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Poésie libre
chris : Orage
 Publié le 06/05/12  -  7 commentaires  -  641 caractères  -  172 lectures    Autres textes du même auteur

En strophes.


Orage



Sous la pluie de l'été orageux.
Immenses vitres le long des rues traversées
d'une eau insidieuse et fluide.
Le craquèlement d'un tintamarre sous les parapluies,
dans le bombement sourd d'une ouverture.
Les tenues d'été qui s'agglutinent
derrière l'assaut de l'averse
ivre de renverser le ciel.

L'étiolement de la vision lointaine
dans l'ensorcellement d'un jour de juillet
défiant le soleil imparfait que le tonnerre dilate.
Indocilité de l'après-midi sacrifiée
au milieu de la foule qui s'incline machinalement
sous l'écorchure d'un temps brisé.
Un écoulement vif…


 
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   wancyrs   
23/4/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a une envie de dire les choses ; des idées formidables et des images qui auraient pu être belles, mais l'expression est déformée à telle point qu'on se demande où le texte veut en venir :

"Le craquèlement d'un tintamarre sous les parapluies,
dans le bombement sourd d'une ouverture."

à n'y rien comprendre...

   Arielle   
6/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Que l'eau soit fluide ne m'étonne guère en cette saison. Je vois bien l'idée de sa course dévalant les rues mais le mot lui-même est assez malheureux.
Je crois qu'il aurait fallu choisir entre craquèlement et tintamarre pour éviter de trop alourdir ces parapluies.
"l'assaut de l'averse
ivre de renverser le ciel"
est une jolie trouvaille mais je trouve indigestes tous ces mots en "ment" (bombement, étiolement, ensorcellement, machinalement, écoulement ...) qui s'agglutinent dans un texte si court.
L'ensemble me fait penser à la vision déformée qu'on a derrière des lunettes mouillées ... le flou y domine un peu trop pour que j'apprécie vraiment le spectacle, un petit coup de chiffon me paraît vraiment nécessaire !

   brabant   
6/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Chris,


Ah ! les averses d'orage par les après-midis d'été ! J'ai vu, lors d'un Grand Prix de Diane (?) un jour à la télé, les élégants messieurs se dépêcher de rhabiller leurs dames, affriolantes et nues, de leur jacquette beige, blanche ou noire, eux qui n'en étaient pas, justement, de la jacquette ; les frêles et transparentes ombrelles comme les chapeaux en turlututu ne servant de rien.

"Les tenues d'été qui s'agglutinent"

Ô les étoffes légères sous l'averse !


L'image que je préfère est quand même :
"Le craquèlement d'un tintamarre sous les parapluies,
dans le bombement sourd d'une ouverture."
Qui n'a éprouvé cela, mais avec de lourds parapluies noirs, et en octobre ou en mars.


J'aime assez ce poème qui sacrifie à l'image quand Jupiter sacrifie à l'éclair.

Merci à vous Chris !

   Charivari   
7/5/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour....
L'eau fluide, le craquèlement du tintamarre, la répétition du mot "été"... Ça m'a beaucoup gêné, tout de même...
et puis, je trouve quand même que c'est un peu "trop" au niveau de la description : trop adjectivé, trop exagéré (l'après-midi sacrifiée, par exemple), trop confus ou alors tiré par les cheveux... (par exemple "l'étiolement de la vision lointaine" fait un peu pompeux.... Le narrateur a de la buée sur ses lunettes?) Il y a quelques images intéressantes, certes, comme le tonerre qui dilate le ciel, l'assaut de l'averse ivre de renverser le ciel, mais l'ensemble ne m'a pas vraiment convaincu.

   Anonyme   
7/5/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Un mélange d'images très intéressantes dans la deuxième strophe avec un discours plus décousu moins poétique à mon avis dans la première.

   Pimpette   
7/5/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Je suis sans doute mal réveillée mais il me faut traduire chaque phrase, chaque image, pour suivre la description en images de ce pauvre orage bien banal pourtant....on pense à 'un mot pour l'autre' de Tardieu....et même aux commodités de la conversation des Précieuses Ridicules...

Pardon! Je ne suis pas seulement mal réveillée mais un peu méchante aussi!

   fredericprunier   
7/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
j'aime chaque image
mais l'ensemble est très très concentré de poésie
ce qui rend la lecture un peu ardu

(ne vous inquiétez pas, cher Chris,
nous luttons tous, ici présent,
contre ce même BUT ULTIME... réduire en un seul mot l'univers)

amiié


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