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Poésie libre
marcello : La proie
 Publié le 24/10/13  -  11 commentaires  -  273 caractères  -  236 lectures    Autres textes du même auteur

Normalement la douceur du soir donne la sérénité à l'âme humaine et l'invite à réfléchir sur l'infini de la nature.
Mais dans cette douceur et dans cet infini il y a toujours la mort qui surveille l'être humain.


La proie



J'ai vu descendre le soir
avec sa lumière
rouge crépusculaire
dans l'espace infini au-delà des montagnes
Et dans le silence
j'ai entendu le solitaire
cri que lance le faucon
immobile dans le ciel
sur le destin achevé de la proie.


 
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   Robot   
5/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je suis amateur de texte court - contrairement à d'autres - et de textes simples. Mais la simplicité ne doit pas négliger l'expression poétique. Peut-être l'utilisation de synonymes et d'images symboliques aurait-telle pu valoriser votre poésie par quelques apports de mots et de visions plus riches.

   Anonyme   
8/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Voilà plusieurs fois que je reviens à ce court poème qui m'inspire de l'admiration et aussi des réserves. Non à cause de sa brièveté en soi, au contraire celle-ci peut faire d'autant mieux ressortir le propos, mais, je pense, à cause de la longueur du chapeau qui se retrouve presque aussi long que le texte même et qui, surtout, présente le grave inconvénient, à mes yeux, de l'expliquer au lecteur. J'aurais de beaucoup préféré avoir une chance de laisser les résonances du poème, après lecture, m'amener à une conclusion que j'aurais tirée de moi-même, ou non (tant est que ne pas comprendre les intentions de l'auteur et y substituer les siennes propres me paraît faire partie des droits du lecteur).

Bon, mais le texte ? Eh bien, j'ai tendance à beaucoup l'aimer, à apprécier cet instantané où se juxtaposent la paix du soir et la menace du rapace. Je l'ai trouvé efficace, expressif, et j'adore franchement
j'ai entendu le solitaire
cri que lance le faucon
Pour moi, le passage à la ligne, le suspens après "solitaire" met très bien en valeur ce cri du faucon. Bravo.
J'ai en revanche une réserve sur le qualificatif "achevé", et aussi, du reste, sur le "destin" de la proie... comme s'il s'agissait d'une pièce écrite, comme s'il y avait une volonté téléologique de voir la proie se faire avaler. C'est tout personnel : j'aurais préféré une évocation de la violence aveugle de la nature plutôt que ce qui m'apparaît comme celle d'un "grand livre" où tout serait écrit.
Sinon, très bien vu, pour moi, l'unique vers un peu long pour parler d'un espace infini !

Voilà un poème intelligent à mes yeux, sobre et expressif. Mais le chapeau le gâche un peu, je trouve.

   Ioledane   
24/10/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Hormis le fait que c'est très court, hormis le fait que c'est rempli de clichés ... la lecture de cet instantané m'a été plutôt plaisante.

Sérieusement, un peu plus de recherche poétique au-delà des formules convenues (le soir qui descend, la lumière crépusculaire, l'espace infini au-delà des montagnes, le cri solitaire du faucon ...) et un développement un tantinet plus poussé auraient été plus que bienvenus.

   Anonyme   
24/10/2013
Très belle description d'un moment précis. Même la longueur des phreses font ressortir une ambiance, beauté du paysage dans lequel se joue un drame à venir. J'apprécie !!

   Anonyme   
24/10/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
L'incipit nous fait part d'une idée fort intéressante.
Mais le texte court avec des images assez habituelles me laisse sur mon attente.
Bien sûr l'idée lancée nous invite à y réfléchir; mais le sentiment de l'auteur s'arrête là et c'est donc au lecteur de disserter in petto ...

   leni   
24/10/2013
marcello bonjour
a peu près le même nombre de mots dans l'incipit et dans le poème
(28)qui est un instantané je ne suis pas réceptif Désolé Salut cordial Leni

   Marite   
24/10/2013
Rien qu'un instant évoqué dans ce texte très court. Description ... oui certainement mais émotion ... aucune ne s'est éveillée en moi à cette lecture. Si la mort n'avait pas été évoquée je n'y aurais pas du tout pensé.

   Lhirondelle   
24/10/2013
Bonjour,

Un texte court est intéressant s'il laisse une petite place au lecteur, là tout est dit, l'incipit, de plus, révèle la nature de cette proie et tronque dès le début le "titre". C'est dommage.

Deux fois "j'ai" dans un si peu de mots...

Un texte court, très court demande un travail d'écriture un plus ciselé.

(je suis passée sur votre site, sûrement très intéressant mais je ne maîtrise pas l'italien et n'ai donc pas pu apprécier votre poésie)

Je ne mettrai pas d'appréciation, je vous souhaite juste la bienvenue

   Anonyme   
24/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Buongiorno Marcello,

Je trouve votre texte absolument parfait.
Voilà l’exemple type d’une image-cliché volontaire (le soir qui descend… paisible, sur nos têtes) qui vient se fracasser sur son antithèse, la mort, laquelle au même moment a déjà frappé quelque part (le destin achevé de la proie).
Bien sûr, l’incipit est décourageant d’explications. Où est ma liberté ?
Magique quand même. Une très belle plume, j’en suis convaincu.

Heureux de vous avoir parmi nous Marcello. Vous permettez que je vous appelle Marcello ? Quelle bonne idée de porter le plus beau prénom du cinéma italien, celui que Anita Ekberg suppliait dans la fontaine de Trevi de la Dolce Vita : « Marcello, come here ».

Benvenuto, Marcello.

Cordialement
Ludi

   Anonyme   
24/10/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ce poème qui en y réfléchissant bien est assez flippant.

   Anonyme   
21/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De petites chose me dérangent, le manque de ponctuation, pour le rythme, et puis cette inversion qui ne passe pas bien du tout "le solitaire cri", par rapport à l'ensemble du texte.

Écrit, court mais expressif, il m'a donné des frissons, tant il est poignant. Vous avez su en si peu de mots donner corps à l'émotion, j'ai vu prendre forme des images étonnamment fortes, au fil de ma lecture.

J'aurais bien vu, un espace après montagne, séparant ainsi le texte pour lui donner encore bien plus de "poids".


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