Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Fanch : Dans le silence...
 Publié le 26/05/10  -  8 commentaires  -  648 caractères  -  219 lectures    Autres textes du même auteur

Deviner et ressentir ce qui n'est facilement perceptible ni pour soi, ni pour autrui... Banal me direz-vous, mais n'est-ce pas un des axes de recherche de ce que nous sommes pour le pire et le meilleur.


Dans le silence...



Dans le silence est-il une âme
Que l'on prie par inadvertance
Et qui nous dirait la conscience
De ce désir qui nous enflamme ?

Dans la pensée est-il un rêve
Qui se fane au réel morose
Et qui serait le cours des choses
Pour cet espoir que l'on achève ?

Dans l'incertain est-il un geste
Qui nous demeure au gré de l'âge
Et qui viendrait en héritage
De cet amour que l'on atteste ?

Dans ton regard est-il un mot
Que le cœur n'ose et ne prononce
Et qui se voudrait en réponse
Offerte à tous les vains sanglots

De ton chagrin qui me dénonce… ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
16/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des quatrains bien construits, de fluides octosyllabes néoclassiques, des questionnements intimistes bien menés qui laissent entrevoir la douleur du narrateur : une lecture qui me plaît. D'autant que chacun peut lire ce texte et l'interpréter selon ses propres prismes ; pour cette raison les cinq derniers vers me parlent particulièrement.

J'aurais juste une suggestion sur "Offerte", que je voyais plutôt au masculin ; je l'aurais accordé à "mot" plutôt qu'à "réponse". Mais peut-être est-ce un parti pris de l'auteur.

Merci pour cette lecture.

   Chene   
17/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour

Côté métrique, ces octosyllabes sont de bonne facture. Les rimes sont à mon sens tout juste suffisantes et ne s'appuient jamais sur les mêmes consonnes. Il en résulte un manque de musicalité.

Quelques mots sur le phrasé que je qualifierai d'ordinaire : chaque strophe est bâtie sur le même schéma d'expression et la prédominance des "qui" et "que" bien trop sonores nuit encore une fois à la musicalité de l'ensemble et donne un aspect pesant au phrasé. De plus, la formulation ainsi choisie a un effet répétitif qui devient monotone au fil des strophes, malgré "la chute" qui m'apparaît ce qu'il y a de plus poétique.

Je n'ai pas été emporté non plus par le thème du poème certainement parce que sa construction le dessert.
Il y a certainement des formulations beaucoup plus poétiques pour exprimer ces sentiments...

Chene

   Lunastrelle   
26/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Une impression assez mitigée, je ne suis pas sûre de tout comprendre.
Par exemple ici:

"Dans le silence est-il une âme
Que l'on prie par inadvertance
Et qui nous dirait la conscience
De ce désir qui nous enflamme?"

La répétition du "qui" me perturbe assez, les deux derniers vers me laissent dans une certaine incompréhension du coup. Au bout de quelques lectures ce sentiment est un peu dépassé, mais le "qui" répétitif ne sonne pas joli et perturbe la lecture.

A la deuxième strophe, "qui" apparaît deux fois aussi, ça dérange moins mais cela se ressent tout de même. Je crois que c'est la tournure de chaque premier vers introduisant un quatrain ("est-il") qui semble maladroite... Du moins le traitement qui en a été fait. Mais ce n'est que mon avis.

Pour finir, le rythme a quelques petites difficultés je trouve, des césures aléatoires en 3/5 (Que l'on prie/par inadvertance), ou 5/3 (Et qui se voudrait/ en réponse), et d'autres en 4/4 (Et qui serait/le cours des choses)... Je n'ai pas trouvé de logique en fait, cela me semble aléatoire, après nous sommes en néoclassique, je ne sais si ce genre de détails compte vraiment...

Voilà, de belles images tout de même, mais je n'accroche pas, désolée.

   LeopoldPartisan   
20/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'apprécie vraiment beaucoup ce style très dépouillé qui met vraiment à nu mais sans aucun exhibitionisme les sentiments de l'auteur qui sont vraiment très fort, très digne et surtout par une superbe formulation, tellement emprint de vérité.

Le style est vraiment limpide et clairvoyant, le tout sans artifice aucun. Il y a un côté à la fois Verlaine et ligne claire très Cosey en BD voire même "Girls In Hawaï" en rock belge intelligent. Je sais qui cela peut être difficile à saisir mais là c'est à chacun ses références.

J'aime vraiment beaucoup ces deux quatrains (attention les deux premiers aussi, mais les deux derniers sont vraiment pour l'illustration de mon propos sur le style:

"Dans l'incertain est-il un geste
Qui nous demeure au gré de l'âge
Et qui viendrait en héritage
De cet amour que l'on atteste?

Dans ton regard est-il un mot
Que le cœur n'ose et ne prononce
Et qui se voudrait en réponse
Offerte à tous les vains sanglots"

   bulle   
20/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien le cheminement de ces lignes.. J'y perçois le doute tout au long de la marche, en questionnements.

Une musique suivie, un rythme régulier..
Le seul petit bémol, serait pour moi toutes ces rimes féminines, mais en fait, elles mettent en place une monotonie qui n'est pas très dérangeante vu le sujet, abordé un peu en repli sur soi..

À côté, je trouve qu'il y a une pléthore de "qui" et de "que", qui contrastent, et qui eux, accrochent pas mal l'oreille.

Mais au final, j'apprécie le texte dans son ensemble..

   Lhirondelle   
20/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Le premier vers de chaque strophe s'articulant autour de "est-il", je trouve dommageable de retrouver cet auxiliaire, conjugué à un autre temps, certes, mais faisant encore office de doublon...
D'autres comme "viendrait - voudrait - atteste" n'ont pas une réelle portée poétique...

Une quasi construction syntaxique rend la lecture très monotone mais peut-être est-ce un choix... quoi qu'il en soit le poème s'essouffle vite.

La dernière strophe ne suit pas le choix des rimes exclusivement féminines des trois premières strophes, cela m'a un peu surprise...

Beaucoup de questionnements qui, je l'espère, ne resteront pas "vains" comme le sont les sanglots... sinon à quoi bon !

Je dénonce donc, ici, quelques maladresses qui pourraient être revues avec un peu plus de poésie, le ton restant un peu trop banal, malheureusement, pour que j'en apprécie, à sa juste valeur, le propos.

   Damy   
26/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Pour moi, le dernier quatrain et le dernier vers "repêchent" le poème.
Non seulement je les ai compris, mais je les trouve poétiquement sublimes.

J'ai lu le haut plusieurs fois en m'entêtant de vouloir comprendre jusqu'à comprendre qu'il n'y avait peut-être rien à comprendre, mais tout à prendre.

J'ai alors tout relu sans m'arrêter et j'ai éprouvé du plaisir, notamment musicalement. J'ai eu envie de le chanter.

   Anonyme   
31/5/2010
Des qualités musicales. Toutefois j'ai bien du mal à comprendre la structure de la phrase finale, un drôle de vers : "De ton chagrin qui me dénonce… ?" qui ne tombe pas sous le sens et pourtant je suis la première à jouer au rubicube avec les phrases, mais là...

Beaucoup de questions, elles n'appellent pas forcemment de réponses. Quelque chose de posé.


Oniris Copyright © 2007-2023