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Poésie contemporaine
Evelit : En catimini [Sélection GL]
 Publié le 13/07/22  -  15 commentaires  -  770 caractères  -  221 lectures    Autres textes du même auteur

Une rencontre, printemps.


En catimini [Sélection GL]



En catimini, je me déshabille
J’enlève cette robe de soie bleue
Je me dévêts sous le soleil qui brille
Tu ris, tu me taquines amoureux
Ton cœur balbutie, tu piailles
Tu me dis tu es belle, canaille
Mes sous-vêtements, dentelle verte
Se font la malle, mettent les voiles
Tranquillement, ouvrent le bal
Tes sens s’éveillent, alerte
Il ne me reste que les chaussettes
Je les enlève, je les jette
Tu m’enlaces m’embrasses
Chuchotant tu es une fleur
Faufilant tes doigts dans ma tignasse
Dessinant les contours de mon cœur
Y a plus qu’à s’allonger dans les buissons
Sans faire de manières, y a pas de raison
Sous le regard envieux et ahuri
Des mouches et des escargots gris


 
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   Anonyme   
28/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème fort agréable je trouve, acidulé, léger mais non sans intensité ; un sorbet citron dégusté sur la plage, et qui a tendance à poisser les doigts qu'on lèche en savourant la pointe salée marine.

J'adore les deux derniers vers !

Le reste me semble un peu convenu mais mignon, salace juste ce qu'il faut (pointe salée, hein). Ce serait peut-être intéressant, me dis-je, de renoncer à la majuscule systématique en début de vers pour obtenir une action plus "coulée". Je crois qu'en ce qui me concerne la lecture y gagnerait en fluidité. Simple idée bien sûr, vous en faites ce que vous voulez.

   Corto   
4/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Eh oui c'est si simple l'amour.
Les images qui se succèdent nous font partager ce grand moment de spontanéité, de complicité.
Chacun montre sa bonne humeur, son partage d'un moment fort, volé au temps, aux contraintes, à la prudence.
Peut-être l'auteur aurait-il pu trouver des témoins plus gracieux que ceux du dernier vers.

Un bon moment "en catimini" à faire plein de jaloux...

   Jahel   
4/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Une effeuillaison sans complexe et rieuse.
J'ai bien aimé les vers 12-13 : "Sous le regard envieux et ahuri des mouches et des escargots gris."
Le rythme est allègrement mené sans nous inviter au voyeurisme.

Charmant sans être impudique.

Jahel

   poldutor   
5/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour
Voila un poème que je perçois comme assez "humoristique", j'y vois une belle séance "d'éffeuillage" dans les buissons (bonjour le confort!), lorsque l'on est pris par la frénésie de luxure amoureuse, même les propos peuvent devenir vulgaires voire graveleux : "canaille, se font la malle, mettent les voile" , chaussettes, tignasse, faufilant tes doigts dans ma...", expressions peu poétiques qui indiquent un moment d'égarement "délicieux" et frénétique!
Les amoureux sont seuls au monde, sous le regard "ahuri des mouches et des escargots"!
Il faut bien que jeunesse se passe!
J'ai quand même bien aimé.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Lebarde   
5/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un déshabillage expédié, « en catimini », « Sous le regard envieux et ahuri / Des mouches et des escargots gris ».
Pourquoi n’auraient ils pas eux aussi droit au charmant spectacle?
Dommage pour les rimes anarchiques, les vers bancals et surtout la ponctuation incohérente.
Je sais que tout cela est toléré en libre mais perturbe un peu ma lecture.
Un poème à lire sur la plage ou « allongé dans les buissons/sans faire de manière…. »
Ce commentaire viendra s’ajouter aux quatre ou cinq autres pour une parution GL estivale qui disparaîtra avec le reflux de la première vague!
Je retourne émoustillé à mon polar.
En EL
Lebarde.

   Vincent   
13/7/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Evelit

J'adore le titre et le reste

il a quelque chose de formidablement féminin

d'une éternelle juvénilité, qui invite tant à l'amour

ce qui est magnifique dans votre texte est le dépouillement précis de votre écriture

je trouve votre poésie d'une modernité qui me rajeunit

je vous en remercie

   papipoete   
13/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Evelit
" tu me bouscules, me déshabilles et la Terre peut bien trembler, nous ferons l'amour sans façon "
Un peu rapide cette séance,qui me semble pas très poétique, comme " viens vite, j'en peux plus ! oui oh oui ! "
NB bien sûr que faire l'amour est mieux que faire la guerre, mais je trouve cette " galanterie " trop expéditive..." s'allonger dans les buissons ? " l'héroïne s'est-elle déjà roulée dans un buisson ?
je suis un peu jaloux ( pas bien ! ) car mon dernier poème nous voyait, moi et ma douce en pareille situation, et j'écrivais :
- au pré nous irons
nid de luzerne douillet
notre lit d'amour...
un buisson, ça pique et y'a des bêtes !
Bref, vous avez la chance d'être publiée ce jour, mais je ne vois que la narration coquinoue d'un moment d'effusions...

   Anonyme   
13/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Oh oh, deux petits sacripants qui, m'est avis, vont se livrer à des galipettes dans les buissons. Bon, on va pas se le cacher, c'est pas de la grande littérature, ni même de la pure poésie, c'est tout bancal, mais avec cette canicule on prend toute la verdure qui vient, histoire de se rafraîchir un peu^^

Anna

   Miguel   
14/7/2022
Qu'est-ce que ce poème apporte de nouveau ? Pas d'images particulières, pas de trouvailles, rien que du rebattu. Ça se laisse lire, d'accord, mais je n'y trouve même pas de sensualité ni de profondeur. C'est juste un peu ado coquin. Peut-être est-ce précisément ce que l'auteur cherchait en écrivant; pour ma part ce n'est pas ce que je cherchais en lisant. Je pense que`les mouches et les escargots (ces hermaphrodites) n'ont rien à faire des débats humains ; il s sont assez comblés par les leurs.

   senglar   
13/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Evelit,


"Tranquillement" est méritoire ; les "chaussettes" ayant la réputation d'être un tue-l'amour il était grand temps de les enlever. Quant aux mouches elles durent être mouches du coche comme à leur habitude, les escargots pour sûr ont bavé mais n'est-ce pas leur raison d'être ?

Joyeux et profitables ébats ! Moi je rentre dans ma coquille.

   Cristale   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Evelit,

Moi qui aime les coquineries amoureuses, la sensualité des dentelles, je fus fort prise au dépourvu quand la fin de ma lecture fut venue.
Faire simple je veux bien, faire très simple j'aime moins.

Je cherche les rimes, le rythme, la syntaxe, et au fond de mon désespoir je cherche la poésie, cette espèce d'entité évanescente qui me ferait m'exlamer : ah ! oh ! oui ! comme l'expression d'une jouissance qui n'a rien d'organique mais d'un puissant ressenti seulement spirituel.

Mais je suis peut-être victime de la canicule anesthésiant mes fonctions intellectuelles qui me ferait déprécier la valeur intrinsèque de ces vers.

J'attendais un feu d'artifice, je n'ai vu qu'un feu de jolies fesses.

Cristale
et un sourire.

   Myo   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un vent de liberté et de fraîcheur souffle sur ce charmant poème.
Quand l'amour est simple comme un rayon de soleil.

Il y a des jours comme ça, où on n'a pas envie de se prendre la tête.... alors autant prendre son pied... ;-)

Merci du partage.

   Edouard   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Malgré mon interet limité pour ce qui est technique, je dirai que votre poème est bien écrit. il a a su créer quelques belles images dans mon esprit: C'est à peu près tout mais j'en conviens comme toutes les appréciations, très subjectif. Surtout quand on parle d"érotisme, de gastropodes et de dipteres.

   StephTask   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
En catimini ou en maxi sari l’effeuillage fonctionne bien. Le poème est coquin mais malheureusement la langue finit aussi par se déshabiller avec un style si dépouillé qu’il devient télégraphique. C’est assez direct (et assumé), pas toujours fluide et on s’inscrit dans un burlesque champêtre assez amusant.
« Canaille », « y a pas de raison », « tignasse »… Vindiou ça sent le crottin et la paille ;-)

   EtienneNorvins   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte qui dit avec bonheur l'abandon au bonheur... Avec ce rien de transgressif, d'un peu 'exhib' qu'assume le titre et le début du premier vers, mais cette pudeur aussi de suspendre les mots au point où ils ne peuvent avoir cours, ce passage de la surface qu'on dénude à l'intensité de l'intime, qu'on vit mais ne partage pas.... Et je lis dans les mouches aux yeux exorbités et multifacettes ou dans les escargots baveux dans leurs coquilles, une allusion moqueuse aux onanisants, qui en sont pour leurs frais : ça ne finira pas en vidéo tarifée sur pornhub ou onlyfans !
Quant aux aspects un peu 'foutraques', vers bancals ou rimes 'clichés', je trouve tout cela bienvenu : comme les vêtements qui semblent s'envoler tous seuls (Mes sous-vêtements, dentelle verte / Se font la malle, mettent les voiles) cela ajoute un 'effet vrai'. Car ce n'est pas dans ces instants où le désir nous saisit qu'on se révèle un Ronsard ou une professionnelle de l'effeuillage... Ce serait même le signe qu'on n'y est pas vraiment...
On a plutôt tendance alors à balbutier ainsi d'intenses banalités ('tu es belle', 'tu es une fleur'...) et c'est tellement émouvant de parvenir à retirer ses chaussettes sans se casser la figure... tandis que la tendresse se mêle à l'animal, ce que rend bien les deux derniers vers avant disparition dans les buissons : 'Faufilant tes doigts dans ma tignasse / Dessinant les contours de mon cœur'
Bref : merci beaucoup !


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