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Poésie contemporaine
Fanch : Les voiles de l'âme
 Publié le 27/05/14  -  5 commentaires  -  890 caractères  -  200 lectures    Autres textes du même auteur

Filtres ou écrans… sont-ils raisons de méconnaissance de notre âme et de ses faiblesses ?


Les voiles de l'âme



Est-ce un vague brouillard estompant les passions,
Ces envies à jamais prisonnières des songes,
Qui nous perd dans la lie des courants d’afflictions
Et l’illusion fanée de nos propres mensonges ?

Est-ce là une brume, humide, qui se forme
D’enfance trop rêvée à vieillesse si lasse
Pour napper les désirs d’un esprit multiforme
Au réel dévorant des âges qui fracassent ?

Est-ce plutôt le jeu de voiles et dentelles
Que l’on dirait tissées de fil d’or ou de soie
Pour mieux tromper une âme et le dessein d’icelle
Aux fausses certitudes dont nous sommes les proies ?

Mais comme dans un ciel dont l’après de l’orage
Offre au regard sans fin ses horizons limpides,
Sait-on que la clarté profilant les nuages
Qui fait d’un paysage l’évidence fluide

Sera de la conscience une dernière égide… ?


 
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   Robot   
11/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un texte fluide, de belles expressions et des images visuelles et mentales que l'on a plaisir à formuler.
Ce questionnement est bien posé sur ce voile qui empêche de vivre les désirs, sur ce qui trompe à la fois nos sens, nos sentiments, sur ce qui nous fait parfois renoncer tout à la fois par incapacité, par tricherie ou même par nécessité.
Voilà ce que j'ai trouvé dans votre poème.
J'ai hésité sur le dernier vers: faut-il comprendre, par la métaphore de la clarté profilant les nuages, une supposition que l'évidence fluide, le voile étant levé, sera la dernière protection de la conscience, de l'âme?

   Anonyme   
27/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Adopter le choix du néo-classique expose son auteur à des contraintes techniques (soit) mais sans pour autant négliger l'expression de son ressenti ou de ses convictions.

J'ai l'impression, qu'ici, ce choix ne fût pas le bon.
l'auteur a "cédé" aux contraintes quitte à disparaître lui-même (ou ce qu'il voulait exprimer).
Je ne cite que ce vers-ci pour illustrer mon propos : "Mais comme dans un ciel dont l’après de l’orage".

Ce n'est pas "mal fait", mais à cause de ce style très 19ième cela ne parle pas ou plus au lecteur que je suis dans le monde où je vis.

Mais pour le travail... je dois reconnaître du talent.

   Lyl_mystic   
27/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien la sincérité qui se dégage, la réflexion en vers, mais le côté désuet, de certaines expressions notamment, ne me plait pas. Le premier quatrain et la dernière strophe me semblent davantage fluides et agréables à la lecture. Le deuxième et troisième quatrain m'apparaissent plus lourds, je ne suis pas en mesure d'expliquer le pourquoi par contre, je ne suis pas une pro de la forme et de la critique littéraire.

"Mais comme dans un ciel dont l’après de l’orage
Offre au regard sans fin ses horizons limpides,
Sait-on que la clarté profilant les nuages
Qui fait d’un paysage l’évidence fluide

Sera de la conscience une dernière égide… ?"

J'aime beaucoup cette fin qui s'ouvre sur une question, joli effet de chute. En fait, cette fin m'a l'air plus dans la subtilité, me touche davantage dans cette expression imagée que lorsque la réflexion philosophique semble prendre le pas. Les images, de façon générale, manquent à mon avis d'originalité, quelque chose de très convenu se dégage, ce qui est dommage, le ressenti étant sincère.

   Myndie   
27/5/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonsoir Fanch,


C'est une chanson de Thiéfaine (« Infinitives voiles ») qui m'est immédiatement venue à l'esprit. Pas seulement à cause du titre. Les premiers vers aussi me laissaient penser que votre poème m'emmènerait très loin dans l'émoi.
Mais après plusieurs lectures, je n'arrive toujours pas à entrer véritablement dans le texte, ni à être troublée par votre questionnement. Et j'avoue que je me l'explique difficilement. C'est très bien écrit, le style est fluide, les images ciselées... A t-on le droit de trouver un poème un peu trop travaillé quand on sait soi-même le temps et les remises en question que peut demander sa composition ?
Certes, il m'a été aisé de suivre le cheminement de vos pensées mais l'émotion m'a fait défaut. Vos vers seraient pourtant parfaits, débarrassés de leur sophistication, juste voilés de naturel.

   Anonyme   
4/6/2014
C'est un joli texte, cependant, je n'y ai pas vu ma définition de l'âme.
Que dire dans ce cas là ?!
Merci pour ce regard.
Et bonne continuation


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