Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
FloKassar : La nuit [Sélection GL]
 Publié le 28/07/20  -  5 commentaires  -  456 caractères  -  166 lectures    Autres textes du même auteur

Insomnies partagées.


La nuit [Sélection GL]



Le ciel est noir mon jour se lève
Fenêtres et miroirs se jouent
De mes yeux et paupières en grève
Mille tiroirs dominent mon cou

L’un bien rangé et plein d’espoir
L’autre en fouillis nourrit les vers
Déborde et fissure de partout
Comme un trop-plein sur un trottoir
J’ouvre et je ferme tour à tour
Ces cercueils enfouis et ouverts
Figé dans ce silence lourd
Jusqu’à vos lèvres sur ma joue


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
10/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

C'est court et bien fichu ce récit d'insomnie (je ne connais pas ce désagrément car j'ai toujours la conscience tranquille lorsque je m'endors :)

Et j'adore la conclusion !

Commenté en EL

   dom1   
13/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il est question ici du réveil. Pourquoi est-il aussi délicat ? On ne sait rien des vivisitudes de la nuit.
Mais en croire les visions facétieuses du matin, elle a du être tourmentée.
Bref, votre écrit questionne, intrigue, tout en donnant matière à extrapolation.
Tout ce qui fait de cette lecture sa délicatesse.
Bravo

   Anonyme   
15/7/2020
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,

Je suis assez partagée face à ce poème.
Certains vers, certaines images sont intéressantes, d'autres bien moins à mes yeux, soit par leur structure soit par leur sens.
Si les trois premiers vers forment une bonne introduction, le quatrième me convainc moins ; pourquoi le "cou" ? Pour rimer (imparfaitement) avec jouent ?
"L'autre en fouillis nourrit les vers", lisant la suite, on ne peut que penser aux vers de terre. De même pour l'évocation des "cercueils", dans ce contexte, plus à déplorer l'insomnie, à mes yeux.
"Déborde et fissure de partout" le "de" me parait malhabile.

Le dernier vers et sa douceur me plait, venant adoucir le tourment, et expliquer ces insomnies "partagées".
Bonne continuation,
Éclaircie

   Angieblue   
28/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Très beau poème!
Les 3 premiers vers sont très réussis. J'ai beaucoup aimé l’opposition noir/jour et l'histoire des fenêtres et miroirs qui se jouent des yeux et paupières en grève. Ce sont de jolies trouvailles, et ça installe une atmosphère.

Bien aussi l'idée des miroirs, sauf "dominent mon cou" qui n'est pas joli ni poétique. Il faudrait trouver autre chose.

En ce qui concerne la suite, je n'ai pas trop apprécié "comme un trop-plein sur un trottoir". L'image n'est pas très pertinente pour représenter les tiroirs qui débordent.

La chute est très belle, poétique et inspirante:
"Figé dans ce silence lourd
Jusqu’à vos lèvres sur ma joue"

Pour ce texte, je pense qu'une ponctuation faciliterait la lecture.

Bravo, bel imaginaire poétique! Il y a juste quelques détails à revoir.

   papipoete   
28/7/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonsoir Flokassar
J'ai bien du mal à émerger, mais il faut bien que je me lève pour chasser ces démons qui me terrorisaient ! Et ça se bouscule la-dedans, c'est le bazar malgré quelques éclairs de lucidité ; heureusement, fée magique de tes lèvres tu me libères enfin !
NB certes un cauchemar n'est pas empli de ouate au doux parfum, et ces tiroirs aux cercueils ne donnent pas envie que l'on s'y plonge !
je vois une anomalie entre le 4e vers " aux mille tiroirs " et la suite où l'auteur n'en compte plus que deux ? ( l'un.../l'autre... )
mais j'aime le final avec cette clé/baiser qui rassure !


Oniris Copyright © 2007-2023