Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie en prose
dom1 : Illusions…
 Publié le 14/07/22  -  12 commentaires  -  646 caractères  -  215 lectures    Autres textes du même auteur

Se faire des idées, y croire, s'y voir… Les plus vieilles sensations du genre humain…


Illusions…



Une fraction de seconde, un rien, une particule, se penser symphonie tout en étant qu'un dièze. À quelques pas du gouffre, se prouver sans limite, à deux cils du vide, se sentir immuable, encore invulnérable…

L'énergie du mouvement qui masque l'essentiel, afin de se lever, puis encore avancer, et si le doute insiste, se mettre sous la coupe d'un dieu des illusions, qui rend la fin plus douce, le néant moins farouche…

L'illusion de l'amour, ou celle d'être aimé, pour ne pas voir, au fond, la vérité immonde, dans l'espace et le temps, l'histoire de l'univers, la vie qui laisse aux terres la trace d'une poussière…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
5/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte évanescent aux multiples interprétations. La petitesse du texte, son aération, l'usage de la forme nominale et les points de suspension montrent au lecteur qu'il ne s'agit que d'une esquisse. Seule l'esquisse peut évoquer l'essentiel. On devine tout un pan de l'humanité qui vit dans le malheur... Que faire ? La poésie en tout cas vient formuler un mal-être consubstantiel, où le dièse noyé dans la symphonie désire l'illusion d'être aimé...
Arsinor

   Vilmon   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Des réflexions intéressantes amenées par des images intéressantes. On y décrit différentes facettes de l’illusion. Je ne suis pas certain qu’il s’agit de poésie. Présenter ce texte en paragraphe le rend massif, je crois. L’avoir construit en métrique l’aurait peut-être allégé, aéré et accentué certains passages avec les blancs de la page. Il y a des métaphores intéressantes qui auraient eu un meilleur étalage, je crois. À moins qu’on a voulu démontrer l’illusion d’un poème en le présentant en paragraphe, la ponctuation faisant office d’indication de vers ?

   Lebarde   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Est ce vraiment du contemporain j’en doute un peu?
Pas de vers, pas de rimes donc pas de rythme.
« Illusions » sans doute mais qui n’arrivent pas à me convaincre.
Je serai le troisième commentaire mais pas pour m’enthousiasmer, la balle sera donc dans le camp des autres ou du CE.
Bonne chance mais sans moi.
En EL
Lebarde qui n’a peut-être rien à faire ici.

   Anonyme   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Ce qu'il y a d'ambigu avec la dénomination "poésie en prose" c'est qu'il me semble que l'on peut écrire ce que l'on veut et le faire passer pour de la poésie et ainsi s'infiltrer à travers les mailles du filet. Je me doute bien que ce n'est pas l'intention de l'auteur. Cependant, moi, de la poésie, je n'en vois pas le bout de la queue, sur ce texte étique mais 4 ou 5 phrases sans réelles réflexions sur lesquelles se pencher.

Ce n'est que mon avis, comme toujours.

Anna

   papipoete   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour dom1
Le premier paragraphe put me faire découvrir une prose particulière, développant cette notion du temps, à partir d'une seconde...
Et plof, je coule dans l'hermétisme le plus profond !
NB je ne vois pas le fil conducteur de cette réflexion, ( ne pas voir la vérité immonde ? )
Sommes-nous vraiment à bord d'une nef poétique... ou sur le radeau de la méduse ?
Pour ne pas vous affliger, je note pour les deux premières lignes.

   Provencao   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour dom1


Plusieurs lectures de votre texte m'ont été utiles pour bien en saisir le sens profond que vous donnez aux illusions.

Une mauvaise lecture, à mon sens, de ce texte, se reposerait à faire de la critique virtuelle l'armature du dogme des illusions.. Or cette approche immédiate autrement est ce qui cortège tout acte d'impression comme un moyen de percevoir "une vérité, le néant moins farouche".

"L'illusion de l'amour, ou celle d'être aimé, pour ne pas voir, au fond, la vérité immonde, dans l'espace et le temps, l'histoire de l'univers, la vie qui laisse aux terres, la trace d'une poussière…"

J'ai beaucoup aimé cette illusion de l'amour , avec cette détermination de la vérité en ce sens de "voir"....

Au plaisir de vouslire
Cordialement

   Jemabi   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour.
Ce n'est peut-être pas de la poésie au sens propre mais c'est de la belle littérature, c'est déjà beaucoup. Agréable à lire et à relire, ce texte dit des choses essentielles qu'on a trop tendance à oublier et dans lesquelles chacun peut se reconnaître, à condition bien sûr qu'il soit conscient de n'être qu'un grain de sable perdu dans l'univers ce qui n'est pas gagné...

   senglar   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour dom1,


Très agréable à la lecture, bercée, bien cadencée mais sur la longueur. L'oreille acquiesce, expose et explose.

"se penser symphonie tout en n'étant qu'un dièze" : j'applaudis. J'approuve la suite aussi, doublement, quoique moins aérienne, malgré le vide.
"... qui rend la fin plus douce, le néant moins farouche...": Comme c'est beau ça ! J'approuve toujours autant, deviens duplicata.
Je n'ai pas aimé le mot "immonde", il vient "salir" toute la négation jusque là si joliment dite.
En revanche la fin : "la vie qui laisse aux traces la trace d'une poussière" AH ! 2001, l'Odyssée de l'espace ! C'est du Stanley Kubrick ça !

TA DAAAMMMM !!!!!!!!.......

   StephTask   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J’ai des impressions mitigées mais ce texte ne me laisse pas indifférent. Il est selon moi impressionniste et par petite touches, comme le dièse qui préfigure la symphonie, il crayonne quelque chose d’assez hermétique.
Je vois à travers le dieu des illusions une référence à Loki puis un final qui reprend une sémantique digne de Sagan ou de Reeves voire du dessinateur Léo (Aldebaran, Bételgeuse…).
C’est riche, c’est profond et philosophique mais est-ce vraiment poétique ? J’ai plutôt un avis réservé sur la question.

   LylianR   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette prose poétique résume bien globalement l'aveuglement de l'être humain devant sa condition d'être vivant qui doit pourtant disparaître :
"À quelques pas du gouffre, se prouver sans limite, à deux cils du vide, se sentir immuable, encore invulnérable…"

Que ce soit la religion ou l'amour, "ces béquilles" servent à masquer la vérité, c'est à dire la fin irrémédiable.

J'ai bien aimé la ponctuation qui vient rythmer le poème et cette vision lucide sur le monde.

   Queribus   
25/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Quelques phrases (fort bien formulées par ailleurs) mais l'ensemble ressemble plus à de la philosophie condensée en quelques phrases à relire plusieurs fois pour en saisir toutes les subtilités. Je pense que de poésie versifiée aurait mieux convenu. Certains adoreront votre écrit, d'autres n'aimeront pas du tout; je me situe entre les deux.

Bien à vous.

   Lavekrep   
21/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonsoir Dom1,

Tout ce qui n’est point prose est vers ; et tout ce qui n’est point vers est prose.( Le Bourgeois Gentilhomme)

Je suis un p'tit nouveau et j'explore les différentes rubriques de la poésie. Mr Poquelin est bien gentil, mais je me pose des questions: "Un vers qui n'rime à rien devient-il de la prose ?", "Ma question, serait-elle une poésie en prose ?"
Cela étant dit, il me paraît plus facile de reconnaître la poésie des vers que celle de la prose. Je m'essayerai à cette exercice.
j'aime beaucoup "À quelques pas du gouffre, se prouver sans limite, à deux cils du vide, se sentir immuable, encore invulnérable…" et surtout
"se penser symphonie tout en étant qu'un dièze" qui m'a fait immédiatement penser à: " On se croit mèche, on n'est que suif " de "Voir un Ami Pleurer" de Brel.
Très belle découverte.
À bientôt, Lavekrep Codaraque.


Oniris Copyright © 2007-2023