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Poésie contemporaine
emilia : La toile imaginaire...
 Publié le 17/06/16  -  18 commentaires  -  3210 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Prendre encore le temps de rêver en regardant danser les nuages alors qu'ils restent le plus souvent si désespérément immobiles "ces beaux, ces merveilleux nuages"…


La toile imaginaire...



Un grand nuage blanc,
ddddddddddddécharpe satinée,
dddddddddddddds’emmêle vaporeux
ddddddddddddddddpuis file sous le vent,

dddddddddddddddddddddtout en se dispersant, s’ é. t. i. r. a. n. t, s’élevant,

ddddddddddddddddddddddddpour fondre dans l’azur,
ddddddddddddddddddddddddddétrange destinée,
ddddddddddddddddddddddddddddtelle
ddddddddddddddddddddddddddddddune
ddddddddddddddddddddddddddddddddouce
ddddddddddddddddddddddddddddddddécume
dddddddddddddddddddddddddddddddddéclose
dddddddddddddddddddddddddddddddddden
dddddddddddddddddddddddddddddddddddmatinée ;

dddddddddddddddddddddddddddddddddddle promeneur captif
ddddddddddiddddddddddddddddddddddddabrité sous l’auvent,
dddddddddddddiddddddddddddddddddddde son regard songeur,
ddddddddddddiiddddddddddddddddddd admire bien souvent,
dddddddiddddiddddddidddddddddddddyeux fixés vers le ciel,
dddddddddddidddddddddddddddddddcette danse obstinée :

ddddddddddiddidddddddddddddddvrai spectacle mouvant
ddddddddddiddddddddddddddddd’un ballet de coton
ddddddddidddddddddddddddd et volants à froufrous
ddddddddddddddddddddddddrehaussés d’un feston ;

dddddddddddddddddddddrencontre aléatoire,

ddddddddddddddddddaquarelle éphémère,

ddddddddddddddla toile imaginaire agréable
dddddddddddagredddddddddddddddddddà tracer

dddddddiddse dissipe aussitôt sans crainte
dddddddddddadddddddddddddddddddddd’effacer
ddididdla
ddiddiddiddcéleste
dddcelieistediiddiddarabesque
dddcieleariabesquestediddidd issue
dddddicelearaissuebesquestediddiddd’une
ddddddcelearaissd'uneuebesquestediddiddchimère…


 
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   papipoete   
25/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Qui sait observer les nuages, et dessiner sur la toile du ciel une oeuvre éphémère, peut se prétendre poète .
Vous êtes ce peintre des mots, et nuancez naturellement les teintes, les matières pour faire rêver, celui qui ne voit pas !
Votre panorama est agréable à la vue, à la lecture, avec entre autres les 5 premiers vers .
Votre dessin aussi est remarquable ; bravo l'artiste !
papipoète

   MissNeko   
26/5/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Très belle poésie ! J'ai aimé la forme et le fond.
Coup de cœur pour :
Vrai spectacle mouvant
D'un ballet de coton
Et volants à froufrous
Rehaussés d'un feston

Et enfin : la céleste arabesque issue d'une chimère : superbe.
Merci pour ce doux et cotonneux moment qui donne envie de s'allonger dans l'herbe et regarder le ciel.

   Anonyme   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

J'aime bien la présentation de ce joli texte nuageux.

Telle une douce écume éclose en matinée : un alexandrin magnifique
en pointillé.
Un deuxième comme on a aimé le premier :

La céleste arabesque issue d'une chimère.

J'avais sacrifié aux nuages il y a bien longtemps et je me permets
un petit quatrain dans ce commentaire :

Je suis émerveillé par ces grandes baudruches
Qui voguent au plafond des terrestres berceaux,
Qui vont comme des mers les antiques vaisseaux
Sur un chemin semé d’invisibles embûches.

Au final, un fort beau texte étiré ou aspiré par le vent.

   louvegothique   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
les mots me manquent!
Etant une rêveuse qui passe son temps la tête dans les nuages, ce poème me touche.....

   leni   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
oui EMILIA oui
je me suis laissé prendre au jeu

le promeneur captif abrité sous l’auvent,
de son regard songeur,
admire bien souvent,
yeux fixés vers le ciel,
cette danse obstinée :
c'est superbe superbe et en faisant un copier coller j'ai eu l'impression de trahir une dentellière de Bruges
Merci pour ce jeu poétique Mon salut cordial LENI

   Lulu   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour emilia,

c'est avec grand plaisir que j'ai parcouru ce poème qui nous entraîne vers le ciel. On se laisse porter et rêver le temps de la lecture, puis un peu après, comme si on était enchanté.

Ce que je n'ai pas aimé, c'est juste le titre "La toile imaginaire". Je n'ai pas vraiment fait le rapprochement avec le texte.

Merci pour cette douce lecture.

   Anonyme   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Emilia...Je ne pouvais qu'être conquis par votre poème car en plus de mes sempiternels sonnets je fais aussi dans la photo (en amateur) et j'avoue que les nuages sont dans ce domaine une source inépuisable de tableaux célestes.
Derrière cette forme "stratus effiloché" se dissimulent avec bonheur de superbes alexandrins car...

Un grand nuage blanc, écharpe satinée,
s’emmêle vaporeux puis file sous le vent,
Tout en se dispersant, s’ é. t. i. r. a. n. t, s’élevant,
Pour fondre dans l'azur, étrange destinée
Etc.

C'est en fait un poème quasiment classique qui ne dit pas son nom !
Entendons-nous bien, ce n'est pas un reproche de ma part car cette forme d'alexandrins déconstruits convient parfaitement au sujet.
Bien vu "l'étirement" de s'étirant.

J'aime beaucoup le dernier "quatrain" :

Rencontre aléatoire, aquarelle éphémère
la toile imaginaire agréable à tracer
Se dissipe aussitôt sans crainte d'effacer
La céleste arabesque issue d'une chimère !

Séduit par le thème et la forme, je vous adresse mes sincères félicitations !

   Anonyme   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je ne suis pas amateur de calligramme quoique lui reconnaissant beaucoup de travail de présentation.
J'ai lu ce texte comme une poésie en prose et apprécié ce beau tableau aux images délicates. " s’emmêle vaporeux
puis file sous le vent "
" vrai spectacle mouvant
d’un ballet de coton
et volants à froufrous
rehaussés d’un feston "

" céleste arabesque issue d'une chimère "

   Marite   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ma foi, comme bien souvent lors de mes balades en campagne ou en bord de mer le ciel est un bien agréable compagnon. Celui que vous nous proposez aujourd'hui Emilia offre à notre imaginaire une très belle toile :
" Un grand nuage blanc,
écharpe satinée,
s’emmêle vaporeux
puis file sous le vent, ..."
La présentation cependant, à mon humble avis, n'apporte rien de plus à l'ensemble du poème qui, avec ses expressions qui se lisent sur la base de six ou douze syllabes, entrecoupées certes, mais ne nous y trompons pas, c'est bien le rythme des alexandrins.

   Cristale   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
À l'origine, un sonnet classique avec toutes les qualités requises : syntaxe, richesse des rimes, images et sonorités superbement mises en valeur par les alexandrins. Un sonnet métamorphosé en calligramme, contemporain, des alexandrins déstructurés.
Pourquoi pas ?

Je sais bien qu'il faut innover en matière de poésie, mais ici je ne vois rien de neuf et je ne suis pas vraiment conquise par ce découpage d'un poème construit au départ sur une forme fixe.
Des vers plus libres, comme le sont les nuages, parsemés de ci de là d'alexandrins (et autres rythmes) déstructurés ou pas, de quelques gouttes de rimes, et ce calligramme m'aurait peut-être charmée car je lui reconnais une belle représentation du dernier vers magnifique :
"la céleste arabesque issue d’une chimère… "

Bravo, pour le sonnet tel que je l'ai lu, et la forme du calligramme.

Au plaisir,
Cristale

   Pouet   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est un joli poème.

La calligramme me fait penser à une voile personnellement.

Bien aimé l'ensemble, ceci notamment : "étrange destinée, telle une douce écume éclose en matinée" ainsi que "la céleste arabesque issue d'une chimère" même si "issue" ne me plaît pas trop.

Pour mes "moins":
Le premier vers m'est apparu trop prosaïque et peut-être superflu.
Certaines expressions sont un peu communes comme "file sous le vent" , "écharpe satinée", "regard songeur"...

Dans l'ensemble un poème sensible et joliment imagé, une écriture de qualité.

Merci à vous.

   Lylah   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une poésie originale par sa forme, très réussie, et d'une lecture fluide, ou plutôt "aérienne". Oui, j'ai osé :)
Un beau voyage en nuage donc et ce n'est pas tous les jours qu'on peut monter aussi haut !
Donc merci pour l'invitation...

   Anonyme   
17/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Généralement pas fan des poèmes calligrammes, j'ai trouvé que le sujet s'adaptait bien à la forme des cirrus dont il est ici je crois question.
Une belle évocation donc de ces nuages gracieux aussi bien dans le fond que dans la forme.

   jfmoods   
17/6/2016
I) Un sonnet plutôt gonflé

1) La torsion des alexandrins...

Ce sont bien 14 vers de 12 syllabes que l'on trouve ici (rimes embrassées et suivies, riches et suffisantes, majoritairement masculines). La poétesse s'est plu à subvertir une forme par nature rigoureuse en lui imposant un moule très personnel.

2) ... au service d'une respiration propre au poème

Le jeu de délitement, de démembrement, à l'oeuvre au fil du texte (vers de 1, 2, 3, 4, 6 syllabes, décalages progressifs, présence de blancs) met en lumière la volonté de combler, de saturer visuellement la thématique, la perspective décrite.

II) Le ciel, allégorie de la vie rêvée

1) Une oeuvre d'art mobile...

Les champ lexicaux de la chorégraphie ("s'emmêle", "file", "danse", "spectacle mouvant", "ballet", "froufrous", "feston") et de la représentation picturale ("admire", "regard", "yeux fixés", "aquarelle éphémère", "toile") hantent le poème.

2) ... dessinant une mise en abyme de l'utopie

Les formes gérondives ("en se dispersant, s’ é. t. i. r. a. n. t, s’élevant") ainsi que le groupe nominal à caractère mélioratif ("la céleste arabesque") associent le poème mis en image (une voile gonflée) à l'aspiration humaine vers un ailleurs.

Merci pour ce partage !

   Robot   
22/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime cette arabesque, j'aime l'écriture et l'exercice, j'aime les images, j'aime tout quoi.
On le voit se nuage blanc, dans l'image et dans l'écriture. Il s'effiloche, se reconstitue, s'efface.
Deux aspects graphiques se rencontrent et c'est du plus heureux effet.
Un classique déstructuré avec un grand talent.

   Anonyme   
20/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Assez peu d'accord avec l'en-tête : pour moi, les nuages se meuvent plus souvent qu'ils ne restent en stagnation.

Les vers dessinent, au choix du rêveur, la proue d'un navire poussé par le vent, la voile gonflée de ce navire, l'avant d'un gros nuage qui passe...

J'ai beaucoup apprécié ce poème qui a eu en outre le mérite de me rappeler la prose poétique de Baudelaire :

"- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !"

Un remarquable poème qui parvient à allier rigueur classique et libération de l'expression. Dans le genre, un cas d'école.

A.

   Raoul   
21/6/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Désolé mais je n'accroche pas.
Dans le champs sémantique ultra classique et daté, ( écharpe, aquarelle, écume…) je ne trouve pas une idée, une image neuve.
La construction Don Quixoto-calligrammesque ne m'apporte pas grand chose non plus.
Le procédé est lui même la limite de la proposition : la forme et le fond sont, certes, en adéquation, oui, mais pour dire quoi ?
Pas convaincu.

   senglar   
10/3/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Emilia,


Chimère sûrement pas et je n'ose m'imaginer ce que représente cette folle arabesque. Au départ du sonnet il y a une invite et puis le doigt se fait élastique mais la baleine qui eût du 'y opposer ne 'y oppose pas ; était-ce calculé ? Du doigt au regard voilà le regard prisonnier... Hormis qu'à ce moment-là je ne crois plus aux chimères.

Merci Emilia pour cet instant magique, pour ce moment de rêve, envol d'oiseaux où aucun homme ne se sent pigeon.


Ô l'arc !

boutant ?

Non

en ciel


Senglar


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