Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie classique
francissicard : Drap de nuage
 Publié le 16/02/16  -  16 commentaires  -  705 caractères  -  383 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet.


Drap de nuage



Que tremble au bout du temps une feuille de laine
Ou que la marre d’or se remplisse de lin
Le vent de sa poussière écartèle un moulin
Qui déracine l’eau sous sa puissante haleine.

Des pioches de cristal brisent la porcelaine
D’une image figée au cœur d’un ravelin
Dont la rustre beauté poudre le doux vélin
De la lune attablée au parvis de la plaine.

Il goutte de la nuit des larmes d’éventail
Dont la forge engloutit sous un épouvantail
Le parfum distillé par des fleurs de glycine.

Puis la soif se tarit aux lèvres d’un sorcier
Fuyant le soleil noir d’un placide glacier
Que le printemps naissant à sa griffe calcine.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
16/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,
On peut dire que vous aimez les métaphores.
Je trouve les vôtres très belles.
Mais n'y en a t'il pas trop pour un seul poème?
Il est très agréable à lire, très beau.
Mais je n'ai rien compris.

   Anonyme   
29/1/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est là un superbe sonnet, il pose de strophe en strophe un tableau magnifique, qui se laisse contempler, très admirative de la précision des détails comme "Il goutte de la nuit des larmes d'éventail" ou encore "De la lune attablée au parvis de la plaine".

   Cristale   
1/2/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,
Poésie, peinture, mélodie, j'aime cette vision dématérialisée sur la lumière comme celle qui joue à travers des pièces de vitraux.
Le regard de l'auteur semble se fondre dans les éléments par des métaphores d'une grande élégance.
Quand un sonnet est de si belle composition, je ne peux que l'apprécier et le relire maintes fois pour le plaisir des yeux et de l'esprit.
Merci à vous.
Cristale

   Anonyme   
3/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour... C'est classique de chez classique pour ce qui est de la forme. J'avais un doute sur la synérèse concernant "pioche" mais Sorgel l'a levé. Bravo pour les rimes !
Par contre j'ai quelques difficultés à saisir le sens de ce sonnet.
L'incipit ne m'aide pas, et pour cause, et le titre non plus malgré plusieurs lectures... Je vais donc laisser le soin à d'autres lecteurs potentiels de déterminer la teneur du message que véhicule ce poème par ailleurs bien fort bien écrit...
Un peu frustré en attendant une explication, j'espère que votre sonnet sera sélectionné.

   Pouet   
16/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un sonnet vraiment intéressant, hors des sentiers battus. J'y vois un tableau à la Dali, une "création" du sorcier de la fin d'un monde particulier.
Personnellement je n'éprouve nullement le besoin de trouver une signification à tout.

"Le vent de sa poussière écartèle un moulin" par exemple me parle fort.

Le premier vers aussi est très beau ou "la lune attablée au parvis de la plaine", "Il goutte de la nuit des larmes d'éventail"... Bref j'aime beaucoup de choses ici.

Des sonnets surréalistes comme celui-ci avec des images si parlantes, j'en redemande.

Et le titre ne gâche rien.

Bravo

   papipoete   
16/2/2016
bonjour francissicard ; je suis comme dans une galerie, face à un tableau magnifique, dont les couleurs et les formes m'interloquent . Je l'admire tout simplement, sans trouver le sens que le peintre y donna, à travers ses pinceaux !
Votre sonnet, au seul titre déjà poétique, me fait l'effet ci-dessus, et comme Iloa, bien que je ne parvienne pas à le " décoder ", je le trouve très beau...à l'image du 8e vers !

   emilia   
16/2/2016
Forme, rythme et rimes parfaites pour ce sonnet dont l’auteur se réserve la part de mystère ; les sens sont comblés quand l’esprit s’interroge encore, charmé par le chant de métaphores oniriques, inventives et audacieuses qui offrent une révélation transcendée du réel dans ce tableau paysage très singulier et composé avec art…

   Anonyme   
16/2/2016
Les images ne manquent pas ; élégantes et précieuses (un peu trop parfois).
" Le vent de sa poussière écartèle un moulin
Qui déracine l’eau sous sa puissante haleine. " Déraciner l'eau ? L'image est explicite mais le terme ne me séduit pas.

Ce texte, que je trouve hermétique, n'a pas réussi à susciter mon intérêt.
Une autre fois sûrement.

   Vincendix   
16/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Rien à reprocher au niveau de la forme de ce sonnet, sa musicalité est parfaite.
Par contre le contenu me laisse perplexe et je n’ai pas envie de me creuser la tête pour trouver ce qui se cache (éventuellement) derrière ce drap de nuage.

   Bingo   
16/2/2016
Bonjour,
Beaucoup (trop ?) de métaphores dont le sens m'échappe souvent à un point tel que j'ai eu l'impression de lire une fatrasie au lieu d'un sonnet.
La sonorité, quant à elle, est fort agréable.

Sur le plan technique, deux choses m'étonnent :
- à l'exception du dernier vers, toutes les rimes sont des substantifs ;
- dans vos quatrains, les rimes 'lin'/laine' sont fortement déconseillées par Sorgel (page 30) : "Il faut éviter... La même assonance entre les rimes masculines et féminines qui se suivent. Le résultat de cette répétition du même son est désagréable. De nombreux et grands poètes l'ont pourtant pratiquée. Ils ont eu tort. Cela n'a jamais été à leur avantage." et Sorgel de citer quatre vers de Boileau.

Ces deux faiblesses m'empêchent d' "apprécier" votre sonnet.
Désolé.

   luciole   
16/2/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Votre sonnet est composé d'une longue théorie d'images tarabiscotées dans lesquelles je me suis perdue.
Dommage car vous maîtrisez la technique. Je retiens le vers 8. C'est tout.

   Anonyme   
16/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un beau drap de nuages à l'effet délicat, quoi que...
En tout cas les images lentes et subtiles défilent sous nos yeux comme pour apaiser nos sens, je le vois ainsi.

Un sonnet de haute facture, pas toujours aisé à comprendre, il est vrai, ce qui n'empêche pas la qualité indéniable de la prosodie, justement...

Wall-E

   Anonyme   
17/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir,

Je n'ai peut-être rien compris au propos du sonnet mais j'ai une impression d'étendues de glace et de neige fondante qui me plait beaucoup, et tant pis à la limite si mon interprétation est fausse, j'ai rarement ce genre de déclic devant une oeuvre classique (de par sa nature même), mais celle-ci est joliment maîtrisée, je vous en félicite !

Les quatrains, bien que fort jolis me touchent moins, mais les sons durs me plaisent - alors qu'habituellement je préfère les sonorités sifflantes - dans leur roulement, dans leur force.

Les tercets me parlent d'avantage, même si je regrette la suite éventail/épouvantail, j'aime beaucoup le vers de clôture (11) du premier et l'image des fleurs de glycine qu'on parvient presqu'à sentir.
Le second tercet est bon, rien à en dire.

Musicalement, rythmiquement il y a une forme de progression très agréable à l'oreille, un glissement de la dureté à la douceur.

Contente de m'être arrêté sur votre oeuvre, je l'ai lue et relue avec intérêt et plaisir.

   StayinOliv   
20/2/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Votre poème n'est qu'une métaphore, ou une succession de métaphores, que je n'ai pas compris. Je ressens pourtant l'inspiration poétique mais ai trop de déchiffrage à faire pour tenter de comprendre les images, c'est dommage.

Olivier

   Anonyme   
23/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour,
De belles images mais peut-être un peu artificielles, ou trop distantes – du moins c'est l'effet qu'elles me font – surtout dans le second quatrain.
Finalement c'est beau mais ça ne me retient pas. Dommage (surtout pour moi).
En même temps écrire sur un nuage est un exercice difficile, j’imagine.
À vous relire.
C.

   Francis   
24/2/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une succession de métaphores, d'images magnifiques, de reflets de lumière. Un paysage perçu comme à travers les vitraux d'une cathédrale gothique. La matière ( l'eau, le feuillage, la terre) s'y dilue dans l'or et l'argent.


Oniris Copyright © 2007-2023