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Poésie libre
Jabbar30 : Pardon...
 Publié le 14/11/19  -  9 commentaires  -  337 caractères  -  176 lectures    Autres textes du même auteur

À ma mère...


Pardon...



Ton amour est mon arme
Quand Satan de ses charmes
M'attire en ses reins.

Telle une pluie de jasmins,
Bouclier du Divin,
La rosée que je cueille
Sur ton front chaque matin,

De te voir t'amoindrir,
C'est de sang que je pleure,
De te voir périr,
De mes larmes, je meurs.


 
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   papipoete   
23/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
libre
je t'ai causé du tourment, Maman et t'en demande pardon...
NB pas besoin d'en dire davantage, mais faire si court est osé et risqué ! Mais vous réussissez vote exercice, en vers élégants, émouvants...
Je vois un enfant qui aime tant sa mère, et le dit de belle façon !
Très beau !
papipoète

   Provencao   
14/11/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
" De te voir t'amoindrir,
C'est de sang que je pleure,
De te voir périr,
De mes larmes, je meurs."

Belle élégance en ces vers, en vos vers, où cette brèche qui s'ouvre n'est autre que celle de la présence aux tourments du mal, des fautes commises, de ce besoin de pardon dans le rapport à soi et à l'autre...Et vous l'écrivez très bien.

Le pardon dans votre poésie prend tout son sens, sans le pardon votre histoire noircirait aujourd'hui et étoufferait très certainement demain.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Vincente   
14/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Un commentaire sur ce poème représente une gageure dans laquelle je m'engage à tâtons. Parce que le propos est intime, pudique, douloureux, parce que la plume est habitée, adressée à une mère, et parce que le titre nous laisse craindre une contrition qui ne nous est pas adressée et dont on ne devrait pas être informé.

Ajoutée à cette difficulté contextuelle, la concision. En onze vers courts, des images assez sibyllines dans les deux premières strophes, pourquoi les "reins" d'un Satan attireraient de leurs "charmes" (on a du mal à envisager un premier degré évoquant un incestueux dévers, associer reins et charmes laisse penser à un acte d'amour charnel), et "Bouclier du Divin"… "Sur ton front chaque matin" (la "pluie de jasmins" serait envoyée par le Divin pour aider à se protéger des adversités du jour ?). Les métaphores ne sont pas une aide généreuse à l'adoption du lecteur dans l'évocation. Dans ces deux strophes, on dirait que l'auteur s'ingénie à faire barrière à la compréhension de son propos, voulant dire pour partager mais en faisant tout son possible pour interdire l'accès au texte qui déclare son trouble.

La dernière strophe serait plus "claire" à saisir, l'on comprend que la "vieille maman" est dans les derniers instants de sa vie. Le pardon du fils (de la fille), venant depuis le titre, questionne malgré tout : pourquoi pleurer du sang ? Mourir de ses larmes est par contre une belle fin de poème et d'amour.

   Davide   
14/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Jabbar30,

Quelques mots qui s'épanchent au chevet d'une mère mourante, dont la santé se détériore : "De te voir t'amoindrir", "De te voir périr". L'amour qui les unit nous apparaît comme fusionnel, il est une puissance indéfectible pour l'enfant qui lutte et dont la vie ne semble pas facile.

Le premier vers est parlant, juste ("Ton amour est mon arme"), mais l'évocation de Satan juste après, métaphorique sans doute, a quelque chose de détonnant. "M'attire en ses reins", ensuite, ne m'évoque rien d'autre qu'un viol subi. Mais cela ne doit être qu'une image (bien maladroite) de l'emprise du mal. Image expliquant le pourquoi du titre ("Pardon...").

Le narrateur / la narratrice, contrit(e), tente de se faire pardonner du mal qu'il/qu'elle aurait causé à sa maman.
Mais les images qui suivent font désordre, sans parler de la syntaxe, très approximative : pourquoi, par exemple, associer "Une pluie de jasmins" à "Bouclier du Divin" ?

Un partage émouvant, dont la douleur à vif est expressive ("sang que je pleure"), mais qui s'éparpille et qui n'a - selon moi - pas su trouver la mesure dans l'expression de la tristesse et de la culpabilité, cette dernière étant à peine suggérée.

   Lebarde   
14/11/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Poésie libre dans sa forme et peut être très très libre dans son sujet!
Le lecteur méfiant que je suis reste circonspect dans sa perception des choses, d'autant que la concision du propos ne permet ni supputation ni élucubration.

"Quand Satan de ses charmes
M"attire en ses reins"

Si c'est la mère de l'incipit dont il s'agit, bon on pourra se poser des questions. Comme la courte suite est tout autant laconique je ne sais pas trop ce que je dois apprécier.

Lebarde plein de doute et dans la brume.

   Anonyme   
14/11/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.

   ANIMAL   
14/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le début de ce texte me laisse une curieuse impression.

"Quand Satan de ses charmes
M'attire en ses reins."

Ce vers me fait penser à ces hommes qui pensent que les femmes, leurs atouts, sont une tentation du diable, et le narrateur trouverait donc dans l'amour exclusif de sa mère la force de "résister" à ces charmes sataniques. J'ai un peu de mal avec cette idée et je souhaite me tromper.

Pour le reste, le poème est court mais les images sont belles. Je préfère rester sur l'expression de cette tristesse infinie de voir s'éteindre une mère très proche de son enfant, épreuve douloureuse s'il en est.

   Robot   
15/11/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'avoue ne pas avoir compris le sens du tercet qui constitue l'entrée de ce court poème.

Par contre la poésie des quatrains expriment bien la tristesse qui suit la perte d'un être cher.

Ma notation tient compte de ces deux aspects car je ne saisi pas ce qui justifie le titre. Pardon pourquoi ? Je ne vois pas apparaître l'idée dans le texte

   BernardG   
18/11/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.


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