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| Donaldo75
24/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'aime bien le propos, surtout si je le résume au premier et dernier quatrain, ce qu'un cerveau humain a tendance à faire.
"Est oulipien qui, chaque jour, Rêvant de la réalité, Sait parler de haine et d’amour Et de tendre brutalité." Je trouve ce quatrain doux, dans la forme et dans la manière brève et affirmée de le dire. J'aurais presque dit CQFD en poésie. "Comme Rembrandt, le clair obscur, Aussi sombre que lumineux, Sait apprivoiser la nature, Mêlant le simple à l’épineux." C'est l'un des exemples de ce que cette poésie apporte au fond, de l'image et du raisonnement en même temps, l'appel à des références que nous avons même si elles sont imparfaites. "On peut jongler à l'infini Avec des sens que l'on oppose, Mais, que ce soit omis ou dit, Sans une épine, il n'est de rose." J'ai trouvé un côté Lao-Tseu à ce quatrain de fin, un Lao-Tseu qui serait devenu plus poète que philosophe. Merci pour le partage. |
| Ornicar
24/10/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Voici un titre bien trouvé pour un exercice de style qui en retour le prend au mot. Ou tente de le faire avec plus ou moins de réussite.
A la première lecture, je trouve ce poème sans prétention assez bien troussé à part, peut-être, l'avant dernier quatrain (à partir de "Paradoxe plus que...") qui me semble tarabiscoté dans sa formulation, confus ou tiré par les cheveux dans son propos. A la seconde lecture, je suis plus réservé. Le titre me semble légèrement usurpé car d'oxymores, je n'en vois que deux : "tendre brutalité" au vers 4 et "clair obscur" au vers 5. La plupart du temps, ce poème se contente d'aligner des juxtapositions de sens contraire comme dans la strophe 2 par exemple : "Il croise le blanc ET le noir, / La lumière ET l'obscurité, / Le bonjour AVEC le bonsoir". De sorte qu'il ne fait que s'approcher de sa thématique sans pour autant l'illustrer. Et il aurait pu en continuer ainsi pendant un bout de temps. Aurait-il d'ailleurs réussi à l'illustrer que cela n'aurait été "qu'une" illustration. Au final, le tout me semble un peu vain, sentir l'artifice. Sentiment d'autant plus prégnant que le dernier vers ("Sans une épine, il n'est de rose") me semble convenu et sans folle originalité. Il résume pour moi assez bien la situation et l'intention du texte : Bah ! En ce bas monde, tout n'est qu'oxymore mon pov' monsieur ! Sentiment mitigé donc et "discordant" face à ce poème. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Mais je ne peux pas dire non plus que je suis franchement emballé. |
| papipoete
2/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Passant
Il fait plus gris dans ma tête que ce clair-obscur, où sans mal l'auteur fait du bien à sa plume, en cette encre plus apaisée qu'un cheval fou. On peut composer ce genre de partitions à l'infini, soit fouillant nos neurones, soit feuilletant wikisynonymes et mettre tout dans la balance, en veillant à un gracieux équilibre. NB la dernière strophe conjugue ces lignes, de jolie façon avec cette rose qui, si elle est la plus belle du jardin, aura toujours au pli de sa silhouette, un chapelet d'épines. je m'apprêtais à vérifier la prosodie, mais je vois que résolument, l'auteur ne se cassa pas la tête, avec la richesse des rimes ( masculine/féminine ) que je trouve un peu dommage ! |
| Lebarde
2/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour Passant
Je me suis étonné ce matin de ne pas trouver mon commentaire que j’avais écrit en vers …et pour cause il est resté dans mes brouillons et n’a pas été envoyé et il est trop tard pour le faire maintenant, je le garde en réserve, au cas où! Beau et intéressant sujet qui pourtant ne m’a pas convaincu, ni sur la forme dont les octosyllabes oublient trop les règles de la prosodie, ni sur le contenu qui survole le problème. En résumé il y avait mieux à faire sur le thème…peut-être saurons nous le faire, l’un ou l’autre, une autre fois. En tous cas l’idée est dans le tuyau et mérite qu’on s’y intéresse. Bonne journée |




