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Poésie néo-classique
Fanch : Landes...
 Publié le 27/01/11  -  8 commentaires  -  714 caractères  -  178 lectures    Autres textes du même auteur

Quel est notre "terroir", au sens de terre nourricière ou matrice... ?


Landes...



Sommes-nous d'une terre aride et sans mystère
Où ne sauraient germer que quelques herbes rares,
Offrant son étendue d'improbables jachères
Aux stériles labours que l'on sème au hasard ?

Sommes-nous du désert l'irréel d'un mirage
Qui nous ferait rêver de luxuriants édens,
Quand pierrailles et lichens nous font ces paysages
Que quelques fleurs sauvages irradient sans entrain ?

Sommes-nous de ces lieux à la beauté trop sombre
Qui nous diraient pourtant qu'on se meurt d'artifices
Aux lumières nourries de la terreur de l'ombre
Et qu'il reste à trouver en de nouveaux solstices

Cette épure essentielle dont la lande est matrice… ?


 
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   Anonyme   
15/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Alors moi j'aime bien les chansons du terroir et plus c'est celtes plus ça m'intéresse. Ici un langage poétique soigné, un dessin landais précis sous l'oeil de l'auteur. J'aime les regards particuliers. J'aime aussi les "sommes-nous" qui associent l'homme à sa terre.

Un bon ensemble.

"Sommes-nous de ces lieux à la beauté trop sombre
Qui nous diraient pourtant qu'on se meurt d'artifices
Aux lumières nourries de la terreur de l'ombre
Et qu'il reste à trouver en de nouveaux solstices"

   thea   
15/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bravo cher auteur pour ce poème bien rythmé qui nous emmène au sein de la terre, notre terre...

quelques mots pour dire nos maux, ce trop plein d'artifices..il y aurait eu à dire encore mais peut être vaut-il mieux rester sur sa faim.

j'ai beau chercher je ne peux avoir de préférence. d'un quatrain. j'apprécie ce poème superbe, le fond..et quant à la forme il a gardé sa liberté de ressenti..et je pense que c'est bien.

   Marite   
23/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Questionnement avec des mots et images simples mais choisis. Rien ne m'a dérangée à la lecture, le rythme est régulier. Il me laisse seulement une impression d'inachevé. J'aurais aimé y trouver, à la fin ne serait-ce qu'un début de réponse ...

   Anonyme   
27/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un joli poème au rythme mélodieux. Aucune accroche, c'est fluide comme de l'eau de source. Le thème de la nature, l'odeur de la terre, a ici une touche originale. Entre une nature authentique et une nature fabriqué par la main de l'Homme pour la survie de la Terre, peu importe ici les images nous offre une belle photo. Une certaine force émane de ce poème. Pour le côté technique j'y connais rien des formes classiques et néo- mais juste que je n'ai pas détecté de hiatus, ça au moins je comprends ce que c'est, peut-être "terre aride", mais je vais m'arrêter là et laissé les connaisseurs en parler.

   Anonyme   
27/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut Fanch ! Une lecture bien agréable où les vers s'enchainent sans le moindre accroc... Un détail m'a cependant frappé, le quatrième vers du premier quatrain. Ne valait-il pas mieux employer "qu'on ensème . A moins que ça ne soit les herbes rares ( que je vois plutôt sauvages en jachères) que l'on sème ?
J'avoue ne pas avoir la réponse... pour l'instant.
De jolis vers formant de belles images pour un thème que j'ai malgré tout quelque mal à cerner...

   Chene   
27/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonsoir Fanch

Si je suis plutôt séduit par le thème et le sens de ton poème, je n'en dirais pas autant pour les approximations orthographiques et de ponctuation et également pour la surabondance de certains pronoms relatifs.

"Sommes-nous d'une terre aride et sans mystère
Ou ne sauraient germer que quelques herbes rares,


Ce "Ou" ne serait-il pas plutôt un "Où" ?

Le doute sur l'accord de "que l'on sème" est également permis, même si l'on peut concevoir syntaxiquement qu'il s'accorde avec "son étendue", mais le sens ne colle pas trop... On sème plutôt des labours et non une "étendue d'improbables jachères".

Quant à la ponctuation, juste un rappel : les doubles ponctuations sont toujours précédées d'une espace ; il en est ainsi du point d'interrogation. (exemple : au hasard? ---> au hasard ?).
De plus, je ne suis pas fan du tout de ce genre de multiple ponctuation (surtout en classique et en néo-classique) :
la lande est matrice…?
Je ne vois pas ce qu'elle a de poétique... ni ce qu'elle apporte en terme de sens sur le questionnement.

De plus la surabondance des "qui, que, quand, que quelque... " apporte beaucoup de sonorités dures et un phrasé plus commun que poétique.

Enfin quelques rimes approximatives : "rares" (son ouvert) et "hasard" (son fermé) ; "édens" et "entrain" ne riment pas.

En conclusion, si le thème m'a intéressé, les imperfections relevées me semblent trop nombreuses pour un ressenti positif.

Avec l'espoir de te relire dans un poème plus abouti...

Chene

   Anonyme   
29/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai apprécié ce questionnement qui, me semble-t-il, tente par moments de faire table rase des clichés concernant la terre où l'on nait, pour ne retenir qu'une épure.
Le deuxième quatrain, hélas, souffre d'une rime vraiment approximative (édens/entrain). Ce "sans entrain" est d'ailleurs, à mon avis, assez peu poétique, trop commun, disons.
malgré tout, un moment de lecture bien agréable.

joceline

   David   
4/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Fanch,

J'aime bien ce vers :

"Aux lumières nourries de la terreur de l'ombre"

J'ai un peu ris, pardon, en me disant que pour faire rimer "edens" et "entrain" il fallait prononcer la fin du premier comme celle de mot à l'orthographe voisine tels "doyens" et "moyens". Mais "édens" se prononce "édenne" à moins que ce ne soit pour évoquer ce paradis perdu, jusque dans sa prononciation.

Il y a une grande cohérence du sujet, le poème forme un tout sans se perdre, un sens de la chute aussi.


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