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Poésie néo-classique
Fanch : Quand un ciel triste et beau…
 Publié le 15/08/12  -  7 commentaires  -  839 caractères  -  190 lectures    Autres textes du même auteur

Contraste entre l'évidence des choses dans lesquelles on se complaît et la complexité des vies que l'on veut ignorer, nous empêchant d'exister vraiment.


Quand un ciel triste et beau…



Quand un ciel triste et beau que les saisons malmènent
S'offre un soleil d'été sans qu'il soit de nuage
Ou le clair d'une lune éblouissante et pleine,
Il n'est plus de visions complexes et sauvages.

Quand un souffle de vent, léger et volatil,
Se délite et se perd en calme traumatique
Ou se fait tourbillon violent aux gestes vils
Il est des paysages au décor maléfique.

Quand on voudra guérir de nos âmes mouvantes
Qui viennent chahuter nos supposés bien-être
Compassés et meurtris aux vies inconsistantes
Se fera-t-il alors qu'elles doivent se démettre… ?

Quand on suivra demain les chœurs d'un nouveau chant
Qui protège le cœur des folies qui l'altèrent
Pour rêver d'inutile, lascif ou conquérant,
Serons-nous affectés aux destins délétères… ?


 
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   Anonyme   
22/7/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
L'incipit permet d'accéder au sens de ce texte où le poète mène une réflexion sur la dualité des sentiments qui nous étreignent au quotidien : le besoin de beauté d'harmonie, de paix, confronté aux réalités complexes et traumatisantes de la vie. La métaphore du 1er quatrain est assez révélatrice même si le vers 4 ne me paraît pas formulé de façon claire et élégante.
Pour le reste je suis assez déçu, en dépit d'une forme plutôt aboutie (rimes, fluidité, métrique...) par une expression assez confuse, parfois entachée de lourdeur, le choix d'un vocabulaire qui dilue la pensée et lui fait perdre de la force :
"Quand on voudra guérir de nos âmes mouvantes
Qui viennent chahuter nos supposés bien-être
Compassés et meurtris aux vies inconsistantes
Se fera-t-il alors qu'elles doivent se démettre...?
Bref un texte plein de bonne intentions mais qui demeure plutôt obscur et n'atteint guère son objectif.

   Arielle   
15/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Les deux premiers quatrains me semblent clairs dans leur intention d'opposer la sérénité à la tempête dans l'âme de la narratrice bien que le "calme traumatique" me laisse perplexe, de quoi est-t-il question exactement ?

A partir du troisième quatrain cela se gâte sur le plan de la syntaxe :
"Se fera-t-il alors qu'elles doivent se démettre… ?" La première partie du vers est particulièrement pesante et me fait l'effet d'une cheville. Quant à "elles doivent se démettre" je ne comprends pas à qui se réfère ce "elles" : nos âmes ou bien les vies inconsistantes ?

Le dernier quatrain semble faire allusion à une forme d'idéologie, voire d'endoctrinement proposé comme un remède aux états d'âme vacillants ... Je vous suis mal, d'autant plus mal que le dernier vers ne m'éclaire pas du tout : que sont ces destins délétères ? qui nous y affecte ?
Je crois qu'un peu plus de simplicité dans votre formulation rendrait votre questionnement plus clair.

   brabant   
15/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Fanch,


Je suis comme les deux commentateurs précédents à chercher à allumer ma lanterne, à chercher comment relier que à quoi dans l'obscurité pourtant duale de ces vers.

Je n'ai toujours pas compris :
"Se fera-t-il alors qu'elles doivent se démettre... ?"
"Serons-nous alors affectés aux destins délétères... ?"

Je pense que vous avez suivi un cheminement personnel sans parvenir à l'universaliser, le communiquer, le faire partager, en raison sans doute du caractère plutôt hiératique, lourd, solennel et figé de l'écriture se voulant au diapason de la problématique. Vous avez cru un tel niveau d'écriture nécessaire.

Ce mélange entre l'intime et la généralité, trop ramassé dans l'espace d'un court poème, ne m'a pas pas permis d'en distinguer les différentes brillances, la dichotomie qui aurait dû être évidente est restée confuse pour moi, sans doute en raison d'interférences dans des nuances qui n'ont pas lieu d'être ici.

Cette réflexion eût dû être d'un charbonnier, comme sa foi elle eût été plus claire. Son problème est d'avoir mêlé philosophie et métaphysique. AMHA.

Ceci dit votre écriture en impose !

   melancolique   
15/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir Fanch,

L'introduction m'a permis de bien comprendre la première strophe, que je trouve riche de sens.
Par la suite, je trouve un peu plus de difficultés pour appréhender le reste du poème, et je regrette de ne pas comprendre ce que veut l'auteur exprimer par:

"Se fera-t-il alors qu'elles doivent se démettre… ?"

Peut-être qu'il faudra reformuler quelques vers pour mieux expliquer aux lecteurs.

Au plaisir de vous relire.

   TheDreamer   
16/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Ecriture personnelle qui restitue un poème qui n’est pas aisé à saisir au premier abord, mais, à force de relectures et de concentration, le sens, petit à petit se dévoile.

L'écriture en catégorie néo-classique ne comporte que peu d'obligations stylistiques, mais, celles-ci sont impératives : entre autre le respect des diérèses/synérèses comme sur "violent" au 7e vers, dont les syllabes se divisent en vi/o/lent, ce qui restitue sur ce vers 13 syllabes.

Le 8e vers me semble aussi incorrect (13 voire 14 syllabes selon la prononciation), puisque "paysages" ne peut se lire dans le corps du vers à la césure "pay/sages", mais, "pay/sa/ges" le pluriel oblige nécessairement à prononcer cette dernière syllabe du mot.

La non-concordance des genres singulier/pluriel n'est pas nécessaire en néo-classique, mais, jongler entre la règle classique (concordance) et la liberté néo-classique (non-concordance) rend le poème irrégulier.

Le 12e vers comporte aussi 13 syllabes : « Se fera-t-il alors qu'elles doivent se démettre… ? » Même erreur que précédemment le « elles » doit se diviser en deux syllabes « el-les » du fait du pluriel.

   David   
30/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Fanch,

Il m'a semblé voir une analogie entre "un souffle de vent, léger et volatil" avec "nos âmes mouvantes" et "un ciel triste et beau" avec "les chœurs d'un nouveau chant". Il y a une épaisseur mélancolique, je trouve, mais ça parlerait bien d'un bonheur possible, ça m'a fait penser à une autre lecture récente Enfants d’Henri Michaux, pour cette parenthèse : (l'adulte a vendu l'étendue pour le repérage). C'est dans une opposition entre "nos supposés bien-être" contre "rêver d'inutile, lascif ou conquérant," que j'ai relié à cette histoire de repère.

Les vers 8 et 12 devraient être précédés d'une ponctuation, même si de long passage en supporte l'absence par ailleurs.

   Anonyme   
18/9/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Je dois avouer que j'ai un peu de mal à cerner le sens de votre texte, cette difficulté vient surement de mon inexpérience...
Ceci dit votre style m'a assez plus...


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