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Poésie contemporaine
fredericprunier : Laisse-moi vagabonde
 Publié le 05/05/12  -  8 commentaires  -  850 caractères  -  183 lectures    Autres textes du même auteur

Petit texte informe, juste des images.


Laisse-moi vagabonde



laisse-moi vagabonde, sans force de désir
laisse vagabonde
la phrase qui s'invente

laisse l'heure, vagabonde
et prends tout, moi, et l'amour
dans tous tes sens

laisse-moi, vagabonde
les poches de mon corps crevées
tout mon être vidé dans ton ciel...

... laisse-moi vagabonde
échoué
des cailloux et des algues, entassés pêle-mêle

dans l'écume de ta bouche
comme un lit de feuilles
en vagues alanguies

laisse-moi vagabonde
arbre déchiré, les branches cassées, enchevêtrées
à moitié roulé, poussé sur la berge
et l'eau pénétrée

ouvert aux étoiles
écorcé, écorché, emmêlé
"enrocher"

laisse vagabonde
un moment dans l'oubli
comme une pendule qui s'arrête
une statue de pierre


 
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   irisdenuit   
7/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Hello,

Petit texte qui a un bon potentiel si ce n'était des fautes.

Quelques images déjà vues mais une certaine fluidité, d'autres images qui parlent et me plaisent.

À retravailler certes mais le talent y est.

Iris

   Marite   
5/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Effectivement de belles images dans ce poème mais aussi "informe" comme précisé par l'auteur dans l'introduction. A mon sens, il n'y aurait que peu de choses à retravailler pour en faire un texte qui coulerait au rythme des pensées qui s'évaporent.
Dans cette partie je n'ai pas compris pourquoi il y a deux strophes, une seule suffisait sans nuire à l'expression de l'image :

" ... laisse-moi vagabonde
échoué
des cailloux et des algues, entassés pêle-mêle

dans l'écume de ta bouche
comme un lit de feuilles
en vagues alanguies "

"... arbre déchiré, les branches cassées, enchevêtrées ..." dans ce vers l'article "les" devant branches n'est pas nécessaire, il rompt le rythme je trouve.
J'aime beaucoup la dernière strophe et la petite phrase " Laisse-moi, vagabonde ".

   Anonyme   
5/5/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Bonjour

Juste des images ? mais alors où sont elles ? je n'en vois aucune et même si cette poésie est déposée en libre, c'est vraiment du minimalisme, rien ici ne me parle, ne m'émotionne, ne me chante.

   brabant   
5/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Frédéric,


Je me souviens que Laurent Baffie alors qu'il avait produit et interprété un film s'était esclaffé en guise de pub : N'allez pas voir ce film c'est de la merde ! (C'est en gros l'histoire ; quelqu'un me corrigera peut-être). ça n'a pas manqué, le fim a fait un flop ! Je crois qu'il est dangereux d'écrire en exergue : "Petit texte informe...", il risque de se trouver beaucoup de lecteurs pour te prendre au pied de la lettre.
"... juste des images" : Je sais que tu aimes les images et que tu aimes te laisser conduire par celles-ci. Le titre est explicite à ce sujet : "Laisse-moi vagabonde" et la phrase va se dérouler en s'inventant. Le poète va aussi laisser libre cours à l'imagination... jusqu'au moment où il reprendra les choses en main et la phrase le sait :
"laisse vagabonde
un moment dans l'oubli
comme une pendule qui s'arrête
une statue de pierre"
Faut pas pousser non plus !

Quand il se retournera il s'apercevra que le vagabondage fut agréable. Aux lecteurs de suivre cette phrase un peu folle.

Merci

   Anonyme   
6/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Certaines images me plaisent beaucoup, comme les deux paragraphes sans "laisse-moi".
D'autres moins comme "les poches de mon corps crevées" que je ne trouve pas très heureux. "et l'eau pénétrée" où je ne comprend pas trop le féminin, quand dans ""enrocher"", l'infinitif et les guillemets.

J'ai aussi beaucoup aimé le dernier paragraphe.

   Charivari   
6/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour.
il y a un vrai souffle dans ce texte, et certaines images très fortes que j'aime vraiment beaucoup, comme "les poches de mon corps crevées / tout mon être vidé dans ton ciel..."
personnellement pour moi cette vagabonde, c'est la mort, même si la strophe 5 fait penser à une femme, à un plaisir charnel (mais ne dit-on pas "la petite mort"?). la pendule qui s'arrête et la statue de pierre à la fin du texte, d'ailleurs, vont dans ce sens (ceci dit, là, je trouve que les deux images manquent singulièrement d'originalité)

Sinon, mais c'est une opinion personnelle tout à fait subjective, j'aurais aimé que le texte soit un petit poil plus explicite, je pense que ça lui aurait conféré une force supplémentaire, sans pour autant perdre certaines images et certaines évocations surréalistes. Il n'empêche que j'ai apprécié ce poème.

   Anonyme   
11/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Comme souvent en poésie, une première fulgurance, un premier alliage de mots qui porte haut, puis, puis, puis...

   Anonyme   
6/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a un tout petit quelque chose, mais qui n'arrive pas à s'affirmer, c'est juste effleuré, je n'ai pas trop aimé a répétition de "laisse" bien trop présent. Cela fait un peu rabâchage, cela ne donne l'envolée voulue, parce que l'impulsion de ce qui suit ne vient pas.

Il y a des maladresses, de plus je suis perplexe devant l'association de certains mots, je ne vois pas vraiment où cela peut mener et ce que voulez dire "les poches de mon corps crevées". Vous œuvrez des images complexes, confuses qui perdent le lecteur que je suis.

Je suis vraiment resté sur ma faim, vous n'avez pas réussi à me convaincre, votre écrit manque de profondeur.


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