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Poésie classique
francissicard : Porcelaine d'image
 Publié le 05/09/15  -  14 commentaires  -  703 caractères  -  346 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet.


Porcelaine d'image



En suivant le crayon d’une pointe de pin
Le vent dessine une ombre à l’encre d’un nuage
Et saupoudre du miel sur la peau d’un feuillage
Qui semble frissonner sous les doigts d’un rapin.

Les gouttes de couleur d’un glorieux lupin
Éclaboussent le jour d’une note sauvage
Qui claque allègrement au cœur du paysage
Comme le haut talon d’un pied en escarpin.

Une fontaine dort au creux d’une prunelle
Qui regarde glisser à pas de coccinelle
La valse d’un colchique en pleine floraison.

Le temps ouvre sa porte à l’âme vagabonde
D’une fée éblouie à la lumière blonde
Dont on disait parfois qu’elle ourle l’oraison.


 
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   Anonyme   
5/9/2015
Soit c'est de l'humour et bravo; soit c'est un pur exercice avec de "beaux" mots pour ne rien dire. Dans les deux cas : pas touché et même un peu irrité.

   Anonyme   
5/9/2015
C’est superbe à lire et à entendre, mais tant de métaphores s’entrechoquent, que je perds le fil de ce sonnet. Des vers sont superbes, or je n’arrive pas à distinguer l’ombre d'un pin dans celle d’un nuage, j’ai beau voir et revoir la scène, je cherche la différence.
Désolé, malgré ses superbes vers, je vois ce sonnet, avant tout, comme une recherche d’images et de rimes fortes. Je n’arrive pas à accrocher à ce style de poésie.
Cordialement

   papipoete   
15/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
" le crayon d'une pointe de pin " porté par le vent dessine, enlumine; le feuillage frissonne sous les doigts du peintre; les couleurs d'un lupin éclaboussent la toile, d'une note sauvage " claquant comme le talon d'un escarpin ".
Une fontaine laisse glisser la valse d'un colchique...
Une fée parait, éblouie à la lumière blonde.
Quelle merveilleuse imagination pour évoquer la nature dans sa beauté! " une fontaine dort au creux d'une prunelle "
Porcelaine sied à ravir à ce chemin de table, où convive on savoure les mets, que chaque alexandrin nous sert dans une vaisselle précieuse.
Que n'ai-je jamais su écrire ainsi...

   Anonyme   
5/9/2015
Bonjour francissicard
Ce qui frappe au premier abord dans ce poème, c'est l'harmonie.
Dit à haute voix on dirait un adagio.
Les images sont choisies pour l’œil et pour l'oreille.
Au titre on comprend qu'il s'agit d'une porcelaine. J'ai vu récemment un reportage sur les artistes qui réalisent celles de Sèvres. On vous imagine ciseler vos vers avec la même minutie et la même passion.

Je prends à lire ce sonnet une leçon de poésie.

Merci francissicard et bravissimo.

   cervantes   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Mille fois bravo a ce poème merveilleux qui nous permet d'entrer à pleine imagination dans les paysages d'une porcelaine. Plusieurs de vos vers sont une anthologie musicale et picturale.
Sachez que nous avons besoin de votre sensibilité pour aimer la poésie et toutes les émotions qu'elle peut véhiculer.
J'ai adoré et je l'affirme sans humour ni provocation.

   Anonyme   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bof, un sonnet classique, oui, mais que j'ai du mal
à assimiler

Avec une prosodie qui ne possède pas moins de 10 d'un ou d'une,
on ne passe pas loin de l'énumération gratuite.

C'est sûr, il y a de belles images comme ce crayon à la point de pin
ou l'encre d'un nuage mais l'ensemble est trop suspendu
à la rime masculine et l'emploi de trop de compléments du nom
leur fait perdre toute beauté réelle.

Personnellement, je pense que ce sonnet est à refaire
ou tout au moins à beaucoup épurer.
Et comme je l'ai déjà dit à l'auteur, une imagination fertile
qui mériterait d'être mieux "encadrée".

   Sodome   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Trop de matières, d'images, trop de portée symbolique, tout ça mélange ensemble. Le fond, je ne parviens pas à le déceler (il est bien celé sous l'épaisse couche des images).

Mais je veux bien reconnaître une certaine grâce dans le tout, c'est un peu comme un gros mollusque dans sa coquille biscuitée, vous voyez ? Il y a bien le porc qui essaye de se faire laine. Mais bien sûr, avant tout, un peu de grâce dans la façon, c'est un peu agréable à lire !

   Arielle   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
"Trop de notes, monsieur Mozart " s'est exclamé, dit-on, Joseph II après la première représentation de l'Enlèvement au Sérail ...
Moi, j'ai envie de dire que la porcelaine est trop fine et que sous la charge de ses images on oublie un peu à quel usage elle est destinée, quel thé cherche-t-on à nous faire déguster dans ce précieux écrin ? J'ai beaucoup de mal à distinguer le paysage évoqué et les sentiments qu'il inspire à son narrateur.
Si j'ai beaucoup aimé le crayon de la pointe de pin et les hauts talons du lupin j'ai moins apprécié la lumière blonde et l'âme vagabonde (si communes !) et je n'ai pas compris à quoi fait allusion le dernier vers.
Je reste donc très mitigée dans mon appréciation malgré le soin et la bonne volonté manifestes de l'auteur trop concentré, à mon avis, sur la forme de son sonnet au détriment du sens et de la légèreté .

   Anonyme   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour francissicard... Certes classique mais à mon goût un peu trop chargée cette porcelaine. Une belle entame avec ces jolis vers,
En suivant le crayon d’une pointe de pin
Le vent dessine une ombre à l’encre d’un nuage...

tout comme...Les gouttes de couleur d’un glorieux lupin
Éclaboussent le jour d’une note sauvage...

Peut-être un peu trop d'images finissent par ternir ce tableau de porcelaine d'autant que la chute n'est pas très claire, particulièrement le dernier vers dont je ne comprends pas le sens...

Un exercice réussi quant à l'écriture classique qui ne suffit pas à faire un très bon sonnet mais ce n'est que mon point de vue...

Bonne continuation !

   Anonyme   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis assez mitigé sur ce texte. Certaines images, me plaisent comme :
" un feuillage
Qui semble frissonner sous les doigts d’un rapin. "

" Les gouttes de couleur d’un glorieux lupin
Éclaboussent le jour d’une note sauvage "

D'autres qui me semblent sans trop de signification
" Une fontaine dort au creux d’une prunelle
Qui regarde glisser à pas de coccinelle
La valse d’un colchique en pleine floraison. "

Le dernier tercet ne me séduit pas.

   Marite   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Si agréable à l'oreille et à l'imagination ...
Pourtant il ne s'agit que des jeux de lumière du soleil entre les aiguilles de pin; d'un "glorieux lupin" au coeur d'un jardin, d'une fontaine "au creux d'une prunelle" et ... de l'écoulement du temps qui " ouvre sa porte à l’âme vagabonde".
C'est vrai que les images suscitées par ces vers sont nombreuses et séduisantes, une simple rêverie nonchalante ? Je n'y ai pas saisi autre chose.

   Fabien   
5/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
j'aime l'originalité de certaines images, ce texte a une véritable dimension poétique. Je remercie l'auteur de voir ce que je n'ai pas vu.
Bien sûr, j'aimerais peut-être plus de profondeur mais l'auteur, dès le titre, affiche ses ambitions, il en reste une poésie sucrée et réussie dans son registre.
Merci. A bientôt.

   OH2Warenghien   
6/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Jolie poésie bien ourlée. Beaucoup de prosa(ma)teurs qui s’illusionnent en vain être poètes, en seraient « sonnet » s’ils daignaient ne serait-ce que vous lire…, & devraient suivre votre exemple de digne versificateur !

   Anonyme   
7/9/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Quelle technicité ! Je trouve ça tout simplement incroyable. Quelle délicatesse aussi, quelle pureté dans les mots, les images...

Une véritable sublimation des mots - si je puis m'exprimer ainsi - à l'image de la première strophe :

"En suivant le crayon d’une pointe de pin
Le vent dessine une ombre à l’encre d’un nuage
Et saupoudre du miel sur la peau d’un feuillage
Qui semble frissonner sous les doigts d’un rapin."

Un grand bravo !

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