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Damy
14/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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D’où venons-nous ! Où allons-nous ?? Tout passe-t-il inévitablement ?
Rester muet ici et maintenant est un acte complice. « Du sud du 14e arrondissement Peut-il sortir quelque chose de bon ? » Peut-être bien… Le père, la mère, le fils…et la fille ? Le sain d’esprit ?… ^^ Je partage avec vous la crainte lucide d’une probable fin du monde, mais aucune probabilité n’est certitude (c’est comme les sondages ^^). Sur la forme, puisqu’il faut en dire un mot, vous maniez bien l’humour et la poésie. Agréable moment de lecture. J’aime beaucoup le titre. Merci Damy en espace lecture. |
Ornicar
20/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Très beau texte, aux accents bibliques, que cet enfantement-enchantement du monde qui se superpose et se confond avec celui d'un petit bout d'homme tout fragile. La métaphore de l'accouchement et le parrallélisme de mise entre ces deux dimensions - l'humaine et la planétaire - nous rappelle, sans insistance mais avec un mélange de force et de douceur, que notre monde, justement, demeure fragile. Aussi fragile qu'une vie humaine a son début quand, inversement, l'horizon, le "monde" des parents se limite à l'enfant qui vient de paraître.
Les répétitions, volontaires, ("monde", "et", "silence") confèrent à cette écriture les résonances et le rythme d'une litanie qui apaise et élève l'âme du lecteur. L'interrogation quasi métaphysique du père ("Du sud du 14e arrondissement / Peut-il sortir quelque chose de bon ?") introduit une rupture et par contraste une petite note surprenante et incongrue dans le cours de ce poème sans que je puisse dire si elle obéit à une nécessité ou pas. |
Provencao
26/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Hiraeth,
Avec et dans la poésie, l'humour se place dans la où précisément la fonction de la lumière du monde vient séduire ou inquiéter la parole et le silence. Très beau et fort texte. Au plaisir de vous lire Cordialement |
ALDO
26/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Hiraeth,
On se souvient de "L’amour, la mer", où vous naissiez « au désir d’être père ». Ici, une Nativité d’été. De Béthléem à l’hôpital-crèche du 14ᵉ. Pas à pas, l’apparition du « divin enfant », du premier cri jusqu’au repos recueilli. Transposition ironique, mais sans doute aussi le besoin d’écrire ce qui a été vécu comme quand même un miracle (la mort et les ténèbres menaçaient). L’équilibre du texte, émotion étrange, est fragile, entre parodie biblique, sincérité, magie désamorcée par des réflexions désabusées. L’Évangile était une bonne nouvelle, mais ici : le Verbe devient cri, l’homme un songe devenu singe, les anges, des sages-femmes, et la Trinité sainte, une famille. Le mystère n’est pas totalement absent, mais il est trivial, et les étoiles baignent dans le sang. Il n’y a pas de rois mages. |
Ramana
26/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Belle idée, ce parallèle entre la Genèse, naissance de l'univers (le macrocosme), et la naissance de l'enfant, sachant que chaque être humain est un microcosme si l'on considère sa constitution et son potentiel. C'est pourquoi il est dit, en langage religieux, que Dieu à créé l'homme (et le monde) à son image. D'où la formule : "l'homme est un petit monde, et le monde est un grand homme". Votre poème commence par un cri (le Verbe), et se termine par le silence, ce qui est judicieux, car le silence est le principe de la parole, comme le point est le principe de l'espace, et l'instant le principe du temps.
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Zeste
26/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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D'une pièce hermétique, sur et autour de cette table, nous étions cinq âmes, puis soudain un cri, des yeux se sont ouverts, pour eux brillait la lumière du monde. On comptait désormais six âmes , un lit de miracle, la porte toujours close!!! (Comme un météore surgi de la mer)
Magnifique!!! |
Cristale
26/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Hiraeth,
Je ne ferai pas un grand commentaire tout a déjà été dit mais je tombée sous le charme de ce poème écrit avec beaucoup de finesse. La naissance de la Vie, des origines à aujourd'hui, est développée avec beaucoup de poésie. "La mère alors arriva sur son lit de miracle, Et dans sa belle fatigue voulut prendre le monde : Le père le lui tendit, Et ils restèrent ainsi dans le silence, Mère, père et fils, Et parlèrent doucement, Et leurs paroles aussi étaient du silence." Pfff... j'aimerais savoir écrire comme ça. |