de l'écrire respire à nouveau...". Merci pour cette lecture.
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| Anonyme
20/3/2011
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Je trouve le poème inégal, avec de belles envolées et à d'autres moments des lourdeurs.
Parmi ce qui m'a plu : "Les mains se frôlent (...) tendres.", et les trois derniers vers dont j'ai aimé l'espiègle solennité (eh oui !). En revanche, la partie "Derrière le voile (...) artifice" m'a semblé lourde et non exempte de clichés ou de formules laides : "charmant sourire", "attendus aux devants des affres", "Écrivain filmographe" par exemple. Les "vents perdus d'apercevoir le mur", quant à eux, m'ont paru burlesques ; comment des vents peuvent-ils apercevoir un mur ? |
| ristretto
20/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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un poème qui charme par son humanité.
fragile "écorche mes frontières" j'aime beaucoup le final, surtout "insolente" ..si juste. merci |
| Lapsus
30/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une poursuite de l'être et de l'amour au travers ou au-delà de l'art ? Le texte est fort et ne se laisse pas pénétrer facilement.
Le dernier tercet est superbe : "On ne vit pas d'amour mais l'envie de l'écrire respire à nos aurores, succombe bruyamment parmi nos derniers jours, et murmure insolente coincée entre deux rêves." Une quête à jamais inachevée, un désir jamais éteint tout à fait. Ce texte est construit principalement sur une base d'alexandrins, si l'on excepte l'élision du e revendiquée comme naturelle. C'est ce qui confère la musicalité si particulière de ces vers, cette noblesse détachée et cette tenue du souffle. Oui, amis libristes, grattez un peu, la technique classique n'est jamais loin dans les beaux textes. |
| David
1/4/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Eileen,
C'est assez léger pour un poème sentimental, sans excès d'adjectifs et avec un rythme varié, depuis les parenthèses du début, des jeux de vers courts ou longs, avant de suivre, sur cinq strophes, une mesures plus courantes, tout en ménageant la fin... un atterrissage, Icare avait sortis les patins. J'ai du mal avec un vers quand même : "attendus aux devants des affres offertes d'amour" L'allitération ne me semble pas du tout heureuse, et une fois le charme brisé, je me retrouve à me demander que peut vouloir dire : "Écrivain filmographe" Pour un écrivain, ça me semble redondant, comme s'il était écrit "écrivain mythomane" un peu, mais ça veut peut-être mettre en avant une écriture particulièrement imagée ou cinématographique. "Vivre l'espoir à mots (d'une unique lectrice)" Vous n'avez pas osé "aux mots" pour l'assonance ? Mais ce compromis me laisse un vide, une avec "à mort" comme par exemple : Vivre l'espoir à mots reçus d'une lectrice aurait pu accompagner cette étrange association, pas très parlante littéralement je trouve. |
| Lotier
3/5/2014
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Bonsoir Eileen,
« Sais-tu seulement où va mon univers ? » Le narrateur pose la question d'emblée, dont il ne connaît pas lui-même, bien sûr, la réponse. C'est cette avancée chaotique dans l'univers des mots qui m'a tiré en avant. Le « tu » a quelque chose de schizophrène. Les visions s'enchaînent en un laisser-aller créatif. Il y a un parfum d'écriture automatique et je m'y sens bien. À vous lire, Lotier |
| Anonyme
25/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai fait plusieurs lecture de ce poème très dense en réflexion et émotion, surtout lorsqu'on cherche à donner aux mots, ils sont le reflet de nos émotions profondes réelles ou irréelles.
" « Sais-tu seulement où va mon univers ? Sais-tu où il s'arrête ? " Nous voilà interpellé, maintenant il est bien difficile de vouloir ici développer plus avant cette question, cela serait un bavardage fait de mots qui tenteraient de dire sans dire, chacun ayant sa vérité. Les mots savent jouer avec agilité, et bien souvent s'enrober d'un mystère, ils savent être clairs mais aussi obscurs. Poème à la forme fluide, qui se lit et se relit avec plaisir, car les mots s'expriment, et ne lassent jamais, ils sont très parlants. Au fur et à mesure, je m'attache au phrasé de ce texte, qui me fait m'interroger. J'en retiendrai cette strophe : " Il y a de la magie dans les courbes et virages des erreurs et des vies qu'on laisse déborder ; de la poudre d'étoiles tombée de ces images projetées malgré soi, sentiments éclatés. " |
