Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Gabrielle : Madame
 Publié le 25/01/19  -  10 commentaires  -  863 caractères  -  197 lectures    Autres textes du même auteur

Expression d'un cœur en souffrance...


Madame



Madame, mes profonds regrets...
Je vous en prie, acceptez mes excuses.
Je me débats comme un forcené.
Avant que mes nerfs ne s'usent,
Veuillez accepter, si je ne m'abuse,
Les regrets d'une personne dévouée,
Prise dans la tourmente et la ruse.

Je suis à genoux, à vos pieds.
Madame, enfin, je vous l'avoue,
Pour vous je n'ai aucun secret.
Je vous le demande, malgré tout :
Pardonnez cet épisode du passé.
Dussé-je être poussé à bout,
Je ne cesserai de vous supplier.

Ce combat que je veux à vos côtés
Est pour moi le meilleur des moments.
Pourquoi cherchez-vous à m'éloigner
Puisque la vie veut qu'en l'instant présent,
Nous soyons ensemble, réunis pour lutter ?
Ma dame, de grâce, je vous en prie, acceptez
Que demain vienne la gloire du jour d'après.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincente   
11/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Entre l'empathie envers cette élégante requête et le dérangement dû à ce ton emphatique, j'oscille. Je suis sensible aux "profonds regrets" du narrateur sans pour autant identifier ce qu'il a bien pu faire pour écarter cette dame. Mais je ne vois en quoi la vie, qui à "l'instant présent" les a rapproché pour lutter, devrait pardonner le passé. Ce qui me gêne, c'est que simple lecteur, je dois pardonner et accepter pour argent comptant cette requête avec si peu d'éléments.

Il y a ce Ma dame, dans l'avant-dernier vers qui montrerait une possession, comme un geste forcé, je ne le comprends pas, en tous les cas pas dans le contexte d'un pardon. Et puis deux petits détails qui sont sûrement des coquilles : il doit manquer un trait d'union dans le dussé-je que doit se décliner a priori sans ce drôle de "ai" et la majuscule de sur le c de combat.

Cette requête me semble non abouti et pourtant elle ne manque pas de charme.

   Gemini   
17/1/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
On dirait une lettre de Monsieur Jourdain à Célimène.
On sent dans le style la volonté de faire époque. Mais cela se sent trop.
Il y a des tournures dont je doute : "Madame mes profonds regrets" sans verbe, "accepter, si je ne m'abuse, les regrets" ce si je ne m'abuse n'est-il pas là simplement pour la rime ? "dans la tourmente et la ruse" la ruse de qui ?, "Je suis à genoux à vos pieds" ça me semble évident.... bref, et j'en passe...
Le dernier vers est d'une profondeur que je n'ai pas atteinte.
Beaucoup trop de rimes en é.

   Corto   
25/1/2019
 a aimé ce texte 
Pas
"Je suis à genoux, à vos pieds" voudrait sans doute nous amener à la tragédie, surtout accompagné de "Je ne cesserai de vous supplier."
"Que demain vienne la gloire du jour d'après" est une formule alambiquée.
Au total on se demande quel est le sens de cette tentative qui n'émeut pas.
Dommage.

   STEPHANIE90   
25/1/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Gabrielle,

communication d'un autre age et c'est bien dommage car le sujet du poème sur le repentir en amour est fort intéressant. Il aurait sans doute été possible d'y mettre un peu du XXI siècle.
Je n'ai pas accroché, une autre lecture prochainement peut-être.

StéphaNIe

   Anonyme   
25/1/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Beaucoup de vers pour en dire peu. Le narrateur a commis des erreurs dans le passé et supplie la "Dame " de l'excuser en lui disant ses " profonds regrets ".
Et puis, c'est à peu près tout...

Je n'ai pas été séduit par ces ''regrets " répétitifs.

A vous lire une prochaine fois.

   Lulu   
25/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Gabrielle,

Je suis contente de vous lire ici, plus qu'avant, car votre plume semble se libérer, plus ouverte.

J'ai aimé le registre de langue, mais peut-être aurais-je aimé plus de profondeur dans la requête face à cette "Madame". Un amour déclaré, une confidence donnée, quelque chose de plus palpable.

J'ai trouvé dommage la répétition du mot "regrets" dans la première strophe. Cela alourdit tant le poème que la posture dans laquelle se trouve le poète, je trouve.

J'ai eu le sentiment qu'il y avait redondance dans "à genoux, à vos pieds". "à genoux" était peut-être suffisant…

De même, la répétition de "je vous en prie" me semble un peu excessive, maladroite.

Mais j'ai aimé l'esprit de l'ensemble du poème.

Bonne continuation.

   papipoete   
26/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Gabrielle
Je me suis écarté du chemin, vous causant grand peine, mais je vous supplie de me tendre la main, prêter l'oreille à ma prière, puisqu'à vos côtés me voici à nouveau !
Reprenez-vous, reprenez-moi je vous en prie !
NB le futur est mal engagé entre ces deux-là, alors qu'un événement majeur ( maladie ? ) les réunit à nouveau .
Je serais là...comme l'ombre de ton ombre...l'ombre de ton chien...
Bien que sans emphase, votre vocabulaire semble empreint de solennité et les assonances chantent juste !

   Stephane   
27/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Gabrielle,

Je dois dire que j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce poème sous forme de déclamation ou, disons, de supplique. Ah oui, quelle fraîcheur, quelle envolée ; tout cet amour à proclamer, pour espérer...

Une merveille d'écriture, bravo !

Stéphane

   Anje   
27/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Une supplication très appuyée, insistante et qui finit par devenir un peu répétitive. Je suis humble à genoux mais, à la fin, je veux, pourquoi m'éloigner, acceptez... Pas sûr que la dame accepte ce bouquet, cet éclat qui me semble manquer dans ce poème.

   GinetteFlora   
12/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Gabrielle
Le langage académique nous renvoie à l'époque de Mme de Lafayette. La princesse de Clèves usait des mêmes procédés rhétoriques pour renoncer à son chevalier.
De la même façon, ici la personne use d'un vocabulaire qui ne franchit pas les barrières de la bienséance . Ici les mots déplacés ou outranciers ne passeront pas d'où l'emploi de termes maîtrisés qui pour être retenus n'en sont pas moins passionnés .
La composition particulière vise-t-elle à émouvoir une dame sensible aux tournures surannées et que l'emploi de termes peu usités n’ôte en rien la sincérité des propos énoncés ?
Car le locuteur va user de toute sa persuasion et de son éloquence pour briser les derniers remparts de la dame.
C'est une missive qui ne manque pas d'originalité .


Oniris Copyright © 2007-2023