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Poésie libre
Guaeris : Sans fakir [Sélection GL]
 Publié le 03/08/15  -  10 commentaires  -  972 caractères  -  191 lectures    Autres textes du même auteur

Cette poésie raconte la mort d'un auteur.


Sans fakir [Sélection GL]



Le sang coule entre deux plaines
Obscurcies par la nuit et ternies par la haine,
Où se tient l'éclipse sifflante des abymes
En lumière absente qui s'abîme,
Et entre deux rochers
Proches mais effacés
Se découvre l'étrange clarté de l'espoir
Brillante comme brille le noir
Sanglante comme s'enflamme le jour
Comme cent flammes de vautour
Qui encensent les mots effacés dans le ciel
En absence gravé par un cri de merveille.

Il écrit ces lignes avant que son cœur ne s'arrête
Enfumé par une cigarette
Fondant
Dans les collines brûlantes
Fuyant
Dans les cendres bruyantes
En arme silencieuse
En lame délicieuse
Qui franchit la porte rêveuse
De songe
De Satan,
D'éponge
À sentiment,
Et s'écrasant lourdement sur le souffle de larme
Ébloui par le charme
Du serpent blanc qui danse sur l'avenir
Sans maître, sans fakir.


 
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   Vincent   
12/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Brillante comme brille le noir
Sanglante comme s'enflamme le jour
Comme cent flammes de vautour
Qui encensent les mots effacés dans le ciel
En absence gravé par un cris de merveille.

avec toute ma bonne volonté

j'ai relu plusieurs fois

votre texte

mais je n'en comprends pas le sens

Le sang coule entre deux plaines
Obscurcies par la nuit et ternies par la haine,
Ou se tient l'éclipse sifflante des abymes

à quoi correspondent ces images

mais comme votre texte est bien écrit j'ai bien aimé

   margueritec   
23/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis "bercée" par ce poème dont le rythme m'enlace comme une flamme qui danse. De belles images qui me transportent "Ou se tient l'éclipse sifflante des abymes", "Comme cent flammes de vautour / Qui encensent les mots effacés dans le ciel". J'ai apprécié aussi la paronomase discrète "arme/lame/larme/charme", de même qu'à l'écoute la double interprétation de "le souffle de larme". Mort réelle ou mort spirituelle ? Le titre donne-t-il le sens réel du poème ?
Quoiqu'il en soit, une "belle" approche de la mort.

   Lulu   
23/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis passée à côté de ce que raconte ce texte. La présentation spécifie qu'il raconte la mort d'un auteur... Cela m'a échappé tout au long de ma lecture. A moins que cela ne soit lié à ces mots : "Il écrit ces lignes avant que son cœur ne s'arrête / Enfumé par une cigarette" ?

En revanche, j'ai beaucoup aimé ce poème qui sonne à mon oreille comme un chant magnifique. J'ai beaucoup aimé les images :
"Le sang coule entre deux plaines
Obscurcies par la nuit et ternies par la haine,
Où se tient l'éclipse sifflante des abymes
En lumière absente qui s'abîme,
Et entre deux rochers
Proche mais effacés
Se découvre l'étrange clarté de l'espoir
Brillante comme brille le noir
Sanglante comme s'enflamme le jour
Comme cent flammes de vautour
Qui encensent les mots effacés dans le ciel
En absence gravé par un cri de merveille."

La seconde partie du poème me paraît un peu floue, ce qui est bien dommage.

Bonne continuation.

   Anonyme   
3/8/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour

Je trouve ce texte assez lourd.
Peut-être est-ce la recherche de rimes alors que là vous pouviez vous en passer (en poésie libre).
Ensuite les images me laissent froid. Même pas intrigué. Je passe peut-être à côté de quelque chose, mais de quoi ?

Suivant l’incipit ça parle de la mort d’un auteur, soit…mais les dernières lignes qu’il écrivit ne me donne pas envie de lire le reste de son œuvre, et la seconde partie si c’est une épitaphe ou une oraison j’espère qu’à mon enterrement – vu que je suis un peu auteur aussi – on trouve autre chose à dire ou bien qu’on garde le silence simplement.
Et le dernier vers…que dire…je le trouve incongru (c’est le terme qui me vient en premier)…pourtant en poésie il me semble qu’il y a de la marge, même pour ma perception peut-être très limitée.

Cordialement

   Anonyme   
3/8/2015
Après lecture de la première strophe, je me suis demandé ce que je venais de lire. Avant de continuer j'ai relu. Je n'ai pas été éclairé pour autant. J'ai eu l'impression que les images se suivent et n'ont pas ou peu de relation entre elles. Le titre lui-même me laisse perplexe.

La suite est moins absconse mais ne m'a pas attiré vraiment.
Désolé pour cette fois.

   papipoete   
3/8/2015
bonjour Guaeris; le titre intrigant pousse à lire cette curiosité; mais lire, et relire à haute voix ne me suffit pas à toucher le sésame de l'intrigue de ce mystérieux fakir!
Je suis en outre surpris qu'en " poésie libre ", vous ayez cherché des rimes, et les avez même sagement embrassées comme un stricte devoir d'écolier?
Je suis bien désolé de n'avoir pas pu, pas su apprécier...

   Ethimor   
4/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je note passionnément ce poème car je me suis laissé emporté par la mélodie qui s'en dégage. Je ne sais pas, peut-être ce jeu sur les mots et l'ambiguité de leurs sonorités. Emmené sur le chemin de ce périple sanglant j'ai été transporté à une époque lointaine, moyenâgeuse, qui semble à mes yeux être (et je ne le sais pas pourquoi) empreint d'une saveur de dynastie Japonaise.
C'est une image qui me saute à l'esprit, des cerisiers en fleur sur la plaine d'herbes aux reflets bleus et le sang noir d'un samurai s'écoulant sur le chemin de terre.

Pourtant vous utilisez le champs lexical qui convient au fakir, les lames etc... ALORS POURQUOI SUIS-JE AMENER A VOIR CES IMAGES ? JE N'EN SAIS RIEN CE TEXTE M'A TROUBLE - ARG - SAPERLIPOPETTE.

Le fond me parait flou, vous dites la mort d'un auteur ? pourquoi, comment ? Hormis les "lignes" et les "mots effacés"...

M'enfin, comme je le disais, ce texte m'a surpris, allez savoir pourquoi, et j'en reste bercé d'images étonnantes : ce fut un grand plaisir pour moi que de vous lire !

Au plaisir !

   Anonyme   
4/8/2015
Bonjour Guaeris

Dans ce texte, bien qu'elles ne s'imposent pas en vers libres, les rimes sont omniprésentes et d'autant plus ostentatoires qu'elles sont suivies.
On a souvent l'impression (vraie ou fausse ?) qu'elles sont aux commandes.
D'où quelques images fulgurantes qui ne sont pas sans rappeler l'écriture automatique, ce qui par ailleurs n'est nullement rhedibitoire :

« Se découvre l'étrange clarté de l'espoir
Brillante comme brille le noir
Sanglante comme s'enflamme le jour
Comme cent flammes de vautour »

Le procédé donne un texte curieux, une sorte de « mirliton surréaliste » qui n'a aucun rapport apparent avec ce que vous annoncez dans l'incipit.

J'imagine (à tort ou a raison?) que ces vers sont à prendre au second degré.

Merci Guaeris et bonne continuation

   OmbreLunaire   
4/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vos mots "coulent entre deux plaines", poursuivis par l'envolée cristalline de l'âme de l'écrivain qui s'éclipse au-delà de l'ici-bas... Blessure "brillante comme brille le noir" et qui s'évapore en fumée éblouissante, donnant à espérer pour ce poète en fin de vie qu'il naisse enfin vers l'ailleurs, "sans maître, sans fakir"...

   Guaeris   
23/9/2015
Commentaire modéré

   Anonyme   
18/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Je trouve que la première strophe est trop appuyée par un vocabulaire trop grandiloquent que soulignent ces mots de la même famille comme " sang, sanglante - brillante, brille - s'enflamme, flammes ", au final cet ensemble ressemble à une déclamation plaisante, sans intérêt.

L'effet (ces retours à la ligne) que vous avez voulu donner dans la seconde strophe n'est pas plus concluant, cela fait mélo-dramatique, et le côté humain disparait, s'efface, mon ressenti s'absente face à un tel manque de sensibilité. Les mots s'expriment mais vous les avez "vidés", de leur côté émotif.

Il y a de l'idée, mais je la trouve bien maladroitement exprimée dans ce poème.


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