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Poésie contemporaine
Giema : Le grand voyage
 Publié le 20/02/23  -  5 commentaires  -  1483 caractères  -  83 lectures    Autres textes du même auteur

Né de l'actualité.


Le grand voyage



Là-haut dans leur vaisseau voguent des astronautes
Ils regardent la terre les yeux écarquillés
Silence d'un tableau sans une fausse note
Sinon ces militaires horriblement armés

De temps en temps s'éclaire un point et la fumée
S'élève doucement transperçant les nuages
Au fond d'eux ils espèrent que cela n'est pas vrai
Que c'est un feu de camp un éclair un orage

Sur la terre embrumée les champignons se forment
Comme des primevères ou de pâles crocus
C'est la fin de l'hiver et dans leur uniforme
Des Français des Anglais évidemment des Russes

Et petit à petit la couleur bleue s'efface
C'est le blanc qui domine inexorablement
Pourquoi cette folie dans le noir de l'espace
Réduit en champ de ruine la terre pour mille ans

Dans leur vaisseau là-haut ils pleurent leur famille
Et leur unique espoir est de rester soudés
De faire ce qu'il faut qu'ils soient garçons ou filles
Qu'ils soient blancs qu'ils soient noirs qu'ils soient russes ou français

Bien décidés ils quittent le berceau saccagé
Unis ils planifient la suite du voyage
S'échappent de l'orbite qui les emprisonnait
Ensemble ils s'enfuient sans arme ni bagage

Le trajet sera long pour remplacer la Terre
Mais ils savent au fond d'eux les pièges à éviter
Jamais ils ne feront ce qu'ils ont fait naguère
Ils n'ont plus qu'un seul vœu, sauver l'humanité


 
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   Lebarde   
6/2/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
Ce poème présenté en classique n'en respecte pas les règles que je pense utile de rappeler à l'auteur(e) pour l'aider dans ses futurs écrits.

Les principaux points critiquables à revoir sont:
- la métrique des dodécasyllabes dont certains ont 13 ou 14 syllabes,
- les rimes fautives ( astronautes/note, fumées/vrai?, forment/uniforme, etc..) qui par ailleurs ignorent l'alternance féminine/masculine
- les nombreuses césures inacceptables
- les e non élidés ( embrumée/les ou bleue/s'efface, parmi d'autres)
- la ponctuation inexistante.

Ce poème sera immanquablement déclassé en contemporain sans doute.

En revanche le fond me plait bien par l'originalité de son sujet et par son traitement.
Le spectacle d'une guerre nucléaire et la destruction de notre terre qui en résulte, observés depuis le ciel par des astronautes médusés qui n'auraient d'autres solutions que de partir très loin, dans un "Grand Voyage" à la recherche d'une autre Terre, forts des "pièges à éviter", pour "sauver l'humanité".

L'idée de ce "Grand Voyage" est séduisante mais tellement irréaliste qu'elle en devient puérile. Un conte enfantin peu crédible mais pourquoi pas après tout.

Ne serait il pas préférable de tout faire pour que "Français", "Anglais" et "Russes" (pourquoi seulement eux?) n'en viennent pas à des actions irréparables.

Une petite histoire fantastique et naïve qui porte à sourire quand même.

Je soupçonne la dessous un(e) jeune auteur(e) au grand cœur, plein de bonnes idées, dont l'écriture prometteuse mérite d'être encouragée.

En EL

Lebarde

   Cyrill   
15/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
J’ai trouvé du charme à ce texte aux accents naïfs, version actualisée par son thème du récit épique.
Je me suis laissé embarquer dans ce voyage. La narration est assez enlevée. L’aspect descriptif se mêle à la progression de l’action, tous deux au service d’une réflexion qui s’élabore. J’apprécie le souci de construction à l’œuvre, la fluidité qui s’en dégage.
Une petite réserve à propos de cette formulations pas très heureuse :
"Le trajet sera long pour remplacer la Terre"

   papipoete   
20/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour Giema
Première parution, alors bravo !
Ce thème de la Terre vue d'en haut, depuis un astronef, où cohabitent des hommes de toute nationalité, pourrait laisser entendre que la paix qui règne dans leur petit espace, est la même " en bas ... "
Ben non, la réalité est tout autre et si les hommes vivent la paix dans leur coeur, il se trouve un roi, un sultan, un tsar pour leur ordonner de s'entretuer, et blesser à mort notre chère planète !
Comme si cela ne suffisait pas, ( depuis la nuit des temps ), l'homme brûle, assoiffe, souille celle qui nourrit, abreuve, embellit la vie.
Et sur les quatre continents, des hublots du vaisseau spatial, l'on peut voir fumées blanches, et sols brûlés... comment revenir sur la Terre comme si de rien n'était...
NB un texte que put écrire ( en s'appliquant ) un petit enfant, à qui la paix, le respect, l'amour on apprit sur les bancs de l'école.
Arrivera-t-on à dire " tout cela n'est que du passé ; dorénavant, nous ferons attention, et notre Terre-Mère protégerons !
La fin du récit pourrait être encourageant, décidés que sont ces astronautes, de retrousser leurs manches une fois débarqués, mais ce n'est pas eux... qui commandent !
Techniquement, le contemporain est de règle dans ces vers.

   Miguel   
20/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime beaucoup
C'est une bonne idée de faire voir les malheurs de la guerre et les autres misères de la terre d'un point de vue surplombant, car on embrasse tout d'un seul et même coup d'oeil. Il y a de la tonalité élégiaque dans cette peinture, mais aussi une dimension épique, celle de voyageurs partis à l'aventure, comme les Conquérants de Hérédia, mais ici le départ se fait dans un autre état d'esprit et dans un autre contexte. Et puis, il y a l'espoir, même s'il est lointain, ténu, "Le trajet sera long...", eh oui, on ne trouve pas une terre comme la nôtre n'importe où, même dans l'infini.
La prosodie est à revoir et l'expression parfois un peu maladroite, mais il y a un vrai sens du rythme de l'alexandrin; je pense que les notions de versification seront vite et facilement acquises par notre nouvel ami onirien. Et puis, on aurait presque envie de dire à ces aventuriers de l'espace :"Eh, les gars, attendez-moi !"

   Provencao   
21/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour et bienvenue Giema,

J'aime bien cette dimension symbolique dans ce grand voyage où le mot usité,
presque incantatoire, achève cette folie dans le noir de l'espace.
Belle altération en vos vers en retrempe alternée en le sens et la sonorité qui offre au lecteur la surprise de n'avoir entendu où lu ce fragment écrit en même temps que la réminiscence de ce champ de ruines....

Au plaisir de vous lire
Cordialement


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