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Poésie néo-classique
gorgonzola : La demeure du mystère
 Publié le 08/07/08  -  4 commentaires  -  2574 caractères  -  17 lectures    Autres textes du même auteur

13, Rue du Mystère, premier étage, app. gauche


La demeure du mystère



La demeure du Secret



I

Derrière un mur de gré que dissimule un voile,
Se cache un monde obscur où un éclat se meut
En seule vérité, insaisissable toile
Qu’a peint le Tout-puissant et que tout homme veut.

Baignant dans cette pièce, ultime connaissance,
Repère du destin inconnu de nos sens,
La réponse s’éteint au gré de l’ignorance
Dont nos âmes font preuve à nos pires dépens.

Quand par fatalité ou quelques convoitises,
Quelconque volonté ou bien tourment du sort,
Aux seuls à qui s’estompe un pan qu’hôte la brise
La bâtisse apparaît félicitant l’effort,

Nul autre sentiment dans le cœur ne réside,
Nulle autre certitude éveillant les esprits
Ne gît aux alentours. La vérité placide
Impose ses canons que le temps desservit



II

C’est la vaste demeure où survit le mystère,
Emprisonné, blotti entre ces quatre murs,
A l’abri du malheur, du mensonge qui erre ;
Une vierge au secret préservé le plus pur.

Bien singulier endroit que ce lieu sans issue
Et quiconque aurait beau tâtonner ci et là
Verrait bien sans succès ses attentes déçues,
Car la facilité n’est autre qu’apparat.

Il faut s’en approcher le cœur pur, l’âme saine,
Sans nul autre dessein qu’une noble intention,
Car l’homme de tous temps, dans sa recherche vaine,
Omet que vérité n’est pas érudition.

Il faut savoir sentir en effleurant la pierre
L’ampleur de ce secret gardé jalousement,
Que personne jamais ne peut ainsi extraire.
Dans la roche est gravé le secret du vivant.



III

Mais nul n’est à ce point forteresse inviolable,
Car il faut la grandeur la sagesse et l’esprit
Pour discerner la faille en cet impénétrable
Asile des passions, royaume des non-dits.

Pouvez-vous percevoir au milieu des nuées,
Tout en haut de ce mur entravant le regard,
La petite ouverture éclore et dénuée
De fortifications, affaiblir le rempart.


Et pour l’atteindre il faut élever son essence
Alors seule en cela la poésie est chef.
Le poète est régent, remblayant les absences,
D’une humanité vaine et dont loin est le fief.

A qui s’en approchant peut-enfin apparaître
Senteurs de vérité, effluves du destin.
Les parfums du secret dont s’abreuve notre être
Sont relents du passé, s’éparpillant au loin.


 
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   Anonyme   
8/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
jusqu'à la dixième strophe..

j'ai cru à ces poèmes mystiques..où l'alchimie du verbe doucement se fait chair

Et puis.. la justification, la raison pour laquelle.. le poète :)

Très bel élan inspiré de mystère

   Melenea   
8/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Aux seuls à qui s’estompe un pan qu’hôte la brise"
Lu plusieurs fois, et je pense être passé à côté du jeux de mot... moije ne vois qu"ote la brise....

Sinon texte très travaillé, avec une très belle musicalité, une mise en place d'atmosphère avant le final....

Respect....

Mél

   Anonyme   
9/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, un bon poème bien rythmé... Je regrette la répététion de "gré" (même si le sens est différent je te l'accorde) dans les deux premières strophes mais bon...

Dans l'ensemble la qualité est bien présente.

   Anonyme   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a des phrases que je ne trouve pas vraiment agréable à lire :

- " Qu’a peint le Tout-puissant et que tout homme veut." (succession qu" et que, de plus ce "qu'a" à l'oreille sonne non mélodieux)
- " Aux seuls à qui s’estompe un pan qu’hôte la brise " (le sens m'échappe et là encore succession de "qui, qu'"
- "Et quiconque aurait beau tâtonner ci et là" (je bute sur cette tournure).

Il y a vraiment un peu trop de "qui, que, qu', (rien que 3 dans la première strophe ) il y a un total de 12.

Je sens poindre l'idée de fond, mais pour ma part, j'aurais aimé un texte bien moins long, je n'aime pas cette insistance trop appuyée, elle en devient monotone, ennuyeuse. Un texte plus court, plus transcendant m'aurait davantage captivé. Là, mon ressenti s'éparpille, et fini en lambeaux. Là, encore je n'aime pas vraiment l'importance qui donnait au poète.

" Et pour l’atteindre il faut élever son essence
Alors seule en cela la poésie est chef.
Le poète est régent, remblayant les absences,
D’une humanité vaine et dont loin est le fief. "

Mon ressenti reste très mitigé.


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