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Poésie libre
Gabrielle : Au nom de l'amour [Sélection GL]
 Publié le 26/07/18  -  9 commentaires  -  437 caractères  -  248 lectures    Autres textes du même auteur

La vie se renouvelle in extremis...


Au nom de l'amour [Sélection GL]



Terre dévastée, sol rocailleux,
Lune désertique.

Ma foi grandit et mon cœur se tourne
Vers les miens.

Horizon funeste, appels au secours,
Étoile qui appelle son astre.
L'univers fuit.

Mon cœur se tourne vers l'unique flamme
Qui fait briller les cœurs.
L'amour pour unique horizon.

Dans ce décor de chimères, une lueur.
La vie se renouvelle in extremis.


 
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   Anonyme   
13/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Un titre qui peut faire peur, l'amour est un sempiternel sujet de tant de poèmes pas toujours de bonnes factures.

Le vôtre sauve mon à-priori, car hormis le titre, vous laissez au lecteur l'entière liberté de s'approprier ce poème.
On peut déplorer sur un format si court de trouver "deux cœurs", mais ne dit-on pas qu'ils sont le siège de l'amour ?

"La vie se renouvelle" et votre approche du sujet aussi, merci !

Éclaircie

   Lulu   
16/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J'aime bien ce petit poème qui commence avec une belle image. L'essentiel est perçu au travers d'un regard porté sur le proche "mon coeur se tourne / Vers les miens" et le lointain "Etoile qui appelle son astre. / L'univers fuit."

C'est simple, et ce côté épuré sans trop de détails me plaît beaucoup.

Il y a un bel équilibre entre les images et le sentiment.

Le dernier vers me plaît un peu moins du fait du choix de l'expression "in extrémis". C'est comme s'il y avait une syllabe de trop, car contrairement aux apparences, ce poème offre aussi un bel équilibre musical. C'est harmonieux dans l'ensemble, à l'exception, à mes yeux (ou à mon oreille) du dernier mot…

   Vanessa   
19/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,
Ce poème est très court.
Mon avis est que lorsqu'un auteur mise sur une telle longueur, il est nécessaire que le lecteur soit charmé par la beauté des vers.
Je suis désolée mais je n'ai pas du tout été séduite, je n'ai pas ressenti d'émotion.

   Anonyme   
26/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
" Terre dévastée, sol rocailleux,
Lune désertique " est-ce la métaphore d'un être qui a souffert et trouve " in extremis " un refuge en se tournant vers ses proches ?
" Ma foi grandit et mon cœur se tourne
Vers les miens."
Un sujet intéressant peut-être un peu trop résumé.

   Provencao   
26/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien aimé ce poéme court avec ce titre elogieux et fort où "la foi grandit" repose sur sa propre énigme , qui semble être celle du Bien.

J'ai trouvé votre écriture prioritaire, voire presqu'urgente...
Avec une lecture qui demande beaucoup d’attention : j'y ai lu une recherche de dignité, qui a mon sens a trouvé dans ce court texte de passionnants défenseurs: " la vie se renouvelle in extremis"

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Annick   
26/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La force de ce poème réside peut-être dans l'alternance entre déception, voire déchirement et foi, espoir, amour.
Et puis, surtout, ce dernier vers très beau, très juste qui concentre, à lui seul, tout ce qui a été évoqué auparavant, comme une courte respiration avant l'inéluctable, évité in extremis.
Votre poème m'a fait penser à la nouvelle de G. Flaubert " Un coeur simple" : reporter ses amours perdues sur d'autres amours jusqu'à vouer une immense tendresse à un perroquet...

Un poème aux mots simples qui m'ont touchée.

   jfmoods   
26/7/2018
La locutrice est prise dans une sorte de tenaille.

D'un côté, une force centrifuge s'exerce, imposant solitude et désespérance ("Terre dévastée, sol rocailleux, / Lune désertique", "appels au secours", "Étoile qui appelle son astre. / L'univers fuit") ; de l'autre, une force centripète se nourrit de chaleur et de comblement ("Ma foi grandit et mon cœur se tourne / Vers les miens", "Mon cœur se tourne vers l'unique flamme / Qui fait briller les cœurs").

Un chiasme à distance ("Horizon funeste", "L'amour pour unique horizon") signale le basculement salutaire de la perspective.

La locutrice n'est cependant pas dupe de l'extrême fragilité d'une victoire obtenue dans la douleur, dans l'âpreté du théâtre intime ("ce décor de chimères", "une lueur", "La vie se renouvelle in extremis").

Merci pour ce partage !

   wancyrs   
26/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Salut Gabrielle,

Il me manque des éléments... je dirais une introduction pour cerner totalement votre texte. J’ai l’impression, avec votre poème, de lire le morceau du Centre d’un texte plus long, du coup je suis un peu mitigé par ce que je lis. Une autre fois peut-être?

Wan

   papipoete   
26/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
bonsoir Gabrielle
Alors que mon horizon, peu à peu se perd avec mes dernières illusions, je lève les yeux que ma foi illumine et je vois la dernière étoile qui luit, celle de l'Amour ... et alors renaît mon envie de vivre .
NB je remarque toujours, combien il est difficile de faire court en poésie, et le sens des vers peut s'en trouver ardu à suivre, sans fausse route dans l'esprit du lecteur .
Mais ici, l'auteur poétise délicatement, et nous regardons ensemble cette étoile !


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