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| Myndie
21/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Autant le dire tout de suite, je me suis heurtée à un mur en essayant de percer le mystère de cette courte prose. Pourtant, elle ne m'a pas laissée indifférente, loin de là.
La pierre, symbole de l'aliénation, de l'isolement, de la paralysie ? Plutôt que de m'égarer en essayant d'explorer ces thèmes, je préfère m'arrêter à ce qui fait ici la poésie et amène le ressenti : -des images fortes : « l'aube aux mains pâles » « une eau glauque et gluante », et des sonorités suggestives (gl) qui créent une atmosphère mélancolique et angoissante, une vision accablante du monde; -la rigidité froide, minérale et désespérante de sa propre condition, rendue par la scansion de ce « tu es pierre ». En reliant la conclusion du poème : « un caillou, ça ne respire pas. Juste le bruit de l’eau » à l'exlamation« ENCORE un poème ! », j'y vois le mépris pour la poésie, le rejet et la sensation d'abandon du poète qui se replie dans sa carapace et choisit le mutisme en réponse au « charabias ». Un texte séduisant et intrigant. |
| ANIMAL
23/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce texte fait partie des poèmes que je ressens comme expressifs.
Inutile d'y chercher un sens, ce sont les sensations qui importent. L'étrangeté, les images qui sourdent et s'imposent. Je dois dire que cela me parle. |
| papipoete
25/10/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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prose
D'emblée, le terme " ... parlent en Langues " me rappelle un mauvais souvenir ; alors que j'assistais pour la première fois à un culte ( non catholique ) où il aurait fallu lever les bras, et implorer en LANGUES le héros voit cette cérémonie loufoque, et entend de pseudos prières " tu es pierre/tu es pierre/tu es pierre " et ... le Monde fut créé ! NB les mégalithes de Stonehenge sont-ils au centre de cette prose ? je ne sais, mais je trouve que l'Univers fut créé en aussi peu de temps ? je reste perplexe devant ces 6 lignes ! papipoète |
| Cyrill
27/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ça c'est de l'évangile, plus lapidaire tu meurs ! Mathieu (16:18-19) s’était fendu d’un verset plus étoffé : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église ».
Il n’y aura pas d’église, les mains pourront supplier le néant, la pierre restera pierre. À moins que Dieu, un œil sur sa création future, s’en soit carrément tenu au minéral, le vivant lui semblant source d’hypothétiques ennuis. « un caillou, ça ne respire pas ». C’eût été plus prudent, mais nous ne serions pas là pour le dire. Un poème qui fait plus qu’un flop ! |
| Provencao
4/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour EtienneNorvins,
J'ai beaucoup aimé votre écrit où l'originalité s'offre et se révèle tel un frisson que charment à merveille les métaphores. L’originalité manifeste StoneAge la matière avant la forme. La lumière redevient une arcane, le charabia redevient un hourvari, le coutumier retourne à l’originalité . Belle originalité qui depayse...qui m'a depaysée. Au plaisir de vous lire Cordialement |
| Robot
4/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Une écriture certes originale mais est-ce pour autant de la poésie. Sauf à considérer que l'absence de sens soit en elle même poétique et qu'il suffise d'aligner des expressions. Je retiendrai deux mots du texte: "Quels charabias"
Tu es Pierre, tu es Pierre, et sur cette pierre je ne vois pas que soit construit une poésie de l'âge de pierre. Convenable pour l'écriture; Je n'aime pas pour le ressenti poétique. |
| RaMor
4/11/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Ce poème laisse une impression mitigée. L’idée de la métamorphose en pierre et de la dissolution du monde dans l’eau est belle, mais le texte reste au stade du concept. Les images, bien que soignées, paraissent convenues : « l’aube aux mains pâles », « eau glauque et gluante », tout cela sonne déjà entendu. La répétition de « Tu es pierre » cherche une force d’incantation sans vraiment l’atteindre. Le passage ironique (« Joli, mais ENCORE un poème ! ») tente de casser le lyrisme, mais tombe un peu à plat, faute de vraie tension entre gravité et distance. La chute, avec « le bruit de l’eau », clôt logiquement le poème, mais sans véritable émotion. C’est propre, mais sage. Une esquisse d’idée poétique plus qu’un poème habité.
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