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Poésie contemporaine
Annick : Breloques baroques [Sélection GL]
 Publié le 14/07/22  -  24 commentaires  -  565 caractères  -  386 lectures    Autres textes du même auteur


Breloques baroques [Sélection GL]



Sur mon décolleté,
Quelques perles de rimes,
Un sizain exalté
Serti de vers sublimes.

J'ai pris pour bracelets
Des distiques mystiques,
De truculents tercets :
Des joyaux syllabiques.

À mon doigt, j'ai glissé
Une douce anaphore,
À l'oreille, ai passé
Une âpre métaphore,

À ma taille, ai serré,
En guise de ceinture,
Un rejet décoré
D'une fine césure.

De bijoux, bellement,
Je me suis habillée,
N'ai d'autre vêtement
Qu'une fable effeuillée.


 
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   papipoete   
4/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
néo-classique
" madame ", à n'en pas douter ?
J'ai paré mon corps de poésie, que ma plume s'ingénie à poser ça et là, une rime douce, quelque anaphore glissée à mon doigt en guise d'alliance et " je t'aime un peu, beaucoup, passionnément " s'effeuillent en moi...
NB très original ce sujet traité de bien jolie façon ; de l'orfèvrerie et haute couture au service d'une Belle devant sa psyché.
C'est frais comme un cyclamen, et paré pour être fredonné.
le premier quatrain est si bien décoré, pour ce décolleté à damner un " saint ! "
des hexasyllabes sans faute pour ce fameux " néo-classique "
papipoète

   Vilmon   
5/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
Oh, j’aime beaucoup ! 😀 Des rimes parfois riches, la plupart suffisantes, et le tout sur du hexasyllabe. Il y a un rythme lent et envoutant. Est-ce là une muse de poésie qui se vêt avant d’inspirer les esprits qui vagabondent dans le néant de la page blanche ? J’y retrouve un aspect sensuel et j’aime à tenter d’imaginer l’allure vestimentaire de ce personnage alors qu’elle se pare de ses plus beaux atours. Merci !

   Lebarde   
5/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un Troisième commentaire pour une publication en GL que mérite bien ce petit joyau poétique habillé par des bijoux élégamment présentés sur le corps de la poétesse.
L’écriture et ses « atours « sont superbement mis en valeur par ces jolis hexasyllabes originaux et délicieux.
J’aime assez, savez vous, ces breloques qui ne manquent pas de brillances.
En EL
Lebarde dans une somnolence enjouée.

   poldutor   
5/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour
J'aime ce petit poème, sans vraiment pouvoir dire pourquoi!
C'est primesautier, léger et les termes rappelant la poésie arrivent tout naturellement! Vos hexamètres en rendent la lecture très agréable.
Vos rimes croisées sont "joyeuses" (c'est vraiment mon ressenti)
Bravo.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Donaldo75   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Rien à dire de plus, ce poème aux vers courts et ciselés se lit facilement, rentre bien dans mes neurones comme une chanson insistante mais pas trop. La progression allégorique est maitrisée et tout concourt à une impression de lecture favorable, à garder en mémoire ces quelques vers comme une petite sarabande murmurée à mes oreilles.

Du joli travail et un résultat agréable à lire et relire.

   Anonyme   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
"Sur mon décolleté"
"N'ai d'autre vêtement
Qu'une fable effeuillée"

Nous dirons que c'est "léger" et donc, de saison.
Novice en poésie, je vais me servir de cette expertise pour laisser ici un peu de mon innocence.

Je travaille déjà, là. Je cherche "distique"...

   apierre   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Annick,

Une très agréable lecture avec ces "Breloques baroques ".
C'est frais ,léger , élégamment habillé tout en restant simple.
Particulièrement apprécié la première strophe ,moins le "bellement" de la dernière.
Merci pour le partage !

   Myndie   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Annick,

ton poème m'inspire à mon tour quelques vers qui ne sont pas de moi mais de La Fontaine définissant la poésie :
"Je suis chose légère et vole à tout sujet
Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet";
Ta poésie est tout sauf instinctive.
Tes vers semblent un badinage tant ils sont plaisants à lire mais ils surprennent en fait par un sérieux qu'on ne suspecte pas de prime abord.
Et c'est une belle maîtrise qui se dissimule derrière leur légèreté.
En résumé, j'ai beaucoup aimé ce petit poème fort rafraichissant, ce qui est bien appréciable par les temps qui courent.

Et sa très jolie chute:
"N'ai d'autre vêtement
Qu'une fable effeuillée."

Myndie

   Phicai   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'écriture est légère et bien rythmée. L'utilisation des vers hexasyllabiques y est pour beaucoup. Bravo pour ce texte sans prétention mais très agréable à lire. Philippe

   Myo   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour certains, cela sonne comme des breloques mais pour qui a l'âme légère cela vaut les bijoux les plus chers.

Quand la poésie devient partie intégrante d'une personnalité, les mots ont bien des pouvoirs.

Très joli !

Merci du partage
Myo

   Ornicar   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Ah ! Que voilà un joli poème finement troussé prompt à me tirer de cette torpeur estivale et nauséeuse.

Sans doute est-ce l'effet ravageur de vos hexasyllabes, ces vers très courts qui, parce qu'ils vont droit à l'essentiel, ne se perdent pas en route ? En quelques mots joliments choisis, voilà la poésie que j'aime à plusieurs titres. C'est frais, c'est léger, c'est remarquablement fluide, je ne ressens pas le travail d'écriture. L'impression de naturel et de facilité prévaut, emporte mon adhésion et concourt à mon plaisir.

L'esprit et l'humour est également de mise, de façon subtile. A travers l'idée de départ tout d'abord : une belle qui, en guise de bijoux forcément onéreux, ne rève que de parures délicatement poétiques, et pourtant nettement moins cotées de nos jours à la bourse des valeurs. Voilà qui ne manque pas d'allure ! Et la narratrice de filer avec aisance la métaphore d'un bout à l'autre, sans dévier. C'est là le seul sujet de votre poème et il n'y en a pas d'autre. Je salue la concision et la cohérence d'un propos qui, serrant son sujet au plus près, jamais n'en dévie, ni s'égare. C'est suffisamment rare pour être noté. Ainsi votre poème revêt la juste dimension. Ni trop long, ni trop court. Plus fort, il semble fait d'un seul tenant.

L'humour et l'esprit transparaissent également dans les jeux et le voisinage des sonorités ( "distiques mystiques", "fables effeuillées" et surtout "breloques baroques" ) Mention spéciale à ce propos pour le titre fort bien choisi, accrocheur. Il aiguillonne parfaitement la curiosité du lecteur. Petite parenthèse en passant : trop de titres publiés sur Oniris manquent à mon avis d'inventivité et péchent par leur platitude, alors même que les textes sont parfois de grande qualité. Ami(e)s poètes, prenez en de la graine !

Un mot sur la dernière stophe, des plus plaisantes, car la belle au final se révèle fort dévêtue. " N'ai d'autre vêtement / Qu'une fable effeuillée" fait écho chez moi à la dernière strophe d'une mendiante rousse de Baudelaire.

"Va donc, sans autre ornement,
Parfum, perles, diamant,
Que ta maigre nudité
Ô ma beauté !"

   Jemabi   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne reprendrais pas votre expression de "vers sublimes" à propos de votre poème. Je trouve l'idée de départ intéressante. Le problème est qu'il n'y a rien d'autre que cette idée, une seule idée développée certes avec savoir-faire mais sans surprise. On a compris le truc dès la première strophe et le reste n'est qu'une répétition - brillante, je le répète - sur le même concept. Ça tourne vite à l'exercice de style.

   Eskisse   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Annick,

Ce poème serti du lexique de la versification est, je suppose, à prendre comme un jeu. La parure est complète, l'ensemble bien cousu mais il me manque un soupçon d'émotion ou de surprise pour être emportée.

edit:
Il va sans dire que le travail sur la forme est parfait.

   senglar   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Annick,


Je préfère ces breloques-là aux breloques militaires. J'aimerais bien voir un défilé de ces créatures-là !

A ces oreilles-là je verrais plutôt une double qu'une âpre métaphore. J'ai aimé le décolleté "exalté", l'oeil doit s'y noyer. J'ai trouvé les bracelets un peu contradictoires, les poignets sont-ils antagonistes ? Jolie taille que Barbie doit jalouser férocement.

Décidément quel habit qu'une fable effeuillée !

   Cristale   
14/7/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Annick,

Moi je trouve ce poème craquant avec ses breloques sorties tout droit des traités de versification. Ah ! qu'elles s'en donnent à rimes joies ces métaphores en liberté.
Oh ! que j'aime imaginer cette peau-poème sertie d'un juste au corps habillé de sizains et tercets.

Je ne sais pas pourquoi ces deux vers me font sourire plus que les autres :
"Un rejet décoré
D'une fine césure."

Je viens de relire le jeu de rimes, l'alternance est réussie et toutes les rimes masculinés répondent au son "é"...je me demandais d'où venait cette petite musique. Ben voilà. Des hexasyllabes bien balancés.

Une fable éffeuillée pour tout vêtement, l'idéal par ces temps de canicule bien que ces breloques baroques déshabilleuses risquent d'être responsables de quelques montées de température supplémentaires ^^

Trop mignon !
Ne te balade quand même pas dans cette tenue à la plage sinon tu risques de te faire rapter par un poète en manque d'inspiration ^^

Cristale

   StephTask   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Cet exercice de style est bien mené et tous les sizains pourraient être exaltés s’ils étaient sertis de vers comme ceux que je viens de lire.
J’ai un peu accroché sur « à l’oreille, ai passé » et sur « à ma taille, ai serré », mais ce poème est finement ciselé en étant aussi didactique que fripon.
J’aime bien « le rejet décoré d’une fine césure » même si c’est difficile à imager ;-) . Il en ressort une impression d’élégance. Le tout est subtil.
De quoi vous couronner de stances fleuries ;-)

   Cyrill   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
De la poésie pour seule parure, ça ne manque pas de clinquant. J’ai apprécié les sonorités, assez claquantes dans l’ensemble, qui font comme les cliquetis des bijoux dont se vêt la narratrice.
Le poème est visuel, sensuel, léger, un rien coquin, et ne manque donc pas de charme. J’ai beaucoup aimé, merci Annick.

   Anonyme   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

C'est un poème qui tourne rond. Trop. Il finit par tourner en rond par le truchement d'une idée un peu étirée comme de la confiture sur une tartine trop petite. S'habiller de rimes, bonne idée, j'aurais aimé de plus riches atours et des rimes moins attendues comme anaphore et métaphore. Ca n'en reste pas moins bien élaboré.

Bonne continuation

Anna

   EtienneNorvins   
15/7/2022
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Annick, désolé, je trouve ce poème clinquant... Je reconnais qu'il a 'du métier', qu'il aguiche, sonne, brille mais au final : c'est un peu creux. Pour filer une allusion à Baudelaire faite plus haut : trop de bijoux sonores, et pas assez de chair...

   Annick   
15/7/2022

   jfmoods   
17/7/2022
Au fil du texte, la poétesse entretient un agréable jeu de correspondances entre le travail de composition et les incontournables agréments d'une parure féminine, au point de ménager une douce confusion par l'escamotage bienvenu de la bague et de la boucle ("j'ai glissé/Une [...] anaphore", "ai passé/Une [...] métaphore"). Écrire un poème, c'est se faire joaillier, couturier, maroquinier de la langue. C'est, par la grâce d'une construction éminemment maîtrisée (verbes d'action des vers 5, 9, 11, 13 : "ai pris", "ai glissé", "ai passé", "ai serré", adjectifs qualificatifs des vers 10, 12 et 16 : "douce", "âpre", "fine"), faire partager des états d'âme qui vont du grandiose (vers 3 : "exalté", vers 4 : "sublimes", vers 6 : "mystiques") au grotesque (vers 7 : "truculents"). Sous le tissu stylistique qui le recouvre, le poème révèlera alors au lecteur son ondoyante beauté (antithèse des vers 18-20 : "habillée"/"effeuillée").

"Bijou fantaisie" aux dires d'Annick, ce poème présente un aspect "baroque" dans le sens où, sous l'aspect purement récréatif de la séance d'essayage, il amène le lecteur à s'interroger sur le délicat travail de l'écriture poétique.

Merci pour ce partage !

   Anonyme   
17/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Lorsque Dame Poésie habille l'Art à la mode d'Annick, c'est léger et joyeux à porter.

Bravo, à l'orfèvre pour ce joyau taillé sur mesure !

Il suffira :

- d'un brin de fantaisie ;
- d'une touche de féminité ;
- d'un filé de métaphores en guise de parure ;
- d'un trois fois rien de coquinerie...

et le tour est joué pour qui veux profiter de l'essayage.

Quoi d'autre ?
Ah, oui, bien sûr... une plume bien affûtée pour se mettre à l'écriture.

Merci, Annick pour ce poème réjouissant.

   Yannblev   
26/7/2022
Bonjour Annick,

On prend plaisir à cette invitation du 1er ver et l’on plonge volontiers dans ce décolleté… vos breloques ne sont pas si baroques que vous le dites, leur petit monde étincelant n’est pas trop chaotique et ne mélange pas tout. Le choix des hexamètres pour le décrire n’exagère rien et ne perd jamais de vue ni d’audition le but qui est fixé : « une fable effeuillée »… effeuillée ? peut-être, mais bien ornementée et réussie.

   Eki   
25/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un poème ciselé, brodé et ourlé à la plume et qui n'est pas cousu de fils blancs...
La muse est parée à toutes les audaces poétiques.


Oniris Copyright © 2007-2023