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Poésie contemporaine
valli : Meurtrissure infantile
 Publié le 01/02/11  -  11 commentaires  -  587 caractères  -  242 lectures    Autres textes du même auteur

Une thérapie par l'écriture.


Meurtrissure infantile



Fracture au poing
Morsure au cœur
Une blessure à l’intérieur
Un mal de chien jeté au loin

Morsure au poing
Fracture au cœur
Sous les armures en profondeur
Saigne la plaie sans aucun soin

Point de fracture
Sans la rancœur
Sonne le glas, règne la peur
Vienne le temps des sépultures

Rancœur de sang
Sans la morsure
À chaque instant, une brisure
Un être vil et méprisant

Cœur en pâture
Vipère au poing
Ainsi l’enfant dans son recoin
Voit ses parents sous la torture


 
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   Anonyme   
16/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir ! Quand on a pris connaissance de l'incipit il est difficile de commenter un tel texte sur le fond dans la crainte de raviver certaines plaies qui ne semblent pas refermées...
J'aime la forme en vers courts qui donne une grande force à ce poème... que j'ai hésité à commenter.

   Arielle   
24/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Des mots qui frappent, un rythme haletant. L'auteur a su éviter le pathos qui guette ce genre de texte.
J'aurais cependant deux réserves. Une pour le titre et une pour la dernière phrase dont la formulation prête au contresens. On pourrait comprendre que les parents sont "sous la torture" ce qui est en contradiction avec ce qu'a voulu dire l'auteur, il me semble.

   colibam   
26/1/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Le style incisif et percutant colle tout à fait au thème abordé. Un texte que pourrait chanter Diam’s.
Le travail sur la variation des deux premiers vers de chaque strophe est intéressant.
Par contre, le traitement du sujet demeure un peu trop banal pour décoller.

   Anonyme   
1/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On sent que ce n’est pas un texte écrit à la va-vite. Y’a dû en avoir des torsions pour que ça rentre. Comme dans le papier millimétré de notre enfance.
L’émotion est là, sans artifice. Nature. Tous les mots sonnent et tombent à l’aplomb.
Je trouve même la longueur parfaite.

   Anonyme   
1/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De belles sonorités dans ces vers courts et percutants.
Du rythme, aussi.
J'ai apprécié, avec cependant deux réserves :

Le titre : il en dit trop. meurtrissure aurait suffit. Et encore, il doit y avoir moyen de trouver quelque chose de mieux.

Le dernier vers : il infirme ce que j'ai cru comprendre du poème. Je pense qu'il est mal exprimé. A moins qu'un tiers personnage soit responsable de la torture infligée, ce que je ne pense pas.

Mais à part ça, ce poème m'a plu.

joceline

   Lhirondelle   
1/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Valli

Un travail sur la forme bien structuré, je soulignerai la déclinaison des deux premiers vers, leur agencement, leur évolution qui à chaque strophe offre une vision de la douleur différente.
Le rythme est soutenu (4/4/8/8)
Une préférence "technique" pour les trois derniers vers grâce à l'alternance des rimes fémines/masculines

Cinq strophes incisives et sobres, chacune est-elle à lire séparemment les unes des autres ? Le tout contenant un lot lourd de "meurtrissures" et non "d'une meurtrissure" comme le titre l'indique... c'est ainsi que j'ai abordé toutes ces souffrances.

La dernière strophe fait référence à Bazin alors il n'y a plus qu'à espérer que cette ou ces victime(s) ai(ent) le caractère bien trempé d'un "brasse bouillon"
Un oubli de ponctuation dans le dernier vers ? Ne devrait-il pas y avoir une virgule après parents ?

Un texte qui ne délivre pas tout, cinq signaux de détresses qui m'ont interpelée.

L'hirondelle

   Anonyme   
1/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Que dire ? Tout est en angles parfaits, une vision de l'écriture, une façon de jouer avec la langue qui prouvent une belle maîtrise.

"Fracture au poing
Morsure au cœur
Une blessure à l’intérieur
Un mal de chien jeté au loin"

De la sensibilité, un regard sans concession, un phrasé qui n'envie rien à personne. j'ai vraiment apprécié.

   Chene   
1/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Valli

Un poème sans concession qui vilipende l'enfer familial mais où le recul de l'écriture s'exonère du "je" trop impliquant. En ce sens, l'incise thérapeutique doit fonctionner.

Le jeu sur les mots des deux premiers vers de chaque strophe contorsionne en tous sens la souffrance morale, physique...
C'est fort bien pensé et écrit.
Le rythme est soutenu grâce à une métrique sans faille mais se laisse oublier pour faire la place à la force des mots.

Folcoche, Brasse bouillon et le visage torturé d'Alice Sapritch me viennent à l'esprit après la lecture du dernier quatrain...

Juste une remarque : l'absence de ponctuation tout au long du poème est un choix à double tranchant.
Si le rythme lié à la métrique et aux rimes peut suffire, l'absence de ponctuation peut aussi être équivoque (en particulier au dernier vers) et entraîner deux interprétations contradictoires. Mais peut-être est-ce voulu par l'auteur.

Merci pour cette lecture

Chene

   thea   
1/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
du rythme de l'invention, une certaine oreille ( meurtrissures ,blessures, fracture, brisures, sépulture etc)

le sujet n'était pas facile..l'auteur s'en sort très bien

les mots sont forts parfois violents...d'où sans doute le choix de ne pas ponctuer.

il y a de la recherche, du travail et les vibrations de l'âme qui font que la poésie est bien là..

et puis le clin d'œil à Bazin la cerise sur le gâteau!

   Marite   
1/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La forme épurée de ce poème convient tout à fait au fond. Pas possible de s'étendre en disgressions inutiles avec les élancements des blessures encore à vif bien que soigneusement cachées.
Les deux premiers vers de chaque strophe tels qu'ils sont écrits situent l'intensité de la souffrance. Les deux suivants expliquent ...
Beaucoup de profondeur sous la surface des mots. Un poème comme j'aime.

   David   
2/2/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Valli,

Il y a un jeu musical avec les deux premiers vers, comme une sorte de refrain changeant autour de quelques mots. Je remarqué le titre d'une œuvre connu : "Vipère au poing".

Je trouve qu'il y a un problème à la fin :

"Ainsi l’enfant dans son recoin
Voit ses parents sous la torture"

Je ne crois pas que ce soit les parents qui soient torturés, dans le contexte, et c'est pourtant ce que je lis littéralement, le choix de ponctuation par la mise en vers seulement empêche certaines nuances, et ça aboutit à un contresens au final.


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