Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
gujot : Circonvolutions nocturnes
 Publié le 17/04/16  -  8 commentaires  -  722 caractères  -  180 lectures    Autres textes du même auteur

Un court poème sur les tracas qui m'obsèdent parfois une fois la nuit venue


Circonvolutions nocturnes



L’angoisse d’une fin de nuit
Où luit le jour projeté aux pensées chronophages
Dans la fluorescence d’une veine à saigner d’où les peurs montent à la conscience
Dans les palpitations d’hypothèses
Dans l’angle obtus des murmures porteurs
Le cœur en proie aux pesantes fantaisies appelle à la raison
Les bleus d’une matinée naissante creusent des ornières circulaires à labours
Jusqu’aux pierres qui crissent malgré les faux-fuyants

En un chapelet de minutes fécondes arrive l’heure butoir
L’éternité des pensées jette tranquillement du lest
Il laisse à la nécessaire résilience le soin d’entamer
La marche d’un quotidien miné de réminiscences nocturnes


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   StayinOliv   
25/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je n'ai pas compris et normalement je déteste ça, mais vos vers m'ont porté vers votre fin de nuit et j'ai ressenti la même angoisse que votre narrateur. Si c'était le but c'est réussi !

   Anonyme   
31/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le gros souci de ce texte, à mon sens, est la longueur des vers: le vocabulaire étant riche, il y a rapidement une sensation de lourdeur (qui peut se comprendre dans le contexte de cette insomnie) qui tourne à l'ennui.
C'est dommage parce qu'il y a des trouvailles superbes: "fluorescence...saigner", "les bleus...labours"

Je pense que ce texte gagnerait à être plus "léger" pour faciliter la lecture.

   Curwwod   
1/4/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Qui n'a pas connu cette expérience de nuits angoissées qui laissent au réveil une impression de malaise. Mais pourquoi donc faut-il que cela soit exprimé d'une façon aussi artificielle, où l'obscurité du propos dans lequel on ne ressent guère la sincérité et l'émotion qui pourraient toucher le lecteur ne se manifestent? Certains aimeront sans doute, pas moi.

   leni   
17/4/2016
je n'ai rien ressenti à la lecture de ce texte qui me parait assez alambiqué J'attendais des mots plus simples pour parler de l'angoisse
de fin de nuit Désolé Salut cordial Leni

   lala   
17/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour gujot,

Votre texte, tant sur le fond que sur la forme, décrit finement les fins de nuit. Le jour approche mais l'angoisse perdure si le sommeil n'a pas été suffisant. La raison était là mais n'a rien pu faire, des méandres, des impasses, des labyrinthes ont occupé le temps et gagné le combat.
Vos phrases rugueuses, le rythme chaotique, le vocabulaire parfois recherché, restituent bien ces parcours nocturnes qui s'imposent à nous dans un semi éveil.

   Robot   
17/4/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
J'aurais aimé que ce texte me communique et me fasse partager cette angoisse. J'ai lu des phrases bien écrites mais l'absence de simplicité du ressenti ont empêché que j'en sois imprégné. Cette angoisse est restée celle d'un autre et n'est pas devenue la mienne.

   Alcirion   
17/4/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il est possible que je ne saisisse pas les images, mais il y a une volonté d'obscurité un peu décourageante pour le lecteur. Néanmoins, par solidarité d'insomniaque, je vous apporte ma bienveillance : il y a là un filon prodigieux, mais il est très difficile de rendre les idées étranges qui viennent parfois à trois heures du matin (les miennes feraient fuir les passants...)

   Anonyme   
1/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je connais fort bien "l'angoisse d'une fin de nuit", tous ces symptômes que les insomniaques connaissent, sont là décrits, bien sûr vous nous les formulez à votre manière, avec complexité, c'est un peu tortueux, mais pour les torturés de l'insomnie que nous sommes, il faut bien des mots comme ceux-là :

- " Dans les palpitations d’hypothèses "
- " Dans l’angle obtus des murmures porteurs "

Et puis :

" En un chapelet de minutes fécondes arrive l’heure butoir. "

Il me faudrait citer le texte en son entier, je reconnais quand même qu'il m'aura fallu plusieurs lectures et puis prendre un peu de recul, pour mieux entrer dans votre écrit, devant plus parlant je l'ai pleinement apprécié.


Oniris Copyright © 2007-2023