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Poésie contemporaine
GillesPR : Changement d'adresse
 Publié le 26/05/16  -  9 commentaires  -  1369 caractères  -  157 lectures    Autres textes du même auteur

Le changement d'adresse est une allégorie de la mort. Les escaliers = recherche spirituelle difficile. Mon objectif est ici de mesurer les avantages de la mort qui malheureusement ne pèsent rien face à l'inconvénient unique… ne plus pouvoir véritablement donner à ceux que l'on aime.


Changement d'adresse



Ces escaliers en colimaçon sont fort raides

Et la vie effrénée fourmille de dangers.

Ce havre de paix, pour et par lui-même, plaide.

Projetez-vous… quiet, et si peu dérangé.



Venez découvrir notre pavillon témoin.

Allez, entrez, installez-vous, prenez vos aises.

Ici, bien moins de stress et d'urgence, bien moins !

Vous vivrez là comme entre douces parenthèses.



Le voisinage instille un calme incomparable.

Sous les pas crissent les cailloux blancs de l'allée

De chrysanthèmes festonnée et d'azalées,

Quelques cyprès ombragent des bancs confortables.



Je voyais déjà mes amis en profiter

Avant de partir, après m'avoir visité.

Ce jour-là, quelques-uns d'entre eux, une poignée,

Ont gentiment accepté de m'accompagner.



Au bout du compte, ce fut contraint et forcé

Qu'à ma nouvelle adresse j'ai emménagé.

Il vous faut passer me voir à l'occasion,

J'ai toujours apprécié nos discussions.



De controverses, collatéral préjudice

Il n'est plus question, mais infailliblement

Je m'emploierai à vous écouter, seul office,

Qui soit permis… où je me repose à présent.


 
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   Robot   
15/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Un gros progrès par rapport au texte précédent vu en prélecture.
Meilleure construction, plus d'images, encore quelques maladresses:
Par exemple "plaide" à la fin du 3ème vers que j'aurais mieux vu après Havre de paix.
"Comme" au 8ème pourrait être supprimé et remplacer par: entre de douces parenthèses. (Ainsi l'image deviendrait métaphore et c'est plus poétique)

Mais je trouve ce poème doux-amer à présent très correct. J'ai apprécié les deux derniers quatrains

   Purana   
15/5/2016
 a aimé ce texte 
Pas
"Le changement d'adresse est une allégorie de la mort", cette phrase à connotation philosophique découverte dans l'incipit a attiré mon attention et m'a invitée à lire le contenu du texte.
Malheureusement, je n'ai pu trouver nulle part des phrases qui auraient pu m'expliquer en quoi un changement d'adresse peut être une allégorie de la mort.

C'est un poème qui rime sans vraiment rimer et dans lequel j'aurais peut-être pu apprécier certains passages s'ils avaient été présentés sous forme de prose, même si tous les vers comptent douze syllabes.
Il y a des passages qui semblent avoir été coupés à la douzième syllabe afin d'écrire un texte en colonnes. Exemple :

"Je voyais déjà mes amis en profiter avant de partir après m'avoir visité. Ce jour là, quelques uns d'entre eux, une poignée, ont gentiment accepté de m'accompagner".

C'est vrai que vous n'avez pas proposé ce poème sous la rubrique "poésie classique". Toutefois, puisque vous avez essayé de rimer (à l'oreille) ce poème aurait été plus esthétique si la séquence du genre de rimes avait été uniforme pour toutes les strophes.

L'usage du mot "quiet" me gêne un peu et je regrette l'absence totale d'images poétiques.

Ceci dit, je décèle en vous un certain talent pour écrire des poèmes qui riment (à l'oreille) et également ce qui me semble être l'une des plus
importantes qualités pour pouvoir créer de beaux textes : l'enthousiasme.

Amicalement.

   papipoete   
26/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour GillesPr ;
<< Mais je vous en prie, entrez donc ! >>
Voyez ce havre de paix, logement dont les voisins sont si discrets de jour comme de nuit .
Moi, je visitai mais fus contraint de rester, et m'incruster . Passez donc à l'occasion me faire la conversation ; mais vous comprendrez bien que je ne puisse que vous écouter ; ainsi, nous ne nous fâcherons plus !
NB
Bien qu'il faille songer à cette dernière demeure, vivant, même si la tranquillité est son principal atout, souffrez que je me fasse désirer ...
Je me perds un peu dans ces dédales, où je ne sais plus à qui vous parlez ? ( visiteur d'un jour, amis fidèles ? )
Je vois des rimes faibles et des vers accidentés ( par exemple le 4e ,où j'aurais écrit " calme " à la place de " quiet " )

   Pouet   
26/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bjr,

Je suis heureux de voir que votre poème, que vous aviez souhaité me faire lire par mp a été publié, comme quoi il ne faut pas désespérer et que le travail que vous avez fait a porté ses fruits.

Sur les rimes, je pense qu'il n'y a absolument rien à redire étant donné que votre poème est en "contemporain". De plus, perso, je les trouve plus que correctes vos rimes. Je trouve aussi que vous avez bien fait "d'aérer" votre texte. Il me semble enfin que le rythme a été grandement amélioré depuis la première version.

Comme je vous l'avais dit, j'aime bien l'idée de comparer la mort à un déménagement.

Ma préférence ira aux deuxièmes et troisièmes strophes.

Il y a toujours moyen de faire mieux mais je vous félicite pour le "réaménagement" de ce "déménagement".

Ma "notation" tiendra compte du travail effectué et de la persévérance.

Bonne continuation.

   Marite   
26/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le thème est intéressant surtout tel qu'il est abordé. En ce qui concerne la présentation j'aurais préféré des strophes plus compactes, sans intervalle entre les lignes.
Certaines expressions cependant mériteraient, à mon humble avis, d'être reformulées :
" ... pour et par lui-même, ... " dans le troisième vers.
" ... quiet ... " vers suivant,
" Ici, bien moins de stress et d'urgence, bien moins !" la répétition de "bien moins" me gêne un peu.
" Au bout du compte ... " peu poétique je trouve,

   Anonyme   
26/5/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Gilles PR,

La question essentielle que je me pose en vous lisant et compte tenu de l'endroit où je vous lis est la suivante:
Où est la poésie?
Je n'en ai pas trouvée.
Un petit conseil, ne vous fiez qu'à vous dans l'écriture si vous voulez être vous.
Bon, je trouve les interlignes désastreuses dans la lecture.
Les alexandrins, les rimes, dans une poésie contemporaine 'fourre-tout', je ne n'adhère pas non plus.
Désolé pour cette fois.

   Anonyme   
26/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
idée originale que d'assimiler le Grand départ à un changement d'adresse ; à une allégorie de la mort, je suis moins adepte.
La troisième strophe nous fait comprendre que la nouvelle demeure est le cimetière où les amis viennent de temps en temps.

" Au bout du compte, ce fut contraint et forcé
Qu'à ma nouvelle adresse j'ai emménagé. " Là par contre rien d'original et pour cause...

A la lecture de l'incipit je m'attendais à plus profond (sans calembour )

   Anonyme   
29/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir GillesPR,

J'ai vraiment bien aimé cette façon de décrire ce dernier voyage que nous serons tous, tôt ou tard, amenés à faire. Un changement d'adresse, en quelque sorte (celle du cimetière, bien entendu). Et cette visite du cimetière dans lequel repose l'âme du défunt, en paix, mais qui voit tout de l'à-haut, comme on visiterait un appartement témoin. "Ici, bien moins de stress et d'urgence, bien moins ! Vous vivrez là comme entre douces parenthèses." : on aurait pu mieux dire !

Bravo à vous !

Wall-E

   MissNeko   
18/8/2016
Je viens de lire "prolongation" qui fait bien sur écho à ce texte ! Celui ci serait il le début ?


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