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Poésie contemporaine
embellie : Quand le ciel bas et lourd… d’air de terre et de feu [concours]
 Publié le 28/09/23  -  6 commentaires  -  1079 caractères  -  165 lectures    Autres textes du même auteur

Participation au concours de poésie n° 34.


Quand le ciel bas et lourd… d’air de terre et de feu [concours]



Ce texte est une participation au concours n°34 : De l'un à l'autre
(informations sur ce concours).





Quand le ciel bas et lourd comme un mauvais présage
Menace d’inonder notre beau paysage,
Si la pluie vient nous voir, qu’elle soit passagère !
À cet effet je lance une folle prière :

« Ô toi, grand Jupiter, père et maître des dieux,
Protège notre monde si précaire et si vieux.
Éole, mon ami, veux-tu bien te calmer ?
Battues par toi les nues ne cessent de pleurer !

Soleil, mon beau soleil, tu parais oublier
Le rôle que pour nous tu te dois de jouer.
Un clin d’œil de ta part serait le bienvenu
Pour redonner au ciel son visage connu. »

Alors dociles, obéissants, un à un les nuages
Devraient penser à fuir, emportant leurs bagages…
Mais si j’ai prononcé sans résultats ce vœu
Bannis soient tous les dieux, d’air de terre et de feu.


 
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   Lebarde   
6/9/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Les contraintes du concours, bien respectées, conduisent dans ce poème et vous n’êtes pas le seul, à parler de la pluie et du beau temps. Le propos en forme d’incantation et de prière s’en sort assez bien et est tout à fait dans les préoccupations du moment.

Par contre, ce poème présenté dans la catégorie classique faillit à plusieurs de ses règles de base:
- vers bancals pour au moins deux d’entre eux,
- césures pas toujours bien assurées à l’hémistiche,
- e non élidés ( pluie/vient…)
- hiatus ici ou là…
Ce qui est dommageable surtout en concours et risque d’être préjudiciable.

Dommage dommage
Bonne chance néanmoins pour la suite.

Lebarde

   papipoete   
12/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
classique
Quand le ciel bas et lourd... nous fait craindre le pire, qu'il nous tombe sur la tête accompagné par un vent de tempête ; et, de compter sous les ruines victimes humaines ; troupeaux décimés ; maisons et constructions par terre...
Oh, grand Manitou ; toi qui décides de ceci ou cela, nous t'implorons...
NB votre texte sort alors que le Maroc vit le pire cataclysme après celui d'Agadir ; et l'on retrouve tous ces effets dévastateurs, quand notre planète rue, se met en colère.
Le soleil pouvant se contenter de nous réchauffer, faire pousser les semailles...
La pluie elle, d'apaiser la soif des hommes, et faire couler tranquille un fleuve...
Le vent lui, de sécher une inondation naturelle, de pousser les voiles d'un navire redevenu écologique...
Mais non, les éléments devenus fous n'en font qu'à leur tête, furieusement !
Votre thème fut souvent versifié ( moi-même en son temps )
Vous dûtes écrire ces lignes... jadis ? ou bien dans une contrée que le soleil oublie de visiter ? ( en France métropolitaine, canicule cet été, depuis Juin et toujours ce mardi de Septembre ! )
Le second quatrain a ma préférence.
le 6e vers mesure 13 pieds
le 13e... 15 pieds
ciao classique !
papipoète

   Donaldo75   
15/9/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
J’ai trouvé ce poème sympa ; il respecte les contraintes du concours tout en restant authentique c’est-à-dire autoporteur dans son thème et la manière de l’exposer. J’aime également bien sa tonalité presque joviale et ce côté presque récréatif. Il ne se prend pas la tête et encore moins celle du lecteur. En cela, malgré une prosodie classique un tantinet malmenée, il m’a laissé une bonne impression de lecture.

   fanny   
28/9/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Il en a été question ici il n'y a pas si longtemps, entre quelles mains sont les choix, les responsabilités, celles des dieux ou celles des hommes ?
Vous êtes tolérant.te avec vos semblables et leur évitez une accusation directe, mais le poème tend néanmoins à souligner que les humains prient plus qu'ils n'agissent, ce qui manifestement ne suffit pas.

Gaïa est certainement en mesure de donner une réponse à nos prières, une réponse d'eau, de terre et de feu qui risque de manquer cruellement de poésie et d'être très éloignée de la douceur et de la bienveillance de votre écriture.

Bonne journée à vous.

   Robot   
28/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Cette supplique aux dieux aux astres et aux éléments fait écho aux bouleversements climatiques.
Mais implorer ne peut être suffisant si l'humanité attend l'intervention extérieure plutôt que d'agir.
Le poème expose clairement la situation dans une expression agréable mais que j'aurais aimé plus imagée.

   Cristale   
29/9/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Les menaces d'intempéries évoquées dans ce poème ne sont pas sans rappeler les inondations catastrophiques qui ont eu lieu dans certaines régions de France et d'ailleurs.
Les rimes suivies donnent un petit air pesant comme le ciel à l'ensemble du discours sans le desservir mais au contraire en l'appuyant.
Le narrateur implore, les victimes déplorent, le ciel pleure.
La nature dirait à l'humain : "aide toi le ciel t'aidera"
Une prière sur un ton badin adressée aux forces célestes, un regard presqu'enfantin avec ce dernier vers qui menace: j'imagine l'index levé qui dit "gare à vous les dieux si vous n'obéissez pas".


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