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| Ascar
18/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ce texte est limpide comme une eau descendue des montagnes chargée de la poésie des neiges éternelles.
Je ne vais pas vous dire ce que j'ai aimé car ce serait trop long et donc, pour faire court, vous citer ces seuls vers que j'ai trouvés moins percutants car plus convenus : "en délaisser jusqu'à nos soleils couchés" Le titre est curieux. J'aurais préféré "Faux-semblant" Bravo pour ce bel écrit |
| Lapsus
21/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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A petites touches, ce texte peint ou dépeint le mal vivre et le jeu de faux semblants que l'on s'impose à soi même. Jusqu'au renoncement.
Des mots tout en délicatesse. |
| Cyrill
3/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Le poème prend littéralement à la gorge. Le titre n’y va pas par quatre chemins, reprenant une terminologie de Donald Winnicott pour désigner un masque social ayant fonction de dissimulation et protection. Entre mal-être et lucidité exacerbée, le locuteur y va parfois brut de décoffrage. Ça ne me laisse pas indifférent (et c’est un euphémisme plaqué sur mon propre masque).
« Et la peur de la vie et la peur de la mort », « Parce qu'on se reproduit avant de procréer parce qu'on à peur de soi et qu'aimer fait pleurer » : Deux exemples de ce brut sans concession, tempérés par des images plus floutées, une sorte de recul métaphorique, empreint de musicalité et malgré tout bien sombre : « Avenir de braise et présent de papier », « Nos cœurs combattant battant à l'ébréché » Lecteurs inclus dans ce constat d’échec à leurs corps défendant ! édit : En somme, c’est l’envers du selfie que tu nous montres là, l’ami Pouet ! |
| Donaldo75
26/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème en forme libre qui se déguste sans se poser de questions sur le pourquoi du comment et la génèse du Camembert.
C'est du brut, comme diraient les tontons flingueurs. "En dehors de l'instant de l'autre de lui-même" Boudiou, j'ai compris le titre du coup ! Nul besoin d'exergue, dirais-je. Je me suis allé à la lecture et j'ai ressenti. La poésie. Le son des métaphores (métaphore, métaphore, est-ce que j'ai une tête de métaphore ?). Bravo ! |
| papipoete
3/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Pouet
Du premier coup d'oeil, on reconnait cette écriture, alors que notre auteur depuis quelque temps, revient dans l'onirienne aventure. Faut-il avoir envie de vivre, et même donner la vie, quand on sait combien elle est fragile ? - certes, les matins sont gris ; avec quelques rayons et même couchers de Soleil, sous nos contrées. - mais ailleurs, là où ne règne que nuit et brouillard ! - dans notre France, on peut encore avoir des rêves, de l'espoir... NB quand tout n'est que misère, désillusion, peur de tout à l'heure, ( demain n'existe plus ) quand " avenir est de braise, et présent de papier... " ce passage est mon préféré, je comprend qu'on songe plus à se reproduire, sans vouloir faire l'enfant à sa meilleure image. Comme je le dis à d'autre, c'est du Pouet ( depuis le temps ! ) et papipoète, ne cherche pas trop ! |
| Provencao
3/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Pouet,
"Avenir de braise et présent de papier qu'on brûle sans regarder pour ne pas s'initier puis nettoyer la cendre" Mon passage préféré où j'écrirai qu'il convient par principe aux faux semblants d’être intimement inapparents au moment même où ils sont présents, si bien qu ‘on ne les découvre qu’au passé... Belle présence des faux semblants en votre poésie. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| ANIMAL
3/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème qui se ressent du bout des doigts, qui se vit avec le coeur.
Lecture prenante d'un bout à l'autre sans reprendre son souffle, amalgame de mots qui parlent à l'âme. Je ne saurai citer mes vers favoris, car chacun prend son sens au contact des autres. Ils coulent et se heurtent, glissant jusqu'à l'ultime conclusion. Poème libre... libre de vivre ou de mourir. Bravo. |
| Vincente
4/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Étonnant comme dans ce texte j’ai senti une sorte de fraîcheur d’écriture, une sorte de profonde sincérité de pensée qui se révèle dans la pureté d’une écriture limpide, si simple d’apparence avec ses requêtes toutes claires, parlant à cœur ouvert sans la crainte d’être incompris ou désavoué.
Ce poème parvient à dire l’essentiel pour ce narrateur au pied du mur de lui-même. Oui, étonnant de s’engager dans ce fondement sans requérir des formules complexifiées de facto par la profondeur qu’envisage le propos. J’ai trouvé lumineux ces passages qui éclairent le sujet : « Parce qu’on se reproduit avant de procréer Parce qu’on a peur de soi et qu’aimer fait pleurer » « Avenir de braise et présent de papier qu'on brûle sans regarder pour ne pas s'initier puis nettoyer la cendre » « Se croire et puis se perdre se voir s'oublier S'effacer d'un tableau dont on sait les couleurs » Le titre en trompe-l’œil m’a tout d’abord rebuté, un peu sec et au sens ambivalent, disons un sens où chacun peut y mettre ce qu’il veut. Pour autant, bien que premier chronologiquement pour le lecteur, il s’avère vraiment secondaire, voire antinomique du regard porté; d’ailleurs il m’apparaît plus comme une expression de fin que de début, une sorte de point résumant, mais si réducteur qu’il a vocation à se faire oublier. Oublions-le et gardons tout le reste comme une des meilleures productions de l’auteur. Un poème de maturité. Edit : Je reviens sur ce poème dont hier je ressentais avec étonnement « une sorte de fraîcheur ». J’en suis encore étonné ce matin, car cette sensation est bien paradoxale vu que le sujet porte plutôt à se navrer de la réalité psychique du personnage. Et pourtant, je confirme que l’écriture m’a offert par sa simplicité une force d’évocation qui a su se départir des arguties et filtres poétiques auxquels bien souvent les formes d’expression de ce registre peinent à se soustraire, ou à se fondre dans l’énonciation. Il m’a semblé là que le poème avait été écrit par une main purement émotive, livrant ses évidences sans volonté de paraître, sans prétention, avec fraîcheur donc. |
| RaMor
4/11/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
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*Faux-self* cherche la vérité de l’être, mais vous la dites sans véritable souffle poétique. Votre texte enchaîne des constats lucides, parfois percutants, mais trop rationnels pour m'émouvoir. L’absence de musicalité, de rime interne ou de variation rythmique donne à l’ensemble un ton uniforme, presque sec. Les images, souvent convenues — « la peur de la vie et la peur de la mort », « avenir de braise et présent de papier » — manquent de fraîcheur et affaiblissent la portée de votre propos. On sent chez vous une volonté sincère de creuser la faille entre le soi et son masque, mais la forme reste trop sage pour traduire ce vertige. Un poème intelligent, mais sans chair, qui dit la fracture sans la faire ressentir.
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