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Poésie contemporaine
Fanch : L’idéal de l’âme
 Publié le 07/05/15  -  11 commentaires  -  825 caractères  -  205 lectures    Autres textes du même auteur

Un des essentiels est peut-être davantage de retrouver l'essence d'un idéal dont on ne dénature pas le contenu, qu'à rêver d'actes prestigieux que l'on regretterait sans fin de n'avoir pas concrétisés...


L’idéal de l’âme



À quel rêve s’endort l’être qui se désole
Et se meurt d’être nu, incompris et blessé
S’il conserve l’espoir qui, ce soir, le console
D’écouter sur sa fin l’écho de son passé ?

À quels vivants désirs et souvenirs intimes
Viendrait se déliter la peur des solitudes
Et l’angoisse de mort que vieillesse envenime
Pour que l’esprit repose en nouvelle quiétude ?

Est-ce de ressentir le vain des tragédies
Au miroir altéré de plaintes surannées
Dispensées à l’envi au long cours de nos vies
Qui nous rendrait conscient du gâchis des années ?

Serait-ce de savoir, quand notre corps déchoit,
Que nos actes manqués le restent à jamais
Mais qu’il est toujours temps que les âges pourvoient
À l’idéal de l’âme sans qu’il soit contrefait ?


 
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   Vincent   
7/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Serait-ce de savoir, quand notre corps déchoit,
Que nos actes manqués le restent à jamais
Mais qu’il est toujours temps que les âges pourvoient
A l’idéal de l’âme sans qu’il soit contrefait ?


c'est très juste et si bien dit

je vous rejoins vraiment sur le fond

il vaut mieux prendre des risques

que de regretter lorsqu'on vieillit

sur la forme de merveilleuses images se succèdent

j'ai beaucoup aimé

   kamel   
25/4/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

En effet seule la vieillesse peut parler dans ce cas à l'heure où elle cherche à vivre son passé dans de beaux rêves, à la recherche vaine de cet idéal de l'âme ,trop tard le temps avance et ne recule pas.
Bien dirigées les strophes se succèdent les unes des autres pour en former un thème global de l'essence d'un état d'âme de l'être.
conforme à une réalité vécue ,le poème explique bien ce phénomène où l'etre est confronté seulement à ses vives réflexions du passé.

   Francis   
7/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Au bout du ponton, se mêlent l'angoisse et les souvenirs, les regrets et la quête de quiétude. La plume dit avec talent un ressenti que de nombreux lecteurs partagent. J'aime tout particulièrement la dernière strophe.

   Marite   
7/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Incompréhension, blessure, solitude, angoisse ... bien sombre tableau esquissé dans ces vers. Sans doute une réalité mais le dernier quatrain me laisse malgré tout un espoir :
" Serait-ce de savoir, quand notre corps déchoit,
Que nos actes manqués le restent à jamais
Mais qu’il est toujours temps que les âges pourvoient
À l’idéal de l’âme sans qu’il soit contrefait ?"

Et je me prends à espérer Fanch qu'un jour vous nous offrirez un beau poème sur "l'idéal de l'âme" ...

   Anonyme   
7/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Elle arrive un jour ou l'autre cette remise en question du chemin parcouru. Bien sûr notre analyse se dirige toujours vers les actes manqués ; les pourquoi, les j'aurais dû, les il aurait fallu... Qui peut se targuer de ne pas avoir commis des erreurs ?
Votre poème traduit de manière précise cet état d'esprit, mais il laisse aussi la porte ouverte à l'espoir.
" Mais qu’il est toujours temps que les âges pourvoient
À l’idéal de l’âme sans qu’il soit contrefait ? "

   Pussicat   
7/5/2015
J'ai pris plaisir à lire votre texte. Il s'inscrit dans un grand dessein que vous semblez tracer depuis que je vous lis : une réflexion sur soi qui se développe comme poussent les branches d'un arbre.
Je ne connais pas l'ensemble de vos poèmes postés sur ONIRIS mais ceux que j'ai lu et commenté depuis mon arrivée il y a quelques mois me donnent cette impression qu'il me faudra aller vérifier.
Le texte en alexandrins ( le vers 14 a déconcentré ma lecture en échappant à cette régularité rythmique que vous imprimez : "Que nos actes manqués le restent à jamais" ) comporte deux parties comme un miroir de questions/réponses.
Aux deux premiers quatrains les questions, aux deux suivants les réponses.
Les thèmes de la vieillesse, de la mort, de ce corps qui se transforme chaque jour, du chemin parcouru, de ce retournement conscient qui pousse l'être à se regarder dans le miroir sont traités sous la forme interrogative : "À quel rêve s’endort / À quels vivants désir / Est-ce de ressentir / Serait-ce de savoir,".
Tout est histoire de temps et d'interrogation.
L'auteur pose la première pierre de son projet dès les premiers vers en inscrivant l'être dans l'illusion : "écouter sur sa fin l’écho de son passé"
Il poursuit cette quête du repos, du grain de sable dans la mécanique impitoyable dans le 2e quatrain en cherchant des remèdes aux morsures du temps qui fait son oeuvre : "Pour que l’esprit repose en nouvelle quiétude ?"
Puis viennent les réponses - possibles - comme une porte ouverte vers un Inconnu qui ferait accepter à l'être le sort qui l'attend...
Mais quel constat : "Qui nous rendrait conscient du gâchis des années ?"
Un texte pessimiste qui s'inscrit dans le grand cycle de la vie ( "Et se meurt d’être nu, incompris et blessé" /"nu" : la naissance... "incompris" : la vie durant, peut-être... "blessé" : à chacun ses blessures ), mais qui laisse place à une porte de sortie dans un final magnifique :
"Mais qu’il est toujours temps que les âges pourvoient
À l’idéal de l’âme sans qu’il soit contrefait ?"
Bravo !
à bientôt de vous lire,

   leni   
7/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est une façon de voir que de réunir ses échecs et de se donner
un fifrelin d"espoir ça me fait larmicher car c'est très triste Et le mode
d'expression qui est superbement maitrisé enferme la tristesse dans
un genre de circuit ferméQue l'aurais aimé entendre un coup de coeur
tiré à bout portant
A chacun son mode d'expression
J'apprécie ce travail fignolé
Mon salut cordial
Leni

   Arielle   
7/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je reprendrais bien volontiers cette expression de Leni "un coup de coeur tiré à bout portant" plutôt que de me désoler sur cet "idéal de l'âme" qui semble avoir bien du mal à faire oublier le" gâchis des années"
Mais je ne suis pas l'auteur et mon vécu n'est pas le sien aussi je me contenterai de juger de la forme que je trouve splendide plutôt que du fond qui m'est trop étranger.
Avec toute ma compassion et mon admiration !

   Anonyme   
8/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est très jolie, dans ton poème, on sent le temps qui s'écoule sans fin..

   Anonyme   
8/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonsoir Fanch,

Ce que vous dites est tout à fait vrai. C'est en cela déjà que j'aime votre poème. Vous le dites avec des mots simples mais subtils. De plus, la réflexion qui en découle est un plus indéniable dans le sens où il nous amène à nous interroger sur notre propre idéal. L'incipit nous éclaire parfaitement sur le contenu du texte et le tout est une petite merveille de lecture. Alors bravo !

Cordialement,

Wall-E

   Anonyme   
9/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Des interrogations qui donnent envie certes de se secouer ,de se dire que La vie n'est pas qu'une suite de déchirements , ne pas rester dans des regrets ....et agir pour donner un sens justement à cet idéal !

Vivre chaque étape de sa vie sans sauter de chapitre....
Très belle lecture , même si les thèmes évoqués ( la mort , la vieillesse, les malheurs) ne sont pas réjouissants ,ils font partis de la vie ....et vous y mettez une note d'espoir!


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