Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Fanch : Il se fait tard…
 Publié le 08/03/14  -  6 commentaires  -  884 caractères  -  193 lectures    Autres textes du même auteur

La fameuse horloge du temps… Est-on en avance ou en retard dans notre volonté de prendre conscience de ce que l'on est ou… sera ?


Il se fait tard…



Il se fait tard, déjà, dans la petite enfance
Où l’on s’endort repu de bien-être illusoire,
Bercé dans un écrin de trop-plein d’innocence
Aux affres d’un destin qu’ignore la mémoire.

Il se fait tard, encor, quand les journées s’étirent
Et que le cours mauvais de pensées solitaires
Distille notre ennui dans la crainte du pire
Et la noirceur viciée d’une onde mortifère.

Il se fait tard, enfin, pour apprendre à vieillir
En espérant toujours de l’âme malmenée
Qu’elle puisse raviver quelque envie ou désir
Éteint dans l’inconscient de nos vies en apnée.

Dès lors, il est bien tard… nous reste-t-il la force
De tamiser les jours d’un passé révolu
Pour extraire ces riens qui dorment sous l’écorce
Des heures consommées à trop de superflu

Et mourir d’essentiel en rêvant d’absolu… ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Marite   
8/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Ah ! ce temps qui s'écoule ... En fait je crois que nous vivons pleinement hors de son emprise pendant les seuls instants importants de la vie adulte.
Le classement de ce poème en "contemporain" me surprend car il suffirait de peu pour qu'il prenne sa place en "néo-classique". Est-ce un choix de l'auteur ?
Je ne me prononce pas sur les rimes, pas assez qualifiée pour cela, mais le rythme est agréable sauf un vers qui a arrêté ma lecture :
" Qu’elle puisse raviver quelque envie ou désir "
Treize syllabes alors que l'ensemble est en alexandrins. Une formulation différente de l'idée devrait pouvoir tenir en douze syllabes.
L'ensemble n'apporte rien de nouveau mais rassure en quelque sorte ... rien n'a changé ... le temps s'écoule inlassablement, indifférent à nos états d'âme. A nous de nous adapter à lui.

   Anonyme   
8/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"O temps ! suspends ton vol....

Ah ce fameux temps qui passe, comme il en a inspiré des auteurs !

Bien que le sujet soit plus qu'éculé, ce texte se lit sans déplaisir.

J'aime bien la 1ére strophe qui symbolise la naïveté de l'enfant et :
Des heures consommées à trop de superflu mais je trouve
le vers ultime inutile parce que l'on sait d'avance où l'on va !

J'aime aussi les vies en apnée.

Au final et comme je l'ai déjà dit, un texte qui passe plutôt bien
malgré le sujet.

Hananké

   Arielle   
8/3/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Plus qu'un poème sur le temps, je lis ici une longue plainte sur l'impossiblilité d'être heureux autrement que bercé par les illusions de l'enfance.
Que ce soit pendant la maturité qui étire son ennui et ses angoisses ou pendant la vieillesse malmenée, dont tous les désirs se sont éteints, l'ultime retour sur son passé ne laisse entrevoir que le regret d'un temps perdu à poursuivre des riens ...
J'ai beaucoup de mal à partager cette vision des choses, la quête d'absolu se limitant pour moi à savourer "ces riens qui dorment sous l'écorce"

J'ai bien aimé ces" vies en apnée" et ces riens, justement," qui dorment sous l'écorce" dont les images me parlent bien mais l'enfance couplée à l'innocence, la vieillesse associée à la perte de tous désirs me semblent des clichés éculés et trompeurs et je n'ai pas compris le sens du dernier vers : qu'est-ce que "mourir d'essentiel ?

Pour la forme, le vers déjà cité" Qu’elle puisse raviver quelque envie ou désir" casse effectivement le rythme des alexandrins et c'est dommage car on sent bien, par ailleurs, le soin pris par l'auteur pour rédiger son poème.

   senglar   
8/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Fanch,


"Et mourir d'essentiel en rêvant d'absolu... ?"
Rien que pour ce vers votre poème vaut le détour car "il est tard" dites-vous, mais vous ne dites pas qu'il est trop tard. Alors il est possible de faire de la mort, cette dernière composante de la vie, une réalisation pleine et entière. Mais pour ça il faut se débarrasser de toutes les contingences, c'est-à-dire qu'il faut être solitaire. C'est du moins ainsi que j'ai interprété votre poème.

Qui est une belle leçon de stoïcisme.

Avant-coup pour l'après-coup.

Quel beau feu d'artifice que voilà où l'homme se trouve être les deux pieds confondus d'un arc-en-ciel !

Merci !

brabant

   Anonyme   
10/3/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Le temps qui passe a toujours inspiré regret et nostalgie rien de plus normal.

j'ai lu plusieurs fois le poème en espérant être touchée mais l'impression d'avoir lu et relu ce même genre de poème:
l'innocence passée, l'ennui, l'attente, l'espoir. bien sûr les images sont belles mais je n'ai pas été emportée et j'ai vraiment un souci avec le rythme que je trouve assez monotone et irrégulier.

la ponctuation laisse à désirer, j'ai l'impression que pour beaucoup d'auteurs la ponctuation compte pour du beurre. j'ai juste envie de dire qu'une ponctuation accentue l'émotion et donne de la nuance aux mots.
ex ce passage:

"Il se fait tard, enfin, pour apprendre à vieillir
En espérant toujours de l’âme malmenée
Qu’elle puisse raviver quelque envie ou désir
Éteint dans l’inconscient de nos vies en apnée."

une lecture en apnée.

soit vous mettez des ponctuations partout de manière approprié soit vous n'en mettez pas du tout.

   Anonyme   
19/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce texte me touche, il porte en lui l'effet du temps sur nos vies. Sombre en surface, espérant la lumière et l"espoir porté par un cœur fatigué mais qui palpite encore....mais il se fait tard.
MERCI FANCH de fixer le temps dans nos yeux de lecteur


Oniris Copyright © 2007-2023