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Poésie contemporaine
Fanch : Transcendance
 Publié le 07/09/15  -  11 commentaires  -  1069 caractères  -  265 lectures    Autres textes du même auteur

À quoi servent les dieux et, surtout, quel intérêt avons-nous à les prier si nous sommes capables de créer nos propres démons et abandonnons toute spiritualité... ?


Transcendance



Pourquoi donc espérer d’une divinité
Quand notre humanité, en tout lieu de la Terre,
Engendra plus d’anges du mal en ses calvaires
Que nul dieu n’en bannit dans son éternité ?

Nous sommes affligés des démons que nos âmes
Exaltent à l’envi dans leurs actes barbares
En laissant exsuder les plaies de ces escarres
Dont notre léthargie a gangrené l’entame.

Où demeurent alors les génies protecteurs
Des royaumes anciens d’une ère d’innocence
Où l’on ne divaguait qu’en raison de l’enfance
Ignorante des âges abondés de malheurs ?

Nous aurions sacrifié les rêves à l’existence…
En déchirant le voile de nos belles légendes
Il n’est plus de secours ou de main qui se tende
Aux affres d’une vie, cruelle et sans conscience.

Et pour quel avenir doit-on changer le monde
Si, d’avoir négligé le divin et sa glaise
En mutilant sans fin l’esprit de la genèse,
Nous avons dévoyé le réel qui nous pèse

Et fui l’immatériel des rêveries fécondes ?


 
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   Anonyme   
7/9/2015
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je pense que vous avez tout faux, tout à l'envers, tout mal compris.
Ce sont les religions qui ont causé le plus de carnages et de barbarie. A un tel point qu'elles prônent le meurtrissement personnel, l'obéissance aveugle à des principes stupides et malsains.
Tout cela pour le pouvoir, pour se rendre capable d'abrutir et de gendarmer les masses.
Et ce qui est sous-entendu dans ce vers : " Où l’on ne divaguait qu’en raison de l’enfance" est assez terrible...
On le voit encore aujourd'hui : dès que la culture, l'enseignement de la philosophie (amour de la sagesse) éveillent les esprits, les humains se libèrent de ce fléau. Et adoptent des valeurs communes partout, à toutes les époques : respect, honnêteté, générosité... Si, si... regardez l'histoire et la destruction actuelle de tout ce qui fait la culture au nom d'une divinité. Les gens qui font cela sont endoctrinés et vous semblez regretter que nous ne le soyions pas...
Les mystiques, les vrais, ne recherchent d'ailleurs pas le prosélytisme...
Vous auriez dû, comme vous le dites dans l'incipit, parler des bienfaits de la spiritualité...
Quant au style du texte : pardonnez-moi mais il est d'une grandiloquence surannée que je n'aime pas du tout.

Je ne comprends d'ailleurs pas ce que vous avez voulu dire dans le dernier quatrain.

   leni   
7/9/2015
j'ai de la peine à vous suivre Personnellement je crois en certains hommes certains jours et à une seule vertu :la tolérance Et je fuis les
endoctrinements qui mènent à tous les désastres Je vous exprime
ma pensée libre:rien d'autre Désolé de vous lire dans cet esprit
Bien votre Leni

   Marite   
7/9/2015
Désolée Fanch, quelques difficultés aussi à suivre le thème. Est-ce dû à la formulation des vers ? A l'utilisation de certains termes, tels :
anges, démons, qui nous ramènent trop à une quelconque religion ? Je ne saurais dire.

   Anonyme   
7/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Sur le fond… Je crois comprendre votre questionnement : je résume, pourquoi virer les dieux et illusions (encore que…) et tutti quanti pour faire peut-être pire qu’en leurs noms.
Vaste débat et vous aurez du mal à faire entendre votre petit doute que personnellement je trouve légitime. D’aucuns vous traiteront de rétrograde ou de fanatique…
Pour ma part,  je trouve que la question du divin, ou du religieux, ou du mysticisme, est souvent mal posée, ou mal entendue.
Je crois aussi que si vous raisonnez sur l’humain : tout est humain, même l’inhumain, souvent. Certaines pratiques de pensée, ou autres (les rites, etc.), tracent une frontière plus ou moins nette entre humain/inhumain/surhumain/etc., mais qui d’autres que des hommes partitionnent le vivant avec tant de passion et de minutie...
Tout cela est fort utile en un sens, mais aussi un peu dangereux si nous perdons de vue le Tout, la possible harmonie, au moins l’interdépendance, alors nous nous isolons, entre hommes, et finalement séparés du reste de la création (que personne n’a crée bien sûr ; o)), et nous finissons bien seuls, nous, si nombreux.

Le divin, le religieux, les religions, les idéologies ne faisant pas mieux d’ailleurs que les partisans de leur éradication au nom de la conscience 'moderne', éclairée…(je trouve souvent cela d’une outrecuidance désespérante bien que, bien que…dans les deux sens, chacun avec ses fans).
Que l’humanité évolue…en bien, en mal aussi, est évident, mais pas à tel point que l’homme d’aujourd’hui soit plus valable que celui d’il y a deux ou trois mille ans, et vice-versa.
Il n’y a pas de règle identifiée de cela, et les régressions sont si fréquentes.
Parce que l’homme n’est toujours qu’un homme : un animal qui flippe en regardant son image dans le miroir en quelque sorte et souvent au hasard d'un regard, aléatoire.
Vous semblez déplorer la perte de spiritualité plutôt que celle des gourous et là je ne peux qu’approuver.
Mais a-ton vraiment besoin de Dieu(x) ou de Raison(s) pour savourer le réel ou l'avoir en horreur, tour à tour ?
Et je ne crois pas (plus du tout) à un âge d'or non plus, passé ou à venir.

Sur la forme, j’apprécie assez peu votre poème, car le style m’en semble suranné, or pour un sujet quasi-éternel et donc tout a fait actuel, vous auriez pu prendre beaucoup plus de liberté avec la rime, et ainsi lancer plus fort votre flèche dans la cible (pour rester poli) du présent, ou de la présente auto-satisfaction générale et obligée, jusqu’à faire douter un peu, les uns de leurs Dieux, et les autres de leurs Athéismes.

Je viens de repenser à un truc…ce genre de prêche ne sert pas à grand-chose…mais bon vous n’êtes pas le seul incorrigible rêveur à essayer.

Désolé pour m’être un peu lâché et avoir digressé autant, peut-être trop, sans vous donner une critique constructive, quant à l’écriture, mais j’en serais incapable, donc je suis resté dans mon registre préféré : la question posée.


Cordialement
Corbivan

   Anonyme   
7/9/2015
Cette forme d'expression vraiment sophistiquée m'a sensiblement gêné au cours de la lecture, si bien que je n'ai pas vraiment vu émerger le fond de votre écrit.
" Nous sommes affligés des démons que nos âmes
Exaltent à l’envi dans leurs actes barbares
En laissant exsuder les plaies de ces escarres
Dont notre léthargie a gangrené l’entame. " j'ai trouvé ce quatrain.... essoufflant.

   cervantes   
7/9/2015
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Je crois à la raison. Elle est seule à permettre la compréhension de notre univers et qui sait dans les siècles des siècles (!) de le créer à notre image -c'est mon coté optimiste et utopiste!-. Je ne crois pas à une spiritualité sans raison et en accord avec tous les commentaires précédents, je redoute les légendes des ages d'or et les rêves d'innocence. Les religions sont des démons atroces que l'homme a créés pour asseoir des pouvoirs bien temporels. Il n'en est pas de même de la foi en l'homme, en l'amour, en la raison...
J'ai peur que votre texte n'est su -ou voulu?- faire la différence entre foi (spiritualité) et religion et qu'il nous renvoie au fanatisme qui nous gangrène.
Pour le style, je déteste le qualificatif suranné qui ne l'est qu'à l'aune de la lunette utilisée. Je ne crois pas que le style de Rabelais soit suranné et les musiques de Bach traverseront sans doute bien mieux les siècles que les "absurdies" de Boulez. Par contre les tournures employées dans votre texte ne concourent pas à la clarté souhaitée et Boileau sous cet angle vous en aurait beaucoup voulu!

   Blacksad   
7/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Sur le fond, le discours me plaît assez. Enfin je crois. Parce qu'en fait j'ai trouvé la forme un peu trop lourde pour comprendre clairement l'opinion exprimée (parce que cela semble l'objectif de votre poème).

Le style volontairement ancien, les formules alambiquées rendent la lecture difficile... pour exposer une conviction, mieux aurait valu à mon sens de la prose ou carrément un texte du style essai/dissertation.

Comme il n'y a pas d'émotion qui se dégage de ce texte, que le fond est enfoui sous des circonvolutions littéraires et que la musicalité poétique n'est pas vraiment là, difficile pour moi d'accrocher sur ce texte qui démarrait pourtant sympathiquement à mon goût !

   Anonyme   
7/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
J'y vois une sorte de réflexion au second degré.

Quant au style d'écriture, il ne m'a pas vraiment emballé. Mais sans doute est-ce dû au thème, qui nous "incite" (entre guillemets), à prendre partie pour l'un ou l'autre, c'est-à-dire être croyant ou non.

Wall-E

   Fabien   
9/9/2015
Commentaire modéré

   Fabien   
12/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour, je voulais réagir à ce poème.
Tout d'abord, le poème lui-même, je le trouve courageux mais maladroit. Il est aussi excessif que les commentaires, comme si nous étions dans un monde athé "aux affres d'une vie, cruelle et sans conscience". La mort de Dieu dans une partie d'une partie des civilisations n'a pas sonné la fin de la conscience, ni son éveil d'ailleurs.
Excessif aussi dans l'emploi des hyperboles "anges...démons...calvaires...etc...", elles sont trop nombreuses et je pense qu'un être spirituel doit se méfier de ces emplois tant il sait que le bien et le mal se prolonge à l'infini et n'en demeurent pas moins gradués.
Merci à bientôt.

   Fanch   
18/9/2015
Réponse sur le forum

   wancyrs   
18/9/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Voilà un texte qui me parle !

Je me bats chaque jour avec cette nouvelle donne instaurée par les psys en tout genre et qui prône la prise soin de soi au détriment du faire attention à l'autre... Ensuite on se demande pourquoi le monde dérape ! Si les psys demande d'écouter plus ses besoins que ceux des autres, où est la limite entre cette écoute de ses besoins et l'égocentrisme ?

"Nous sommes affligés des démons que nos âmes
Exaltent à l’envi dans leurs actes barbares
En laissant exsuder les plaies de ces escarres
Dont notre léthargie a gangrené l’entame."

Vraiment bien dit !

"Et pour quel avenir doit-on changer le monde
Si, d’avoir négligé le divin et sa glaise
En mutilant sans fin l’esprit de la genèse,
Nous avons dévoyé le réel qui nous pèse

Et fui l’immatériel des rêveries fécondes ?"

Parfois je me pose moi-aussi la question !

Merci Fanch !

Wan


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