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Poésie contemporaine
JackIsJack : Le fauteuil rouge
 Publié le 21/06/21  -  8 commentaires  -  692 caractères  -  181 lectures    Autres textes du même auteur

Environ 17 h 50.


Le fauteuil rouge



Au yacht-club, c'est l'ennui. Elles sourient
Alors je lève mon verre de plomb
À l'ivresse qui réduit le temps long !
À l'oubli du petit monde pourri !

Ces sourires de plastique qui crissent,
Ces cliquetis qui épuisent ma chair,
Mon esprit noyé sous les polymères
Vomit. Relents de matière trop lisse ;

« Amouch' ! Amouch' ! » hurle la garce,
Ô mon Verre, envole-toi Oiseau libre,
Ailes de diamants, mon Équilibre,
Forme ton nid au milieu de sa face.

Dans les échos de rires — ou de cris ?
Mon âme chavire, d'enfin sentir,
Une valse sincère en cet empire ;
Ô ronde de vie ! Qu’importe ton prix.


 
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   Vincent   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Je ne suis pas très emballé par votre texte

Je trouve qu'on peut poétisé un peu plus

Pour avoir fréquenté ce genre d'endroit dans ma jeunesse

   papipoete   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour JackIsJack ( faut être bien réveillé pour vous écrire ! )
au milieu de ce monde où tout n'est que factice, même les sourires comme du plastique, je m'ennuie et seul mon verre rempli de " bonne volonté " m'accorde quelque loisir...
NB je ne suis pas emporté par ces vers, dont sont stars les verres !
on s'ennuie ferme ici au " yacht-club "...
si la poésie me file entre les doigts, je remarque la musique dont vous avez paré votre texte, qui produit son effet.

   Provencao   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour JacklsJack et bienvenue.

Ce fauteuil rouge nous offre un résidu de l’ivresse alcoolique, très loin de l'exaltation.

Malgré la fissure inaccessible de la drague autour du verre-bouche-corps , c'est à mon sens plus un échec de l'allégorie que l'allégorie elle-même.

" Qu'importe ton prix" dévorateur régi par la pulsion enivrée au yatch-club....

Je ne suis pas très enthousiaste de ce genre d'écrit...pardonnez-moi...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   hersen   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup cette poésie qui "crisse", à l'instar de ces sourires de plastiques.
On imagine une image, la mer bleue, le yacht blanc, le fauteuil rouge.
un monde de riches; qui tente d'occulter le petit monde pourri.
Mais
Au yacht-club, c'est l'ennui.

Abyssal.
Et quand on pense qu'il n'est encore que 17h50, comme nous le précise l'exergue, mon dieu, que va-t-on pouvoir faire pour tuer le temps, ce temps de riche très pauvre.

Je salue la prise de risque, je salue le thème et je salue le traitement.
Un poème qui sort des flots battus !
Pas facile du tout d'évoquer ainsi l'ennui de riche. Vous y parvenez parfaitement.

Merci pour la lecture.

   Pouet   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Slt,

j'ai trouvé un petit côté Henry J.-M. Levet (que je vous invite à lire -son recueil "Cartes postales"- si vous ne le connaissez pas déjà) à ce poème. Après, parfois les associations...
Quoi qu'il en soit, j'ai bien apprécié, beaucoup même soyons fous.
De la "beauté", de la "sclérose". Du dégoût. Pas mal de dégoût, non?
De l'entre-soi confiné aux élans d'évasion et pourquoi pas d'élévation...
Et puis cette petite touche d'originalité dans le traitement.

   Anonyme   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour JackIsJack,
Malgré le Champagne la charge rageuse contre ce « petit monde pourri » me semble un peu éventée, je dirais même empreinte de la « naïveté » d’un lieu commun, d’un quidam qui découvre l’étroitesse du monde.
Amouch est sans doute le serveur de cette gentry décadente et on peut comprendre qu’il ait envie de foutre son poing ou son verre sur la gueule d’une rombière enbijoutée, pour qu’il « forme son nid au milieu de sa face ». J’ai bien aimé aussi « les ailes de diamant » pour aider le verre à voler vers sa cible.

Dans le dernier quatrain « Mon âme chavire d’enfin sentir/une valse sincère en cet empire » montre qu’un peu d’air pur (en spray, ne nous emballons pas non plus) agite parfois les miasmes des yacht-clubs les plus élitistes ou aristocratiques.
17H50 : pauvre Amouch, la soirée a dû être longue…mais il n’est pas seul à avoir passé un mauvais dimanche. Moi aussi :

Au PMU c’est génial. Elles sourient
Alors je lève mon double pastaga
À leurs rimmels biturés de Ladies Gagas
Qui coulent des clins d’œil et de leurs flatteries.


On peut tout dire de tout. Finalement on est mieux chez soi.
Bellini

PS : pardon pour la versification désordonnée, mais j’étais tout aussi énervé que votre yachtubeur.

   Myo   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une indécence à son comble dans ce monde d'apparat où l'ennui se boit, où la richesse s'étale en ses faux sourires et ses vrais diamants.

Une réelle pauvreté pourtant se cache derrière ce décor, la pauvreté de relations dépourvues de toute simplicité et sincérité.

Si bien que j'ai du mal à comprendre d'où vient "cette valse sincère en cet empire"

Décidemment, nous n'habitons pas tous la même planète ....

Un poème très intéressant autant pour la forme que pour le fond.

Myo

   Miguel   
22/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un peu dingue, un peu "déjanté", comme on dit ; mais il fallait ça pour rendre cette atmosphère de décadence et de déréliction, et derrière tout ça une vraie détresse. C'est beau.


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