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Poésie libre
fugace : Rêve d'étoiles
 Publié le 25/01/21  -  7 commentaires  -  678 caractères  -  168 lectures    Autres textes du même auteur

Et si l'espoir nous permettait de voyager ?


Rêve d'étoiles



Le soleil s’est levé à l’ouest,
La vie marche sur la tête
Ses jambes en saule pleureur.

Les mots de tendresse épinglés
Sur une corde, desséchés au vent salé
D’usages inconsidérés, galvaudés.

Les points cardinaux fondus, confondus
En un magma carbonisant
Où le regard se perd puis s’éteint.

Mais quand viendra le vent
Pour tout emporter, disperser le sable
Du temps de mon temps,

Détricoter ce tissu infâme
Où je m’englue
Et ne peux m’envoler ?

Je sais qu’il viendra me libérer ce souffle,
Me fera voyager libre, sereine,
Pour m'embarquer jusqu'aux étoiles.


 
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   Anonyme   
16/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien ce passage d'un temps désespérément immobile, d'une perte absolue des repères, à l'espoir de surmonter l'étouffement. Une élévation est attendue, jusqu'aux étoiles ! Ce mouvement vers le haut m'apparaît revigorant, expressif. Les premier et dernier tercets sont impeccables à mes yeux.

Un gros bémol pour moi :
D’usages inconsidérés
m'apparaît, en quelque sorte, technocratique. J'ai l'impression de lire une notice d'utilisation : « Le fabricant décline toute responsabilité en cas d'usage inconsidéré de l'appareil. » Ça me casse l'ambiance.
Un deuxième bémol sur la majuscule systématique au début des vers, d'autant qu'il y en a pas mal de courts ; à mon sens, elle raidit le propos, lui donne un côté guindé qui s'accorde mal avec ce sujet intimiste.

   papipoete   
25/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour fugace
la Terre marche sur la tête, et moi au ciel lève la mienne, en songeant à ces étoiles qu'aucun sacrilège n'est venu offenser ! Un jour viendra d'un vent immense gomme, effacer tous ces gribouillis, ce magma où l'on s'enlise et nous envoyer tout là-haut dont je rêve...
NB dommage d'en arriver à cet ailleurs, alors que notre mère nourricière fut l'une de ces étoiles, qui fit peut-être rêver des marsiens, des neptuniens...
De beaux vers, en particulier dans la seconde strophe

   Robot   
25/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime cette idée de l'espoir prisonnier d'un monde chaotique et qu'un vent salvateur viendra libérer.

Je conseillerais d'éviter les majuscules systématiques en début de vers pour la poésie libre car on a tendance à s'arrêter à chaque fin de vers ce qui nuit à la recherche du rythme. Surtout que chaque tercet compose une phrase unique agréablement cadencée par le tempo de la ponctuation.

   dream   
25/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
A travers l’agencement de ses vers, l’auteure donne une image exacte de sa claustration et sa désespérance jusqu’à l’étouffement, face à un monde de boue et de pestilence qu’elle ne supporte plus ; Mais grâce à son espoir fou de renaître un jour, elle se persuade que cette utopie se concrétisera par cette dernière strophe. C’est ainsi que dans une grâce de funambule et dans un souffle chorégraphique, qu’elle survolera et survivra jusqu’à toucher les sphères les plus pures de la galaxie :

« Je sais qu’il viendra me libérer ce souffle,
Me fera voyager libre, sereine,
Pour m’embarquer jusqu’aux étoiles. »

Merci pour cette belle lecture.
dream

   wancyrs   
26/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Salut fugace,

J'aurais aimé que ces vers me fussent présentés en poésie en prose afin que je les apprécie mieux ; hélas ! Je vais me faire plaisir en les recopiant ici, ensuite les lire d'un trait pour mon plaisir égoïste :



"Le soleil s’est levé à l’ouest, la vie marche sur la tête, ses jambes en saule pleureur. Les mots de tendresse épinglés sur une corde, desséchés au vent salé d’usages inconsidérés, galvaudés. Les points cardinaux fondus, confondus en un magma carbonisant où le regard se perd puis s’éteint.

Mais quand viendra le vent Pour tout emporter, disperser le sable du temps de mon temps, détricoter ce tissu infâme où je m’englue et ne peux m’envoler ?

Je sais qu’il viendra me libérer ce souffle, me fera voyager libre, sereine, pour m'embarquer jusqu'aux étoiles."



Voilà comment j'aurais aimé lire ce texte, avec comme coup de cœur ce passage : "Les mots de tendresse épinglés sur une corde, desséchés au vent salé d’usages inconsidérés, galvaudés."

Merci pour le partage !

   hersen   
26/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
...disperser le sable / du temps de mon temps...

Le temps de mon temps, une formule que je trouve dans un certain sens bouleversante. Personnaliser le temps de chacun dans son passage, .
Oui, il se pourrait bien que la vie marche sur la tête. Et quand bien même ? Qui nous a dit de manière certaine comment elle devait marcher ?
Voyager la tête à l'envers, c'est sûrement possible.
Sûrement.
Sinon...

Un poème qui offre des images très intéressantes. J'en aime bien la découpe, même si je pense que les virgules systématique en début de vers apportent une emphase négative.

Merci de la lecture !

   Queribus   
27/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
J'ai bien aimé la construction de votre texte sous forme de versets avec une progression très habilement menée et de belles images poétiques "ses jambes en saule pleureur", les mots de tendresse épinglés sur une corde", "Mais quand viendra le vent pour tout emporter","Du temps de mon temps" ....; le tout bien qu'un peu abstrait sonne plutôt bien à l'oreille. Je me permets quand même quelques petites remarques sur la forme:
-l'emploi de majuscules au début de chaque"vers" me semble inopportun (des minuscules auraient donné plus de fluidité à l’ensemble)
-au second tercet, on trouve trop de participes passés en é(s): épinglés, desséchés, salé, inconsidérés, galvaudés.
-il me semble qu'il manque un verbe dans les second et troisième tercet mais, peut-être est-ce volontaire.
-au second tercet j'aurais écrit:
Le soleil s'est levé à l'ouest;
la vie marche sur la tête,
les jambes en saule pleureur
Ceci ne sont que de simples et petits détails qui n'enlèvent rien à la qualité de votre écrit que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.

Bien à vous.


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