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Poésie libre
Eloaire : Nocturne [Sélection GL]
 Publié le 08/09/23  -  8 commentaires  -  484 caractères  -  157 lectures    Autres textes du même auteur

C'est quand la nuit des étoiles filantes ?


Nocturne [Sélection GL]



C'est quand la nuit des étoiles filantes ?
Celle où l'on peut s'envoler,
tout oublier,
plonger au puits noir inversé,
s'enfoncer vers le haut,
ouvrir la bouche au néant
pour raconter son histoire
et les yeux pétillants
regarder en arrière.

C'est où les îles vierges ?
Les sourires vrais
et les rêves réels,
les eaux qui s'enfoncent vers le ciel.

Et pourquoi cette lassitude à l'instant où l'on veut parler ?


 
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   Robot   
22/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un texte ou l'utopie se révèle l'essence même de la poésie.
La recherche d'une réalité à l'intérieur de l'imaginaire et comme un regret dans le vers final: le découragement de ne pouvoir exprimer complétement ce qui est ressenti

   Eki   
23/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Voici un nocturne de bel éclat, les mots y rayonnent comme un plein jour de soleil.

Les étoiles, filantes ou pas, font toujours rêver...
C'est un sujet délicat une étoile, porteuse de tous les voeux.

Le poète nous porte au-dessus de la mêlée mais le dernier vers semble nous reposer sur terre.

Apesanteur/pesanteur, envol/néant se font, se défont...

Miroir inversé...

Tout en délicatesse ce poème, j'aurais aimé qu'il soit plus long pour ne plus descendre du manège...

   Ornicar   
26/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Oui, c'est vrai ! C'est quand la nuit des étoiles filantes ?
J'aime cette entame marquée d'une impatience exacerbée, presque enfantine, un peu immature du genre : c'est quand qu'on arrive ?
Mais beaucoup plus noble dans son contenu et ses attentes.

Je sens dans ces vers une fièvre, une révolte, le chant revendicatif d'un désir fou, infini, qui voulant se libérer d'une rationalité triviale, s'exprime ici dans l'urgence (vers courts, texte court) et le fait savoir.

Les images utilisent volontiers la figure de l'oxymore, bousculant les lois élémentaires de la physique, soumettant cette dernière aux seuls désir et volontés du narrateur ("plonger au puit noir inversé, s'enfoncer vers le haut, les rêves réels"), quand, se sentant à l'étroit et n'ayant pas trouvé l'objet de sa quête première, il part alors à la recherche de mondes inconnus : "C'est où les îles vierges ?". Est-ce le signe de la poésie ?

Je ne sais, mais j'ai aimé ce poème brûlant d'un feu intérieur. Seule réserve, le dernier vers que j'aurais mieux vu écrit à la première personne, "je" plutôt que "on".

   papipoete   
8/9/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Eloaire
Sur les chemins bornés de trous où s'envoler, prendre l'échelle pour marcher à plat, et sauter jusqu'au fond du plafond, fixer le regard derrière ses orbites...
à ce moment-là, ouvrez les yeux ! vous y êtes ; sur une plage sans dinosaure, faites un pas ( un petit pas pour l'homme, mais... )
NB un tableau surréaliste qu'eut peint Salvator, mettant du feu à l'eau, cuisant au four des explosifs, dessinant deux amoureux de Peynet, allumant la mèche du monde sur Terre
C'est farfelu, mais l'aboutissement d'un rêve...

   Quistero   
8/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Je trouve que le poème rayonne par sa simplicité, sa presque pureté mais que son format court, trop court à mon sens, « nuit » à l’idée de percussion que l’on attend dans ce genre de gabarit. Merci.

   Damy   
10/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un état bipolaire qui lasse, c'est sûr, dans un pôle comme dans l'autre mais qui laisse quelques moments répit où l'on peut devenir poète.

Merci Eloaire

   Pouet   
14/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Slt,

je reviens sur ce poème qui m'avait paru un peu simpliste dans l'expression en première lecture, sauf que j'avais lu trop vite et plus je le lis plus je lui trouve une profondeur, une ouverture. Il exerce sur moi une attraction certaine. Le thème me fait penser à de la dépression ou à de la mélancolie. Il est question de survie et d'acceptation selon moi.

"plonger au puits noir inversé,
s'enfoncer vers le haut,
ouvrir la bouche au néant
pour raconter son histoire
et les yeux pétillants
regarder en arrière."

Cela me fait penser à une sorte de psychanalyse, mais ce n'est peut-être pas du tout cela. En tout cas je trouve le passage que je cite est très réussi nous offrant une simplicité dans le bon sens du terme poétique.

J'ai aussi beaucoup aimé par la suite ces eaux qui s'enfoncent vers le ciel En forme d'espoir à naître ou à re être.

J'ai bien fait de relire plusieurs fois ce texte car il m'a vraiment bien parlé, peut-être une question de temporalité.

Au plaisir

   Ombhre   
26/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Eloaire,

un poème un peu surréaliste, très visuel et qui m'a fait voyager. Et les voyages en irréalité sont ceux que je préfère. Avec ce regret qui imprègne tout le texte: il est où le bonheur, il est où ? Et cette (presque) incapacité à l'exprimer réellement, totalement. La lassitude sans doute qui explique pourquoi ce (beau) poème est aussi court. Et j'avoue préférer les poèmes assez courts.
Merci pour ce beat partage.
Ombhre


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