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Poésie libre
Garance : À l'heure où la ville se tait
 Publié le 09/10/09  -  8 commentaires  -  1892 caractères  -  102 lectures    Autres textes du même auteur

Une autre réalité... quand la mémoire s'enfuit.


À l'heure où la ville se tait




Ainsi parlaient, à l’heure où la ville se tait,
L’astre, la plante et l’arbre – et ma mère écoutait.


J’écoute et j’entends…

Le vent du monde souffler vers moi
mais je vois pendre de haut en bas
des bouts de rien qui devraient croître
du bas vers le haut.

Dans ma poitrine

.......................Cordes relâchées

...............................................Un instrument

..................................................................Repose –

.......................................................................................abandonné

.................................................................................................


Ton amour ne me serrera plus dans ses bras…

Les arbres s’enferrent dans le silence
et les pierres s’enlisent en sanglotant.
Les feuilles entonnent un lent déchantement
et les pierres s’écaillent silène au vent.

Ne pas réveiller la vase de la vie sous-jacente,
chercher l’outre-voie dans le mouvement de l’eau omniprésente…

Je contemple tranquille l’eau dormante,
ma vision se trouble d’un voile de mélancolie.
Je glisse sur ces menaces de ruine
et je puise dans les abysses de mon être et dans tes absences,
ces couleurs d’or de sang et de lumière
que je projette vers la brume violente,
étouffant les cris dans cet épais silence.

Et, comme le soleil, dans les fleurs fécondées,
Jettera des rayons sur toutes les idées…


J’espère que l’oubli des choses ouvrira ses jardins dans le désert.


 
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   jaimme   
9/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis assez mitigé après trois lectures attentives. Il y a des choses que j'aime et d'autres moins:
en premier lieu heureusement qu'il y a l'exergue. Je pense que, sinon, je serais passé à côté du thème général du poème. Garance a une façon d'écrire qui ne s'offre pas à la (ma) première lecture. L'incipit est donc un titre explicitant. Pour moi. Tandis que le vrai titre participe du poème lui-même.
J'aime la première strophe. L'image est forte.
Et les vers décalés, oui, sont très bien placés et participent du message à faire passer.
Dans la strophe suivante, j'aime peu:
"Les arbres s’enferrent dans le silence
et les pierres s’enlisent en sanglotant.", trop aisément larmoyants, tandis que j'apprécie beaucoup les deux suivants, très poétiques.
La grande strophe qui commence par "je contemple..." ne m'a pas plu. Trop générale, sauf "Je glisse sur ces menaces de ruine", très fort et très beau.
Mention spéciale pour le dernier vers.

Au final donc, un ressenti un peu trop chaotique. De très belles choses et d'autres bien moins.
Et un thème d'une infinie tristesse.
Merci Garance. Tu m'as offert de lire et regarder tes vers. Et je n'ai pas perdu mon temps. On ne le perd pas quand on le passe avec du beau. Même si je ne l'ai pas trouvé partout.

   colibam   
9/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème étrange, au sens incertain, suspendu (à l'image du titre que je trouve superbe) dans le flou d'une mémoire abandonnée.
Les deux premiers vers posés en italique m'ont rappelé certains contes africains.

« J'écoute et j'entends...
Le vent du monde souffler vers moi »
Quand la mémoire s'obscurcit, il reste encore les sens pour percevoir l'écho lointain d'un monde qui s'enfuit.

« mais je vois pendre de haut en bas
des bouts de rien qui devraient croître
du bas vers le haut. »
Ok pour la symbolique, le sens contenu mais l'expression aurait sans doute pu être mieux exprimée.

« Dans ma poitrine
Cordes relâchées
Un instrument
Repose –
abandonné »
Sans évoquer la mise en page (c'est certes un outil intéressant mais j'ai parfois un peu de mal avec ça), je trouve ce passage plutôt réussit.

« Ton amour ne me serrera plus dans ses bras » : l'expire de la première partie, posé comme un souffle. Bien vu pour l'italique.

« Les arbres s’enferrent dans le silence » : une expression classique mais efficace.

Je n'aime pas en revanche le verbe « sangloter », de même que « le lent déchantement », pas très fluide.

« et les pierres s’écaillent silène au vent.
Ne pas réveiller la vase de la vie sous-jacente,
chercher l’outre-voie dans le mouvement de l’eau omniprésente… »
Une certaine recherche dans ces trois vers.

Dommage par contre de répéter « l'eau » sur deux vers contigus

Hormis « Je glisse sur ces menaces de ruine » et le dernier vers, pour la force qu'il renferme, la suite du poème ne m'a pas emballé.

   Mr-Barnabooth   
10/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve ce poème un peu irrégulier. De très bonnes choses, notamment tout le début du poème puis je trouve que la suite s'enlise dans un rythme qui ne m'accroche pas, avec certaines images que je considère trop "classiques".
Par contre j'ai beaucoup aimé la chute.
Amicalement
Mr B.

   Marite   
10/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’ai particulièrement aimé les deux premiers vers :

« Ainsi parlaient, à l’heure où la ville se tait,
L’astre, la plante et l’arbre – et ma mère écoutait. »

La suite aussi est claire et limpide. Tous les mots, à la bonne place, nous donne un aperçu de l’état d’un être qui perd peu à peu ses repères dans notre monde. Triste bien sûr mais pas accablant ni désespérant. Et le dernier vers est là pour nous le dire :

« J’espère que l’oubli des choses ouvrira ses jardins dans le désert. »
De très belles expressions et images : « le vent du monde… Dans ma poitrine - Cordes relâchées - Un instrument – Repose - abandonné … »

En fait j’ai tout aimé dans ce texte simplement « vrai ».
Merci Garance pour cet instant de douceur accompagnant la douleur.

   calouet   
10/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une drôle d'impression, après quatre lecture (deux hier, deux ce matin) : il manque comme une unité, une globalité à ce poème. Il y a beaucoup de belles choses, de la musique notamment, mais ça me laisse une impression bizarre, inaboutie. Désolé de n'être pas plus précis...

   Marquisard   
15/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
écouté sur un petit cannonball, j'ai franchement bien aimé, c'est musical, rythmé.

Je repasserai peut-être étailler le commentaire, en attendant, ce fut un plaisir.

   Anonyme   
22/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un univers si personnel, si garance, je ne m'y retrouve pas, mais cette belle écriture emporte, c'est très intérieur, très fragile, d'une terrible féminité. Puisque cette écriture emporte, qu'on la colporte.

   Anonyme   
9/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des décrochés de mots qui n'apporte vraiment rien à la compréhension de la lecture, de même que ces tirets par ci par là. Le texte y gagnerait car il est vraiment très beau et touchant. Un peu dommage que vous cherchiez à en faire de trop.

Votre ressenti ce partage enfin, vos mots sont en partie débarrassés de leur carcan. La douleur y est palpable, l'émotion est présente.

" Je contemple tranquille l’eau dormante,
ma vision se trouble d’un voile de mélancolie.
Je glisse sur ces menaces de ruine
et je puise dans les abysses de mon être et dans tes absences,
ces couleurs d’or de sang et de lumière
que je projette vers la brume violente,
étouffant les cris dans cet épais silence. "

Cependant j'ai noté quelques répétitions ( les pierres, vent, l'eau, silence).

Mais dans son ensemble ce poème ne manque pas de qualité.


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