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Poésie contemporaine
Francis : Rue de la Fontaine
 Publié le 04/12/14  -  13 commentaires  -  691 caractères  -  237 lectures    Autres textes du même auteur

Balade automnale, rue de la Fontaine qui longe l'Aa.


Rue de la Fontaine



L'automne s'est posé rue de la Fontaine
Enveloppant les prés dans un voile laiteux.
Le ruisseau réfléchit la lumière sereine
De l'aube rougissant les peupliers frileux.

On perçoit sous les ponts septembre qui s'égrène
Dans les rides des flots, les murmures de l'eau.
Déjà, l'été s'en va emportant dans sa traîne
Les ombres du vallon, les feuilles du bouleau.

L'automne s'est posé rue de la Fontaine.
Sur la berge, le vent chante la cantilène
D'un sentier perdu à l'écart du hameau.

Sous un baldaquin roux, timidement, l'oiseau
Entame le refrain, la chanson de Verlaine
Qui s'envole parmi les ocres du coteau.


 
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   Lulu   
21/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime la douceur qui se dégage des rimes, de même que le regard serein porté sur l'automne. J'aime notamment ce quatrain :
"On perçoit sous les ponts septembre qui s'égrène
Dans les rides des flots, les murmures de l'eau.
Déjà, l'été s'en va emportant dans sa traîne
Les ombres du vallon, les feuilles du bouleau."
pour son rythme et ses images.

   Anonyme   
4/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour

On pourrait dire : encore un portrait de l'automne, largement
en tête du hit-parade poétique.
Celui-ci me parait bien fade comme ces photographies jaunies
que l'on retrouve dans les vieux albums de famille.
Ne serait-ce que ce baldaquin roux qui rehausse un peu
mon impression de l'ensemble.
Hélas, pour l'ensemble justement un grand air de déjà vu et lu.

   Marite   
4/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Belle impression d'automne transmise par ces vers dont le rythme m'apparaît comme celui des alexandrins, mis à part ce vers :
"L'automne s'est posé rue de la Fontaine" (6-5 syllabes)
En remplaçant "rue" par "place" on retrouve 6-6 syllabes.
Les virgules après "déjà" et "sur la berge" m'ont gênée à la lecture car j'ai lu les vers comme ceci :
" Déjà l'été s'en va - emportant dans sa traîne"
" Sur la berge le vent - chante la cantilène"
Je pense qu'il suffit de peu pour que ce sonnet puisse être classé en "néo-classique" au lieu de "contemporain"

   papipoete   
4/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Francis;j'aime ces peintures que les vers arrivent à poser sur le papier. Ici encore, l'Automne est encensé reléguant l'Eté dans l'ombre. Un poème façon "sonnet Francis" qui égraine son chapelet de mots, tel un "ave" apaisant.
J'habite moi-même "rue de la fontaine" et j'aurais pu vous copier, tant je pense comme vous!
L'ensemble est agréable.

   Damy   
4/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime le charme de cette églogue qui invite au repos, à la méditation.
Je suis assez d'accord avec la remarque de Marite. De même j'aurais écrit "d'une sente" au lieu de "d'un sentier" qui ne fait pas diérèse, ce qui aurait en outre permis d'éviter le hiatus "perdu à". Il me semble aussi que "Verlaine" est un peu là pour la rime, non ? Ses "sanglots longs" sont en effet assez tristes et en contrepoint, par rapport à l'ambiance de votre poème.
Merci, Francis.

   leni   
7/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Dès le début c'est dit autrement: l'automne s'est posé Tout se poème parle en douceur Il est distinction

L'automne s'est posé rue de la Fontaine.
Sur la berge, le vent chante la cantilène
D'un sentier perdu à l'écart du hameau.

Ces trois vers sont simples et beaux Joli la cantilène

Et c'est l'oiseau qui finit la chanson
Merci Francis Je t'ai reçu cinq sur cinq

Salut cordial à toi LenI

J'ai relu et pour cantilène j'ajoute un +

   Michel64   
4/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un joli poème. Qu'importe si en voilà encore un sur l'automne puisque après tout, l'automne revient toujours, sans lasser.

J'ai, moi aussi, été un peu gêné par ce premier (et 9ème) vers de 11 pieds et même le 11ème avec son sentier de deux syllabes ne fait pas le compte me semble t'il.

Pour le reste j'ai eu plaisir à lire à haute voix ce joli texte, peut être simplement lâché un peu trop tôt.

Au plaisir de vous relire

   Curwwod   
4/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bon, les grincheux diront :" Encore l'automne, pas très original!". Moi je m'en fous de l'originalité, ce qui compte c'est la sincérité de l'émotion devant un beau spectacle de la nature, dût-il se reproduire chaque année. Ce paysage vous l'aimez, vous aimez en contempler les mutations, les coloris, les atmosphères. Et en plus vous le faites avec élégance et un sens réel de la musicalité dans ce poème évidemment très descriptif.
J'ai bien aimé l'allusion à "Chanson d'automne" de Verlaine, qui considérait ce sujet digne de son génie

   FABIO   
5/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime cette façon de regarder de dépouiller de scruter
pour rendre un hommage littéraire a la nature.
faut il encore manier la langue de molière de façon judicieuse.
Je pense que si les saisons devaient écrire,tu recevrais une lettre de remerciements.

   emilia   
5/12/2014
Une jolie balade en cette saison tant prisée des poètes qui lui ont déjà composé des hymnes inoubliables dont on ne se lasse pas ; une musique sereine en hommage à l’incontournable Verlaine, auquel répond comme en écho le refrain de l’oiseau qui se mêle à la chanson du vent, évoquant habilement cette atmosphère si particulière, aux couleurs familières, portée avec humilité par les murmures d’un ruisseau, dans une émotion sincère et sensible…

   Arlet   
8/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir,

J'aime cet automne qui se pose en douceur et qui incite à la rêverie.
Le lecture de ce poème m'a été très agréable.
Merci

   Robot   
14/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème d'automne qui ne dépare pas le genre, bien au contraire, je trouve que certains vers et images sortent de l'ordinaire. Et ce n'est pas simple sur un thème tellement rebattu.

   Bidis   
24/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je n’aime pas trop « L’automne s’est posé », je ne trouve pas ce choix de verbe judicieux pour parler d'une saison. Et je ne perçois pas bien du rouge dans l’aube.
« On perçoit » : de nouveau, j’ai l’impression que le mot juste n’est pas venu.
Sinon, j'ai trouvé ce poème très très beau, surtout le dernier tercet.


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