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Poésie contemporaine
Jean_Marco : Top model
 Publié le 30/12/20  -  5 commentaires  -  695 caractères  -  127 lectures    Autres textes du même auteur


Top model



Chaque grain de sa peau est un grain de beauté.
Éphémère œuvre d’art d’un artiste inconnu,
Le regard est mutin, le sourire ingénu.
Longue et fine, la jambe a l’allure empruntée.

Dévoilant les atours des plus grands couturiers
Sous un bombardement de flashs et de vivats,
Elle évince en nos cœurs les stars et les divas
Et Vénus peut toujours aller se rhabiller.

Ô Cindy, Naomie, ô Carla, Stéphanie !
Je voudrais n’être qu’un microbe encarafé
Dans vos champs de coton, de blé ou de café.

L’infiniment petit dans le beau infini.
Un zéphyr caressant une ondée matinale
Répandrait son parfum suave et virginal.


 
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   Lebarde   
11/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce sonnet présenté en classique ne répond pas aux règles de la catégorie.
Les vers ont bien tous leurs douze syllabes mais tous ne sont pas des alexandrins du fait de césures incorrectes (v4, V10).
On regrettera également:
- les rimes fautives: beauté/empruntée, couturiers/rhabiller, Stéphanie/infini, matinale/virginal.
- les hiatus: peau/est, blé/ou, beau/infini.

Malgré cela, ce poème sur un thème original est plaisant à la lecture, même si on peut déplorer la répétition (grain) du premier vers et quelques lourdeurs ou approximations dans l'expression et la syntaxe.
Dans le vers 5, sont-ce bien "les atours des plus grands couturiers" qui sont dévoilés? Pourquoi pas après tout, mais la formulation m'interpelle.

L'évocation de ces mannequins célèbres n'est pas désagréable et même rafraîchissante mais peut être y avait-il moyen de mieux mettre en valeur ces icônes de la mode.

J'ai aimé ce texte sans doute travaillé, mais auquel il manque le petit plus, la petite trouvaille pour que je sois enthousiasmé.
Dommage.

En EL

Lebarde un peu déçu

   Anje   
12/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème nous parle d'un monde que j'ignore. Il est simple, intéressant mais ne m'envoûte pas au point que me prenne l'envie de m'attarder à un défilé de Gauthier, Lagerfeld ou autre. Non, je ne voudrais pas être un microbe encarafé (qu'est-ce d'ailleurs?) mais j'ai, malgré tout, lu ce poème sans déplaisir. Sans doute l'image d'un brin de beauté...

Pour la catégorie classique, on remarque plusieurs hiatus (peau un dès le premier vers, beau infini au douzième après blé ou du vers précédent). L'avant-dernier vers, avec son e non élidé (ondée matinale) mesure treize syllabes. Au dixième vers, la césure ne se trouve pas à l'hémistiche.

Anje en EL

   Wencreeft   
15/12/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Vous êtes en catégorie "classique", aussi je me permets de révéler les anicroches que je crois distinguer dans votre texte :
- Vous faites rimer masculin et féminin dans beauté / empruntée ; infini / Stéphanie ; matinale / virginal -> cela est interdit en classique.
- vous n'alternez pas rimes féminines / masculines dans votre second quatrain (et globalement dans le reste du sonnet).
- vous ne respectez pas le schéma de rimes pour les deux premiers quatrains : format ABBA ABBA (ou éventuellement ABAB ABAB).
- la rime couturiers / rhabiller me parait louche (et ne respecte pas les rimes singulier / pluriel)
- plusieurs hiatus malavisés : sa peau est ; ou de café; le beau infini (qui est cacophonique)
- une élision e muet dans ondée matinale
- vous choisissez la diérèse pour suave mais la synérèse pour couturier (ce qui induirait une mauvaise métrique des vers) -> à confirmer.

Le sonnet est une forme tellement codifiée que l'emprunter ainsi sans en respecter les règles vous expose à des critiques strictes. Je pense que votre texte mériterait quelques ajustements pour paraitre en classique (ou alors tenter sa chance en néo-classique mais ne pas annoncer un sonnet dans l'exergue.)

Sur le fond, je trouve une réelle maîtrise dans l'écriture, les alexandrins sont fluides et le ton humoristique font mouche.

coton, de blé ou de café : cela fait-il référence à la couleur de peau des mannequins susnommés ? Si oui cela est très imagé, j'apprécie la tournure subtile.

L’infiniment petit dans le beau infini : je trouve dommageable la répétition du mot "infini".

Je vous félicite pour votre écriture, mais je pense que ce texte mérite un peu plus de travail pour être tout à fait au point.

Au plaisir.

   papipoete   
19/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
classique
on peut toujours rêver au " parfait ", pour une âme ou ici un corps de top model, dont la beauté est son faire-valoir, son gagne-pain.
( j'aime beaucoup les élections de miss ! )
dans votre poème, rien ne peut concurrencer l'éclat de ces belles, et le héros voudrait être l'infiniment petit, cellule ou ADN pour habiter ces merveilles !
NB ode à la beauté corporelle, mais quelques bémols : un mannequin défilant est rarement souriant ( fait plutôt la grimace )
éphémère oeuvre d'art ( elle sera belle plus qu'un moment éphémère, au moins 40 ans ? )
techniquement, votre sonnet ne suit pas les règles du classique :
les rimes ne sont pas alternées entre ( masculine et féminine )
un hiatus dans le 1er vers ( peau/est )
idem au 11e vers ( blé/ou )
idem au 12e vers ( beau/infini )
votre construction est plutôt " contemporaine ", bien que vos vers mesurent tous 12 pieds !
le second tercet est mon passage préféré
papipoète

   ANIMAL   
30/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien que peu au fait du milieu de la mode, j'ai trouvé ce poème intéressant par le thème évoqué, peu courant.

L'impression d'ensemble de cet éloge aux mannequins est bonne. J'aime beaucoup "Le regard est mutin, le sourire ingénu." et "Dans vos champs de coton, de blé ou de café."

Les deux premières strophes sont mes préférées, hormis "d'art d'un" qui écorche un peu l'oreille dans la première et, dans la seconde, "aller se rhabiller" qui, bien que conforme au sujet est un jeu de mots un peu trop familier dans ce contexte de luxe.

J'ai moins aimé le premier tercet à cause de "encarafé". Dans le second, dommage qu'il y ait "infiniment" et "infini".

Les deux derniers vers sont très poétiques.


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