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Poésie néo-classique
GiL : Chanson d’automne
 Publié le 16/11/21  -  15 commentaires  -  1397 caractères  -  214 lectures    Autres textes du même auteur

Le parc des Buttes-Chaumont, à Paris.


Chanson d’automne



Je parcours les sentiers que la vie abandonne
Dans le parc où le jour commence à s’assombrir.
Les feuilles sous mes pas s’envolent, c’est l’automne,
La saison des regrets, l'heure de s’attendrir.

Nous n’irons plus au bois voir l’été refleurir.
Les lauriers sont coupés, tressons-les en couronne,
Dansons, chantons l’hiver, l’automne va mourir.

Ce refrain qu’à l’oreille un vent froid me fredonne
C’est la chanson du temps qui nous reste à courir.
La feuille après la fleur se meurt et je m’étonne
D’être passé sans voir les roses se flétrir.

Nous n’irons plus au bois voir l’été refleurir.
Les lauriers sont coupés, tressons-les en couronne,
Dansons, chantons l’hiver, l’automne va mourir.

Par les chemins déserts l’écho des pas résonne.
J’ai traversé la vie en flânant, sans souffrir
Et je tremble à présent dans le soir qui frissonne
Pour ceux que j’aimerais pouvoir toujours chérir.

Nous n’irons plus au bois voir l’été refleurir.
Les lauriers sont coupés, tressons-les en couronne,
Dansons, chantons l’hiver, l’automne va mourir.


 
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   Lebarde   
3/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Des quatrains séparés par un tercet faisant office de refrain qui s’impose dans les têtes comme une chanson populaire, dans un poème en alexandrins sur deux rimes est sans doute une forme poétique reconnue dont malheureusement je ne connais pas le nom.
Vous me direz …..
La versification en rimes mêlées respecte bien l’alternance masculine/féminine mais à priori pas les règles du classique.

Je m’emmêle un peu les crayons dans ces techniques mais qu’importe, ce poème me plait beaucoup et par son sujet qui rapproche finement l’automne saison à celui de la vie, et par la poésie nostalgique que vous avez su traduire dans une écriture fluide, attendrissante , sensible élégante et accessible.
De belles images qui touchent, qui me touchent par leur simplicité et leur douceur.

Merci pour cette jolie poésie.
En EL
Lebarde

   EtienneNorvins   
7/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand une saison résume tout à coup la vie... Surprise, nostalgie, mélancolie... Tout y est, et très artistement versifié. Avec ce supplément d'âme que confère la variation sur une chanson que nous avons tous entendue voire chantée enfants...
Un très agréablement élégiaque moment de lecture, merci.

[En EL]

   Donaldo75   
10/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Autant le dire tout de go, j’ai été emballé par ce poème ; la tonalité de la chanson est bien rendue, ne serait-ce que par l’usage du contrechant – ou refrain, selon ses références – qui s’insère bien dans le corps du poème. Ce dernier coule tranquillement à la lecture, avec des rimes douces, une forme d’imagerie qui rend les vers agréables. Le champ lexical est clair, simple en apparence ce qui évite de se prendre la tête avec le dictionnaire – parce que parfois, c’est ce qui arrive dans des poèmes trop complexes en termes de vocabulaire, au détriment de la poésie – et fait appel à la partie la moins analytique de mon cerveau.

Bravo !

   Anonyme   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Gil,

J'aime beaucoup cette poésie, qui aurait largement sa place, aussi, dans la catégorie chansons et slam avec ces jolis tercets accompagnant les tout aussi beaux quatrains.
L'ensemble est poétique à souhait.
C'est triste, mélancolique cet automne qui s'en va laisant entrer l'hiver, mais que ces vers sont beaux, mélodieux, et doux malgré la nostalgie qui se dégage de ce charmant poème.
Une très belle lecture matinale.

   Cyrill   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
« J’ai traversé la vie en flânant, sans souffrir »
Ce vers donne une note originale à ce texte bâti sur la reprise d’une chanson connue.
Il me semble que vous auriez pu explorer du côté de cette flânerie indolore, du moins c’est ce qui m’aurait plu.
La mélancolie perce pile poil à ce moment de comparaison saison/vie.
Un autre vers aussi que je retiens pour sa belle simplicité et l’émotion qu’il fait naître :
« C’est la chanson du temps qui nous reste à courir. »
Mais le plus gros du poème s’appesantit sur la nature qui s’ensommeille et les regrets qui vont avec… on l’a lu et entendu bien des fois.
C’est toutefois gracieusement dit, avec de belles sonorités, et sans accroc.

   Miguel   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je ne sais si ce texte relève d'une forme fixe, je vais voir ce qu'en disent les autres lecteurs. Mais en tout cas c'est plein de charme : le refrain en tercet et les rimes récurrentes créent une sorte d'envoûtement, il y a juste ce qu'il fut de description pour créer une atmosphère, et le lyrisme élégiaque de ces beaux vers mélancoliques va droit au coeur ; une symphonie en sol mineur qui déplore une mort et célèbre un avènement : le roi automne et mort, vive le roi hiver ; oui, mais l'hiver est le symbole de bien des choses auxquelles l'âge nous rend sensibles, et cela est exprimé ici avec juste la touche qu'il faut pour ne pas tomber dans le pathos. L'évocation d'une chanson de notre enfance ajoute une pointe de nostalgie, comme un accompagnement en sourdine, mais bien perceptible.

   papipoete   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour GIL
Une déambulation automnale alors que le bout du chemin, montre irrésistiblement sa dernière étape, que l'on approche de ce moment, où les flash-back fusent de toute part, visages aimés que l'on ne voudrait jamais quitter...
NB le parallèle entre l'Automne, et l'Eté qui ne sera plus, est émouvant alors que les pas se font lourds, comme voulant rester sur la même saison, pour ne plus aller au-delà et rester...
Un poème qu'un troubadour put chanter, et sa vièle jouer à merveille, en particulier ces 3 tercets.
l'ultime quatrain est ce court-métrage que tout un chacun, se verra projeté dans son âme quand " The End " tombera.
il est mon passage préféré !
des alexandrins au cordeau, que peut-être une mauvaise césure écarte de la forme " classique ? "

   Marite   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Chaque automne nous ramène à une sorte de nostalgie particulièrement bien traduite dans ce poème. Les quatrains font le bilan d'une vie passée comme un souffle du vent et le refrain vient adoucir le ressenti de cette fuite inexorable du temps.
Une très belle lecture poétique.

   inconnu1   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai tout aimé donc pourquoi bouder son plaisir : le thème, certes rebattu de l'automne saisonnier et de la vie, mais quand les choses sont tellement bien dites, je ne me lasse pas de les entendre. Je suis souvent lassé par l'utilisation des mêmes rimes dans un poème car, à un moment où un autre, on sent qu'elles sont forcées, et là pas du tout, mon oreille n'a jamais été heurtée par un soupçon de complaisance. Enfin le style, la structure du poème, la revisitation de la comptine m'ont séduit.

bien à vous

   Cristale   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un autre joli poème en lecture aujourd'hui.
Ici le temps qui passe, les saisons aussi et ce parallèle entre la vie humaine et les éléments terrestres.

Mon quatrain préféré entre-autres de belle qualité également :

"Ce refrain qu’à l’oreille un vent froid me fredonne
C’est la chanson du temps qui nous reste à courir.
La feuille après la fleur se meurt et je m’étonne
D’être passé sans voir les roses se flétrir."

Merci pour cette jolie chanson.
Là aussi j'aime beaucoup la présentation.

Bravo et merci GiL.

   emilia   
16/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une jolie chanson d’automne à « l’heure de s’attendrir » sur les saisons et les années passées, dans ce cadre emblématique parisien, mais que chacun peut s’approprier en douce nostalgie sur un refrain sautillant où se tressent des couronnes pour « danser et chanter l’hiver » qui s’annonce sans trop appuyer sur « les regrets/ d’une vie traversée en flânant, sans souffrir… », avec juste une émouvante pensée pour les êtres chers que le narrateur souhaiterait préserver, sur des rimes qui, certes, ne sont pas nouvelles, mais qui sonnent avec justesse d’une belle musicalité ; merci à vous pour cette agréable lecture…

   Myo   
17/11/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Gil,

Sous un air de comptine légère, de ritournelle enfantine, un poème profond et attendrissant.

Une forme très originale qui renouvelle le propos.
Une douce nostalgie face au temps qui passe et nous emporte avec lui.
Des mots simples mais riches de cette belle émotion.

Un grand bravo.

Myo

   Virou64   
19/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une belle évocation de cette période de l'année où l'on fait le deuil des beaux jours, où l'on s'apprête à basculer dans la rigueur des jours d'hiver. Et un parallèle intéressant avec notre propre vie quand vient l'heure de faire le deuil de sa jeunesse et d'aborder la dernière ligne (plus ou moins) droite.
Le lancinant refrain, ramenant à cette vieille chanson enfantine renforce l'atmosphère mélancolique de votre texte.
Merci pour ce bon moment de lecture

   GiL   
19/11/2021

   Anonyme   
22/11/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Quelle belle idée, d'intégrer ce refrain si connu ... on se laisse bercer
C'est ma saison préférée quand je vais marcher dans les sentiers de la forêt qui se trouve à ma porte
(Pour la réponse que vous m'avez faite, j'ai répondu en envoyant mon poème dans les messages, mais est-ce bien passé..? Merci encore de la réponse)


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