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Poésie contemporaine
Pluriels1 : À une serpente
 Publié le 05/12/14  -  9 commentaires  -  672 caractères  -  262 lectures    Autres textes du même auteur


À une serpente



Serpente voisine, rayure inassoupie
Au décor soulevé d'un amas flou de lignes,
Pays d'ombre et de miel, d'une extatique envie
À quel dieu rêves-tu, belle épée maugrabine ?

Dans ton sommeil, inerte cercle inféodé
Au creux chaud où tu dors, est-il d'un même lieu
Tout ce flot de couleurs qui baigne, doux lait pieux,
La voûte cathédrale où ton corps gît brodé ?

Au beau soleil, tu luis collier sur les sagines,
Éclair adamantin pour l'œil clair des faucons,
Et ta double paupière orne un rêve fécond,
Une danse d'amour aux morts des sauvagines,

Saisissant singulier que fêtent mes pluriels.


 
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   Anonyme   
5/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne suis pas certaine d'être à même d'émettre un commentaire avisé dans cette catégorie (je vais essayer), mais à la lecture de tes mots je trouve l'association "inerte cercle" difficile à la lecture et à la prononciation.
Les adjectifs "belle" et "beau" me semblent un peu commun, en dessous du reste du vocabulaire choisi, par ailleurs fort agréable.
Enfin j'aime ce dernier vers qui boucle la relation avec le narrateur voisin.

   Curwwod   
5/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voici un poème où la recherche de la perfection formelle est évidente sans pour autant être un obstacle à la lecture. Poème précieux, par la recherche de termes rares, d'expressions à la fois originales et imagées qui lui confèrent une façon d'ésotérisme, de mystère et de dangereuse douceur. Cette serpente serait-elle aussi la métaphore de la femme , belle attirante, parée qui séduit et parfois tue ? Je ne sais si mon imagination m'emporte trop loin, mais après tout, c'est votre faute aussi.
C'est un beau poème qui ne plaira sans doute pas à tout le monde - nombreux sont ceux qui préfèrent le diamant brut à la gemme taillée -, mais qui me parle et sollicite mon imaginaire.
Merci à vous

   Christine   
5/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Joli bijou dangereux que cette belle endormie. Aussi précieux que la manière délicate et savante avec laquelle il est évoqué. Des images parlantes et recherchées, un vrai travail sur la forme qui cependant ne pèse pas.
C'est un texte que j'ai vivement apprécié.

   papipoete   
5/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Pluriels1; j'avoue que la richesse de votre vocabulaire me laisse pantois et dois recourir au dictionnaire pour saisir le sens et la finesse de votre poème! Si je voulais écrire ainsi, je ne le pourrais point à cause de mon "inculture". On m'a souvent opposé un "langage trop convenu", même si je tente d'en enrichir les vers de nobles synonymes! Les 2 premiers quatrains sont pour moi trop abstraits (ex: doux lait pieux ?), mais le 3e me parle, étincelant dans son phrasé; j'apprécie (et je me répète) la ponctuation dans votre récit contemporain.
Pardon de ne pas être à la hauteur pour donner un commentaire plus éloquent?

   pieralun   
6/12/2014
 a aimé ce texte 
Passionnément
Poème rare.

Fascinant! On y ressent la lenteur des mouvements, la dangerosité de l'apparence inoffensive confirmée par la tueuse de sauvagines.
On y voit les couleurs, les dessins.

Personnellement, au risque de me tromper, je n'y vois que la description d'un serpent des pays chauds.

Toutefois trouver les mots pour induire la beauté des lignes, les couleurs, l'immobilité dans le décor, la fragilité face au rapace prédateur, la dangerosité du prédateur lui même en 12 vers ressemble pour moi à une vraie prouesse.

Seul le dernier vers me paraît abscons......

Très très beau poème; beauté des mots, du rythme, évocation fascinante de la lenteur, de la chaleur, du danger.

   Anonyme   
6/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Poème revendiquant une beauté formelle sans pareille. Sa lecture m'a laissé un peu perplexe, je ne sais si la figure du serpent ici invoqué est une métaphore d'un être aimé (comme la femme par exemple). si ce n'est pas le cas, pardonnez mon jugement. Mais ce poème libère une certaine sensibilité tel le frisson (3e strophe). Est-ce qu'une femme fait peur ainsi, je doute bien fort. Néanmoins ce symbole de serpent ici est un vrai mystère. c'est ce qui, à mon humble avis, fait de votre poème à travers son esthétique un poème décadent et s'identifie au symbolisme baudelairien ou de Rimbaud.

   emilia   
6/12/2014
Un tableau « saisissant et singulier », en effet, « sous la voûte cathédrale où ton corps gît brodé… », portrait d’une serpente esquissé en quelques traits finement choisis, avec des rimes recherchées, mêlant au parfum de la terre maugrabine les sagines et les sauvagines, dans une note colorée et exotique, pour achever son rayonnement métaphorique de l’épée à l’éclair dans une danse d’amour où la mort s’invite avec une menace fulgurante bien mise en scène…

   patro   
10/12/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle observation naturaliste d'un être chargé de peurs mais aussi attirant car luciférien. Nombreux détails sur les yeux , le collier, les couleurs : j'ai apprécié ! Je bute cependant , moi aussi sur "doux lait pieux" dont je ne vois pas comment le rattacher au "flot de couleurs" - qui est dit venu d'ailleurs;
Je me laisse aller au"rêve fécond" sans doute inquiétant ...

   Robot   
14/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve que ce texte souffle des images originales à l'imagination. Les mots pour signifier cette serpente dont on ne sait ce qu'elle est en réalité sont comme une vision onirique, dans un décor flou et coloré.


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