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Poésie classique
Hec4 : Ballade des tentations maudites
 Publié le 24/03/21  -  7 commentaires  -  1045 caractères  -  195 lectures    Autres textes du même auteur

Le meilleur moyen d'y résister n'est pas toujours d'y céder…


Ballade des tentations maudites



Crois-tu qu’on puisse encore y croire
Quand le sang sèche sur nos peaux ?
Quand l’érotisme dérisoire
Tourne en sous-entendus brutaux
Et qu’aux toiles de mes tableaux
Se peint la courbe de ta bouche,
Sous la danse de tes pinceaux,
Crois-tu que ton désir me touche ?

As-tu suivi la trajectoire
Que dessinent mes idéaux
Aux confins de mon territoire
Pour démêler le vrai du faux ?
Quand mes fantasmes viscéraux
Embrasent le froid de ma couche,
Éveillent des besoins létaux,
Crois-tu que ton désir me touche ?

Et quand ta verve évocatoire
S’encre de mots paradoxaux,
Brûlant d’une fièvre illusoire
Chacun de mes signes vitaux,
Ma raison réduite en lambeaux
S’affole, et tremble, et s’effarouche
De nos échanges immoraux.
Crois-tu que ton désir me touche ?

Quant aux mirages digitaux,
Qu’ils s’estompent comme on se couche
Dans nos silences abyssaux.
Crois-tu que ton désir me touche ?


 
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   Capry   
24/3/2021
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Hec4,

J'ai préféré votre premier texte où l'émotion était présente tout au long de sa lecture.

Pour ce poème, je trouve que l'émotion est absente.

Le travail est de qualité, les images sont là mais j'ai le sentiment qu'elles sont artificielles, créées pour la cause, pour arriver à entrer dans le corset de la poésie classique.

Je pense qu'il manque des allitérations qui nous porteraient comme sur une barque à la dérive.

Je vous remercie pour cette lecture.

   papipoete   
24/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonsoir Hec4
J'ai beau peindre ces courbes de toi, auxquelles j'avais le droit de poser et mon regard et mes mains...je n'ai plus que l'idée du frisson que cela me procurait. je suis comme en retraite de ton corps, plus bon à oeuvrer sur ce qui faisait nous, et j'enrage au point d'en " vouloir ta peau "...devenue si froide au fond de ma couche.
NB en termes fort poétiques, cette rancoeur pour l'autre " qui ne veut plus... ", se vêtent ces questions qui n'auront pas de réponse !
Mais comme dans le film " le chat ", on pourrait croire que ces deux amants vont s'entretuer ; mais non puisque même sans dialogue, ils se parlent encore en monologue.
" crois-tu que ton désir me touche ", peut-être me trompé-je, mais je comprends cela " et tu crois que ça ne me fait rien que tu n'aies plus de désir ? "
des octosyllabes parfaitement classiques ! mais le vocabulaire désuet nuit quelque peu à ce courroux...

   Anonyme   
24/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

"Crois-tu qu’on puisse encore y croire
Quand le sang sèche sur nos peaux ?
Quand l’érotisme dérisoire
Tourne en sous-entendus brutaux"

L'essentiel du poème est là, selon moi. Le reste n'est que fioritures... La tension entre les amants est palpable, comme le souligne l'exergue, résister est préférable à succomber...

Fin d'une histoire qui se devait mal se terminer. Cette fin était elle annoncée dès le départ ?

Edit : on sent le dialogue de sourds. Je doute qu'il y ait vraiment eu un quelconque dialogue entre ces deux là.

   Angieblue   
24/3/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime beaucoup cette poésie d'une sensualité morbide.
C'est très lancinant et glaçant avec la répétition de "Crois-tu que ton désir me touche".
Excellente la métaphore avec le tableau et le pinceau dans la première strophe!
Les images sont très fortes tout du long pour décrire la relation toxique.
Comme dans ton précédent poème, il se dégage une atmosphère sombre et angoissante digne d'un thriller psychologique.
Et respect pour l'exercice de style! car la forme "ballade octosyllabique" n'est pas facile à réaliser avec le jeu sur uniquement deux rimes.

   Anonyme   
25/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

La Ballade est un genre de poésie complexe à élaborer.
La forme ayant le plus souvent tendance à prendre le pas sur la poésie.
Mais ici, l'auteur s'en sort honorablement.
Moi qui n'aime pas trop ses répétitions de rimes imposées par la forme
ce texte ne se sert pas trop d'artifices pour s'en sortir.

De toute façon, avant tout autre chose, le travail est à saluer.

   Ligs   
25/3/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Un sacré travail que cette ballade à la forme parfaite.
Malheureusement je n'ai pas accroché, je le trouve froid, il ne me touche pas... je crois que cela est dû aux rimes que je trouve lourdes : les rimes en [war] à l'oreille, les rimes en "(e)aux" à l'oeil...
Peut-être également à une expression qui se veut trop recherchée. J'attendais plus de simplicité dans cette évocation du rapport de couple qui s'adresse à un "tu", première personne du singulier...

   Anonyme   
10/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ah ! Bigre !
Bienvenue sur Oniris Hec4, j'ai raté votre arrivée officielle, mais je répare la bévue.

"J'ai jamais tué de chat
ou alors y'a longtemps
ou ça sentait pas bon
ou bien j'ai oublié"
Brel : ces gens-là .

Bref passons.
Votre poème, est une vraie ballade, toute bien faîte et vous invitez très intelligemment les lecteurs à une balade en vos vers.
J'ai tout aimé,
les rimes alternées
la musicalité
le ton résolument moderne (c'est sûr, on a une ballade, pas celle des pendus)
Le fond, la forme et plus encore.
Je suis vite enthousiaste mais jamais sans raison, vous n'aurez pas le Nobel de la poésie, mais qui sait dans 300 ans.

Hâte de vous lire en une autre catégorie.

Merci du partage,
Éclaircie


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