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Poésie contemporaine
Francis : Chemin de la Blanche Femme
 Publié le 24/10/15  -  15 commentaires  -  712 caractères  -  247 lectures    Autres textes du même auteur

La nature possède peut-être le secret du bonheur. Elle nous parle. On s'y ressource.


Chemin de la Blanche Femme



Les chalets accrochés aux flancs du Grand Valtin
Scintillent dans les rais de cette dame blanche
Qui hante les forêts en robe de satin
Manteau immaculé, cheveux en avalanche.

Sous les rameaux givrés, la Meurthe vagabonde
En cascades d'argent, en ruisseaux cristallins.
Les clapotis de l'eau ou la fugue de l'onde
S'évaporent là-bas dans les vallons lointains.

Quelques nuages errants aux voilures bleutées
Enlacent les sommets, les crêtes enneigées,
Aux formes arrondies, aux senteurs de sapin.

Le ballet des flocons a blanchi le chemin,
Le hameau assoupi aux toitures nacrées.
L'hiver a dessiné les flancs du Grand Valtin.


 
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   Mona79   
3/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Même en contemporain, un rythme bien cadencé est plus agréable à l'oreille. Or votre poème serait parfait sans ces "quelques nuages errants" car il faut dans ce cas compter les syllabes et il y en a 13.

Vous auriez pu mettre nuage au singulier et en élidant le e de nuage le tour serait joué. Ruse de poète, peut-être mais avec le classique il faut jouer sans cesse...

Cela nous donne avec nuage au singulier (un nuage quelconque) :

Quelque nuage errant aux voilures bleutées
Enlace le sommet, les crêtes enneigées,

Je sais, rien n'est parfait, mais ce n'est qu'une suggestion. Malgré ce petit détail, j'aime votre poème.

   Vincendix   
5/10/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Superbe déclaration d'amour à cette région de France un peu méconnue et pourtant tellement belle.
J'aime ses montagnes en ballon et ses vallons secrets, je l'ai sillonnée pendant des années pour mon job. C'était un bol d'air, une respiration, comme vous le dites si justement, une occasion de me ressourcer.
Ses prés couverts de jonquilles au printemps, un tableau merveilleux.
Ses lacs endormis au milieu des forêts de sapins !
La Dame Blanche ne serait-ce la chouette effraie ?

J'aime ce poème et tout ce qu'il exprime, bien écrit en plus, merci de raviver d'excellents souvenirs.

   Curwwod   
7/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un titre poétique en lui même pour ce poème très visuel, pictural, mais dont la vie n'est pas absente.( la Meurthe vagabonde
En cascades d'argent, en ruisseaux cristallins.) On éprouve le sentiment feutré d'un grand calme dont le silence serait seulement troublé du clapotis du torrent et la fugue de l'onde On ressent également un réel attachement pour ces paysages en noir et blanc qui rappellent les cartes traditionnelles de noel et toute leur poétique (Le ballet des flocons a blanchi le chemin,
Le hameau assoupi aux toitures nacrées...)
Un beau poème.

   papipoete   
8/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
En quelque région forestière, que traverse une rivière, existe une créature légendaire; bien souvent sous les traits d'une femme attirante, qui se révèle être un piège fatal dont la victime ne réchappe. Dans notre massif jurassien, c'est " la Vouivre "; aux flancs du Grand Valtin, c'est la " Dame Blanche ".
Votre poème me semble par trop narratif, et je trouve qu'il ne s'y passe rien d'intrigant malgré cette créature qui " hante les forêts en robe de satin "!

   Anonyme   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Francis... faire connaissance de bon matin avec la Blanche femme du Grand Valtin est un véritable plaisir et je vous en remercie.
Deux bémols cependant :

-En cascades d'argent, en ruisseaux cristallins.

ici je verrais mieux... et ruisseaux cristallins car ça évite la coupure avec la virgule.

- Quelques nuages errants aux voilures bleutées

là, comme l'a fait remarquer Mona, deux solutions pour obtenir une bonne métrique... Nuage au singulier ou Des en lieu et place de Quelques.

Cela dit, j'aime beaucoup ce sonnet bucolique à souhait parsemé de très jolies images montagnardes.

Je suppose que Blanche Femme est une appellation locale car dans le cas contraire je ne vois pas l'intérêt de l'inversion Blanche Femme au lieu de Femme Blanche...

Joli travail et lecture matinale fort agréable ! Merci Francis...

   leni   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Francis
Tout est calme et serin J'ajouterai paisible Cela tient d"un tableau
D'emblée les images s'imposent

Manteau immaculé, cheveux en avalanche.

ces quatre vers ont ma préférence
Sous les rameaux givrés, la Meurthe vagabonde
En cascades d'argent, en ruisseaux cristallins.
Les clapotis de l'eau ou la fugue de l'onde
S'évaporent là-bas dans les vallons lointains


et le dernier vers signe le tableau

J'aime aussi la belle sonorité du texte

Merci pour cet excellent moment

Salut Amical

Leni

   Anonyme   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Francis

Dommage que vous ne fassiez pas l'effort d'une prosodie
un peu plus respectueuse des règles poétiques car même si
la catégorie permet beaucoup de fantaisies, ma propre lecture
souffre dans ces virages tourmentés.
Mais je ne vais pas reprendre ce que d'autres ont souligné avant moi.

Après un premier quatrain de bonne facture, dommage que vous
tombiez dès le second dans une énumération où chaque élément
mériterait plus de développement.
Et l'on continue avec le premier tercet : aux, aux, aux.
Le second est de meilleur facture même si j'aurais aimé
plus de liant entre les vers.

Donc, comme de coutume, une belle princesse mal fagotée !!

   Arielle   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sous les voiles de cette dame blanche j'ai retrouvé avec bonheur les rondeurs des ballons vosgiens au pied desquels j'ai vécu la plus grande partie de ma vie.
Vous avez su rendre avec beaucoup de grâce toute la magie des premiers flocons sous lesquels tous les sens restent en éveil. On entend le clapotis des ruisseaux, on respire l'odeur des sapins, on caresse du bout des doigts le satin de la robe et celui des cheveux de cette blanche fée.
Jolie promenade matinale dans mes souvenirs, Merci Francis !

   Anonyme   
24/10/2015
Bonjour Francis
Il suffit de mettre "quelques nuages" au singulier pour que ce sonnet soit au top
Après nous avoir fait aimer le fleuve Aa, tu nous invites dans les Vosges enneigées
C'est magnifique

Merci Francis

   Cristale   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Francis,

Une peinture aquarellisée par les mots du poète qui applique les couleurs des montagnes, forêts, rivières, hameaux, sur la toile d'une bien délicate façon. L'approche de l'hiver se fait avec sérénité dans ces vers apaisants :

Le ballet des flocons a blanchi le chemin,
Le hameau assoupi aux toitures nacrées.
L'hiver a dessiné les flancs du Grand Valtin.

Quelques anicroches techniques déjà évoquées mais faciles à "réparer" ne m'ont pas empêchée d'apprécier le regard de l'artiste sur ce paysage fréquenté par une énigmatique dame blanche.

Merci Francis pour ce joli tableau poétique dont j'accrocherais bien les images aux murs de mon salon...
Au plaisir de lire vos prochaines publications.
Cristale

   Anonyme   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De belles images pour décrire la main mise de l'hiver sur " les flancs du Grand Valtin "
" Quelques nuages errants aux voilures bleutées
Enlacent les sommets..." celle-ci me plaît beaucoup.
Un beau tableau hivernal.

   Robot   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Une jolie description classique d'un joli paysage. Mais qui n'est que cela. J'attendais plus, un peu du mystère caché de cette contrée. Je n'ai pas trouvé cette idée de ressourcement dont parle l'incipit comme si elle vous avait échappée en cours de route. Pardonnez ma comparaison, mais je vois ici seulement un regard touristique.

   emilia   
24/10/2015
Votre petite phrase de présentation placée en exergue me touche beaucoup car je partage tout à fait votre réflexion sur cette beauté ressourçante de la nature artiste, qui, grâce à votre plume, dessine un charmant paysage sous l’effet magique de cette neige poudrée qui sculpte les contours du relief, enveloppe de son « manteau immaculé » les forêts et les vallons, telle une mère aimante et protectrice, en laissant scintiller son voile de « satin » aux nuances « nacrées », qui ravit le spectateur attentif et sensible à cette palette de couleurs, de senteurs, de sonorités aussi nécessaires que l’air qu’il respire, en l’aidant à se sentir pleinement vivant, réceptif aux ondes bienfaisantes et apaisantes qui viennent « enlacer » son esprit pour mieux l’enchanter…

   Anonyme   
24/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une belle description d'un paysage magnifique qui donne envie d'être connu.

"Grand Valtin", "cheveux en avalanche", "cascades d'argent", "ruisseaux cristallins"... j'en passe et des meilleures, en parlant des images, de la beauté des lieux.

Une nature complètement "givrée" qu'on aimerait fouler, c'est sûr, le tout dans un magnifique sonnet.

Wall-E

   Anonyme   
25/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir

Vous faites un tableau merveilleux de cette station de ski ( je suis plus Alpes que Jura ....que je ne connais pas )une véritable carte postale ce sonnet !
Vous l'habillez de blanc neigeux , de bleu azuré et de vert sapin....un petit hameau qui respire la tranquillité d'un hiver enneigée !
De belles métaphores comme des petits coups de pinceaux
"cheveux en avalanche
"voilures bleutées
"cascade d'argent " ....C'est beau !


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