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Poésie contemporaine
jackplacid : Les bas résille
 Publié le 23/10/13  -  4 commentaires  -  716 caractères  -  811 lectures    Autres textes du même auteur

Les doux filets de la passion…


Les bas résille



Prisonnier des filets
De vos bas noirs résille,
Je ne peux plus filer,
Où voulez-vous que j'aille ?
Je veux rester dormir,
M'enivrer de plaisir,
Prisonnier dans les mailles
De vos bas noirs résille.

Si par bonheur j'enjambe
Cette si fine grille
Du cercle que vos jambes
Referment sur mes reins,
Je retourne au sérail
Et malgré tout serein,
Prisonnier dans les mailles
De vos bas noirs résille.

Si un jour vous vouliez
Me quitter, disparaître,
Si vous vous en alliez,
Je serais comme un fou !
Et quitte à disparaître,
Ce serait avec vous,
Étranglés par les mailles
De vos bas noirs résille.


 
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   Anonyme   
23/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Une idée originale.
" Prisonnier dans les mailles
De vos bas noirs résille." Quel agréable geôlier !
Mais quel est donc l'imbécile qui inventa le collant ?! Nous priver de cet ultime rempart d'avant le plaisir.
Une deuxième strophe qui saupoudre ce texte d'un érotisme discret.

   Ioledane   
23/10/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je ne suis pas très convaincue par les répétitions et jeux de mots qui émaillent ce texte : filets/filer, j’enjambe/jambes, disparaître qui rime avec lui-même, et « de vos bas noirs résille » présent deux fois dans le premier paragraphe.

Dans le deuxième paragraphe, je bute sur « Et malgré tout serein » et le sens global.

La structure des rimes est assez déroutante, elle semble même « se défiler » et « disparaître » à la fin du dernier paragraphe.

Malgré tout, l’ensemble est bien rythmé et enlevé, pas désagréable à lire.

   Anonyme   
23/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bravo Jackplacid,

Vous m’en mettrez dix paires. C’est pour gâter chacune de mes maîtresses… Grâce à vous je vais essayer de les convaincre de jeter au remblai leggings, pantacourts, salopettes et autres jeans qui baillent. Elles pourront continuer à faire du tricot si elles veulent, mais en bas résille ça devrait le faire.

Et puis, ce vouvoiement…. C’est d’une intensité sensuelle irrésistible. Comment peut-on encore se tutoyer : « J’ai envie de toi », c’est d’un vulgaire… Alors que : « Si vous vous en alliez/je serais comme un fou », ça fait tout de suite transgressif, ça met des ressorts sous les pantoufles. Quand je vais lui dire : « Simone, voilà pour vous de quoi me retenir », j’ai peur qu’elle s’en serve comme un gladiateur.

Jolie musique, jolies déclinaisons sur le thème de la prison que les femmes savent nous construire :

« Cette si fine grille
Du cercle que vos jambes
Referment sur mes reins »

Vous êtes un sacré taulard, Jackplacid ! Je vous souhaite perpète.

Bravo encore, je suis pour la paix des ménages. Vive les bas résilles !

Ludi, qui vient d’en prendre pour six mois.

   troupi   
23/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je me demande si ces bas résilles sont ceux de Crazy-lou... En tous cas ils sont bien accrocheurs et dans leurs filets on irait bien se perdre... Mais je m'égare ! C'est de votre faute aussi, avec de tels textes ! Vous ne pouvez pas écrire sur les collants par exemple ? Juste pour laisser un peu tranquille notre imaginaire.
A bientôt jackplacid sur un autre texte aussi envoutant.


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